Sortira, sortira pas ? Si à propos de la Grèce cette question taraude dirigeants européens, traders, économistes et analystes du monde entier, elle ne laisse pas non plus les parieurs insensibles. Mais l'événement deviendrait trop probable pour miser sur un scénario ou un autre.
Dernière cote de 1 contre 3 pour une sortie de la Grèce chez Ladybrokes
En Grande-Bretagne, où les bookmakers sont une véritable institution, la dernière cote enregistrée par la maison Ladybrokes pour une sortie de la Grèce était de 1 contre 3. Cela signifie qu'un joueur pariant 10 livres sur ce scénario toucherait, s'il se réalise, un tiers de cette somme, en plus de sa mise. Ladbrokes n'a donc aucun intérêt à prendre de nouveaux paris si elle estime que l'événement est quasi certain. Mais arguant de "l'incertitude qui se poursuit sur la Grèce", Ladbrokes a indiqué dans une brève déclaration "avoir suspendu les paris sur tous les sujets en relation avec un retrait" de ce pays de la zone euro. Pour éviter tout mouvement de panique, le bookmaker a toutefois précisé qu'il honorerait tous les paris passés avant la suspension.
William Hill retire également le pari sur l'existence de l'euro à fin 2015
Son concurrent William Hill a pris une décision du même type en suspendant les paris qu'il avait organisés sur le premier pays susceptible de quitter la zone euro. Avec une cote de 1 contre 4, la Grèce était de très loin le favori des parieurs, a expliqué le bookmaker dans un communiqué. William Hill a décidé de se "retirer" de ce type de paris "jusqu'à ce que la situation se calme un peu", a expliqué un porte-parole dans un communiqué. Le bookmaker a aussi arrêté de prendre les paris portant sur la question "l'euro existera-t-il encore au 31 décembre 2015?". La dernière cote de la réponse "oui" était de 4 contre 6.