
Nouveau trimestre de contraction pour le PIB italien. Entre avril et juin, celui-ci s'est rétracté de 0,7% selon des chiffres de l'institut public de statistiques publiés ce mardi. Et si, au premier trimestre ce recul semblait plus prononcé (-0,8%), la situation s'aggrave par rapport à l'an dernier. Le PIB italien s'est en effet contracté de 2,5% au deuxième trimestre par rapport à la même période l'an dernier, alors qu'entre janvier et mars, il se réduisait sur un an de 1,4%.
Prévisions pessimistes
Le gouverneur de la Banque d'Italie, de son côté, table sur une contraction de 2 % du PIB cette année. La cellule d'analyse économique de Natixis, se montre quant à elle un peu plus pessimiste et prévoit une contraction de 2,1% cette année et 0,6% en 2013. "Nous supposons que la demande intérieure aura été le principal moteur de cette contraction alors que le commerce extérieur devrait avoir été neutre ou pourrait même avoir légèrement contribué de façon positive puisque les importations ont nettement diminué en même temps que la demande intérieure", expliquent-ils dans une note d'analyse.
Des perspectives qui risquent de rendre la tâche difficile au gouvernement de Mario Monti. "Nous nous attendons à ce que l'objectif de déficit public à 0,5% du PIB en 2013 ne soit pas atteint", préviennent ainsi les économistes de Natixis.
Chute de la production industrielle en juin
Un autre indicateur publié ce mardi rend compte de la mauvaise santé de la conjoncture dans la péninsule. La production industrielle, cruciale dans le pays, y a chuté de 1,4% en juin sur un mois, après un rebond de 0,8% en mai. Une baisse plus importante que prévu. Les économistes misaient en effet sur un repli de 1,2%, selon un consensus établi par Dow Jones Newswires. Sur un an, en données corrigées des variations saisonnières, la production industrielle a chuté de 8,2%, alors que les analystes tablaient sur une baisse beaucoup moins importante de 7%.
Instabilité sur les marchés
Ces données sont publiées dans un contexte de forte instabilité sur les marchés européens. La promesse de Mario Draghi, le président de la Banque centrale européenne, d'agir pour "sauver l'euro", n'a pas encore été suivie des effets espérés par les investisseurs, notamment sur le marché de la dette. Après l'annonce, la semaine dernière du rachat de titre de dette à deux ans sur le marché secondaire, la tension sur leur taux pour l'Italie s'était apaisée. En revanche, ce n'était pas le cas pour les emprunts à 10 ans, qui sont resté au-dessus des 6%.
Les médias appartiennent à ceux qui nous gouverne. L'argent dans votre compte n'est pas a vous, vous leur devez...
Celui qui est maître du volume d'argent en circulation est maître de nos destins...
Tous les présidents français le savait, À. Lincoln le savait aussi et c'est fait assassiné pour avoir voulu mettre en place une autre alternative...
La seule solution, c'est NOUS, les citoyens...
Va t-on en arriver là?
Maintenant je vis et travaille dans cet emirat du Nord qui s'appelle la Norvege, et la vie y est magnifique, je gagne tres bien ma vie.
J'ajoute que si nous n'étions pas en gérontocratie étatiste, peut-être que l'on donnerait un peu plus leur chance aux jeunes en France !
"America is headed for a fiscal cliff at the end of this year.
If Congress does not act, $1.2 trillion in automatic spending cuts will take effect as will a number of tax hikes on Jan. 1. Many economists believe this so-called fiscal cliff could send the country back into recession..."
J'imagine le mem scenario en Europe.
Les jeunes cotisent à fonds perdus, ils le savent et vont vous le faire comprendre en votant avec leurs pieds.
Les moins jeunes commencent à comprendre que dans le meilleur des cas, ils vont cotiser encore 10 à 25 ans pour les boomers et ne toucheront, pour les plus anciens, qu'une retraite minable en taux de remplacement !
Ajoutez à ça le problème de la prise en charge de la dépendance, ça promet des lendemains grinçants...
si les français croient être en meilleure posture que les italiens, ils se fourent le doigt dans l'oeil jusqu'à l'omoplate.
en 2013, la France sortira de l'oeil du cyclone ...
Sachez que 63 millions d'habitants dont beaucoup aidés ça le fait ..suffit d?avoir sa monnaie
en ce qui concerne une fin des aides alors 2 possibilités bel italiano
1/ délinquance et favelas
2/ Autonomie des gens qui commencent à arrêter de gaspiller et de payer pour rien...alors danger pour les politiques et ses banquiers...
