Grèce : le parti de gauche radicale Syriza favori en cas de nouvelles élections législatives

Selon plusieurs sondages, le parti de gauche radicale grec Syriza, opposé au programme d'austérité réclamé par les créanciers du pays, est donné favori en cas de nouvelles élections législatives, qui devront être organisées si les partis échouent à former un gouvernement de coalition. 
Copyright Reuters

Le parti de gauche radicale grec Syriza, opposé au programme d'austérité réclamé par les créanciers du pays, est donné favori en cas de nouvelles élections législatives, qui devront être organisées si les partis échouent à former un gouvernement de coalition, selon plusieurs sondages. Syriza obtient 20,5 % des intentions de vote, devant les conservateurs de la Nouvelle démocratie, avec 18,1 %, et les socialistes du Pasok, avec 12,2 %, selon un sondage de l'institut Kappa publié dimanche par l'hebdomadaire To Vima.

Samedi, un premier sondage de l'institut Metron publié par l'hebdomadaire "Ependytis" donnait déjà Alexis Tsipras, le leader de Syriza, en tête, avec la "préférence" de 19 % des sondés. En intentions de vote, Siryza était crédité de la première place, à 20,2 %. Dans le sondage de dimanche, 42,8 % des personnes interrogées disent éprouver de "l'inquiétude ou de la peur" après le résultat des législatives du 6 mai, qui n'ont pas permis de dégager une majorité. Au contraire, 35,2 % des sondés ont exprimé leur "espoir"

Les Grecs veulent rester dans la zone euro

Et alors que le président grec a convoqué les représentants des partis ce dimanche pour lancer d'ultimes négociations sur la constitution d'un gouvernement de coalition, 72 % des personnes sondées par Kappa ont estimé que les partis devaient coopérer "à tout prix". Et 78 % ont estimé qu'un nouveau gouvernement devrait faire "tout ce qu'il faut" pour que la Grèce reste dans la zone euro.

Commentaires 13
à écrit le 14/05/2012 à 10:48
Signaler
La gauche radicale au pouvoir en Grece, c'est la disparition à jamais de la gauche radicale dans le reste de l'Europe ( dans le reste du monde, c'est deja fait ). On attend cela avec impatience. Il faut que les partisans de la sortie de l'Euro voit ...

à écrit le 14/05/2012 à 9:36
Signaler
Ce n'est pas la sortie de la zone euro qui serait catastrophique, mais la decision de ne pas rembourser les dettes d'un état qui bouleverserait l'ordre mondial car ce serait un signal dramatique envoyé aux dirigents de nombreux pays. Mais après tout,...

à écrit le 14/05/2012 à 9:03
Signaler
chez les grecs ' le changement, c'est maintenant' !!! des juin ..... ;-)))

à écrit le 13/05/2012 à 20:37
Signaler
Ce qui ne peut pas tenir finira par lacher ! Il y aura donc d'autres élections en juin, et le parti Syriza obtiendra un score sans appel.. On imagine que tout le monde se prépare au retour de la Drachme... Ca va secouer mais d'ici un an ou deux, la G...

à écrit le 13/05/2012 à 13:23
Signaler
Non à la crise, non au chômage, non à l'austérité, plus d'argent pour tous, etc tout ça, c'est bien gentil. Mais une fois élus, ils feront quoi ?? Les caisses sont vides, la Grèce dépense plus qu'elle ne gagne.. et même si on leur faisait cadeau des ...

le 13/05/2012 à 14:39
Signaler
Ils font défaut et disent qu'ils ne rembourseront pas.... Et ils auront enfin un espoir de sortir la tête de l'eau.... Vous n'y avez pas pensé ?

le 13/05/2012 à 16:52
Signaler
Bravo ! ... à un petit détail près (insignifiant, je vous l'accorde!).. c'est que, une fois la banqueroute actée, y a plus personne pour leur prêter : comment ils vont payer les 100.000 emplois publics qu'ils ont promis ? comment ils vont payer le SM...

le 13/05/2012 à 17:18
Signaler
A lyon 69 L'argentine, l'à déja fait (ne pas payer ses dettes), il me semble qu'elle existe toujours et en plus avec une croissance à faire pâlir les allemands.Les résponsables sont les dirigeants européens , à privilégier l'économie au détriment de...

le 13/05/2012 à 19:45
Signaler
l'argentine, sa crise date d'il y a 15 ans ... et souvenez-vous des files de chômeurs de l'époque ! De plus, l'argentine ne peut toujours emprunter le moindre centime sur les marchés financiers ! Si l'argentine ne s'en est pas trop mal sorti malgré t...

le 13/05/2012 à 19:48
Signaler
@Jofrmetz : la gauche radicale grec promet dans son programme : 100.000 emplois de fonctionnaires, le smic à 1.300 euro, la hausse des retraites, la hausse des aides aux chômeurs, ... mais qui va payer tout ça : c'est bien gentil de faire croire au p...

à écrit le 13/05/2012 à 11:57
Signaler
Ils veulent rester dans la zone Euro on les comprend. Ils continuent à dépenser et à ne pas payer leurs impôts et le reste de l'UE passe à la caisse. Il faut arrêter le carnage avant que ce soit le sauve qui peut.

le 13/05/2012 à 20:56
Signaler
Avez-vous vécu ne serait-ce qu'une semaine la vie d'un Grec moyen aujourd'hui? Elle est loin des images d'épinal du farniente méditerranéen que vous pourriez imaginer ! La Troïka a exigé des coupes drastiques dans les salaires du privée ainsi que des...

le 14/05/2012 à 18:16
Signaler
Ne melangez pas l'administration publique et l?état magouilleur à la solde des intérêts privés Les fonctionnaires entendez par la les salariés du public c'est a dire les soignant , les enseignants et tant d'autres , ont vu leur salaire soit sup...

Votre email ne sera pas affiché publiquement.
Tous les champs sont obligatoires.

-

Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation.