La récession sera forte cette année en Italie. Selon le gouverneur de la banque d'Italie Ignazio Visco, interrogé par le quotidien transalpin Corriere della Sera, la contraction du PIB italien en 2012 pourrait bien atteindre les 2 % en 2012. Jusqu'ici la Banque d'Italie prévoyait un recul de 1,5 % de la richesse nationale. Une telle contraction ne va pas faciliter la tâche du gouvernement pour réduire son déficit.
Optimisme prudent
Ignazio Visco se veut néanmoins prudemment optimiste. « Si la situation ne s'aggrave pas, si les taux d'emprunts baissent, si la solution de la crise est assumée au niveau européen, nous pourrions voir le bout du tunnel d'ici la fin de l'année », explique-t-il. Beaucoup de conditions sont donc posées, à commencer par une action européenne pour laquelle Mario Monti, le président du conseil italien, lutte actuellement, notamment contre les pays du nord comme la Finlande et les Pays-Bas.
Plus de réformes, plus d'investissements
Ignazio Visco a également fait l'éloge des réformes de Mario Monti qui a encore annoncé un plan de rigueur de 26 milliards d'euros cette semaine. Mais le gouverneur de la banque d'Italie appelle également à « un accroissement des investissements ».