On est un peu coincé en France et long vie à la belle Italie chérie
A mon avis, il voyait surtout des lumières dans le tunnel, mais ce n'était pas la sortie, c'était les lumières d'un train arrivant à toute vapeur en sens inverse ....
Comment expliquez-vous la perte de compétitivité ? Pour ma part, je pense qu'à force de faire peser les charges sociales et fiscales sur ceux qui prennent des risques (salariés du privé hors grosses boîtes, entrepreneurs, jeunes sans "réseau" etc.) au profit des insiders (salariés à statut, Ponzi Papy's, fonctionnaires, détenteurs de rente de situation...) on perd non seulement de la compétitivité coûts mais aussi hors coûts (découragement de l'investissement et de l'innovation)
Le seul point où je diverge avec vous : la progressivité de l'impôt sur le revenu, mais nous nous sommes déjà pris la tête à ce sujet ...
Sur la progressivité de l'impot, vous connaissez mes références : les droits de l'homme et ludwig von Mises. Ceux qui sont pour la progressivité se réfèrent à Marx et Engels (manifeste du parti communiste). Les références logiques et morales sont plutôt (entièrement) de mon côté ...
La France a VOTE pour ce modèle économique. Les politiques n'ont ni la capacité ni la volonté de changer quoi que ce soit, la preuve en est, la moindre réduction s'apparentant au charges sociales (retraite, pensions, santé, éducation, etc...) fait sursauter la population.
Le socialisme est une plaie pour l'économie.
@ Bastien: oui les marchés sont fous!!!
@ john galt: l'épargne des Américains est de 4% des revenus disponibles (contre 15% en France).
Après évidemment qu'il faut relativiser tous ces chiffres. Tous les Européens n'épargnent pas. De même, tout dans la dette n'est pas mauvais (faut relativiser les chiffres bruts): une partie de la dette (notamment celle des entreprises) est de l'investissement....
Personnellement je me l'applique : une partie de mon Epargne est liquide pour payer les hausses certaines de mes impôts ...
Vous confondez le taux d'épargne des américains avec leur patrimoine. Le patrimoine financier des américains était évalué en 2010 à environ 45 000 milliards de dollars ...
La dette reste de la dette, que ce soit pour financer de l'exploitation ou de l'investissement.
quand à l'ampleur de la crise, vous ne comprenez pas qu'on la relativise dans le sens de la minimisation, justement ! vos calculs comptables ne correspondent pas à la réalité : l'épargne des européens n'est pas investie principalement en dettes étatiques, et on ne peut rapprocher ces 2 chiffres car on ne peut pas voler l'épargne des uns pour renflouer les dettes des autres. Voilà pourquoi la situation en europe est très grave, car les déséquilibres internes ne peuvent se résoudre par des transferts, à la différence d'un pays. cad que vous pouvez forcer un parisien à payer ad vitam eternam pour les corses ou les antillais, mais vous ne pourrez jamais faire de même entre les allemands et les grecs (ou nous) donc la crise finira par faire exploser l'europe, et plus on attends, plus cela fera mal ... relativisez si vous voulez, mais réfléchissez à quels mécanismes votre relativisation fait appel ...
Pour des pays européens vieillissants, cela va poser des problèmes difficilement solubles dans le temps et je pense que nous allons rater la 3ème révolution industrielle.
Concernant les motivations de l'épargne, c'est à dire le choix de reporter dans le temps la consommation de ses revenus, l'approche de Ricardo Friedman a largement été remise en cause. Elle ne prend pas en compte la diversité agents économiques et donc des raison qui poussent à l'épargne. A 25 ans on épargne pas pour les mêmes raisons qu'à 40 ans ou qu'à 60 ans. Enfin, Friedman fait encore partie des économistes qui pensent que l'homme est un pur "homo economicus", qui réagit en manière économique de manière purement rationnelle et universelle. ça n'est évidemment pas le cas.
En tout cas je remercie La Tribune pour cet espace de débat citoyen. Merci aussi @ Henri et John Galt. La confrontation d'idées est source d'enrichissement
La situation actuelle en Europe ressemble à celle d'un sous marin à 1000 mètres de profondeur ou s'est déclaré une brèche non colmatable.
Nous sommes aussi des êtres de passion et d'émotion (et des animaux gouvernés par des pulsions parfois !)
Et bien que je sois "capitaliste anarchiste" comme dirait mon Jojo, j'espère que le capitalisme n'est pas l'horizon indépassable de l'humanité !