Pourquoi la crise européenne n'est pas terminée

Trois risques majeures planent sur la zone euro et menacent de faire revenir avec une grande vigueur la crise européenne à la rentrée.
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Les jeux olympiques, les vacances estivales et les propos, finalement jugés rassurrants, de Mario Draghi ont offert aux marchés et aux Etats de la zone euro une pause dans la crise de la dette souveraine. Mais il pourrait bien ne s'agir que d'une pause. Et d'ores et déjà, l'automne s'annonce mouvementée.

Fébrilité

On s'en convaincra aisément en observant la fébrilité des dirigeants européens qui profitent de ce début de mois d'août tranquille pour se livrer à des grandes man?uvres. Les propos de lundi dernier du président du conseil italien Mario Monti qui a cherché à faire pression sur l'Allemagne pour qu'elle cède du terrain sur le rachat des titres d'Etat par le FESF et le MES en est une preuve évidente, tout autant que ceux de Jean-Claude Juncker, le chef de l'Eurogroupe, qui a voulu relativiser les effets d'une sortie de la Grèce de la zone euro ou encore de cette information du Wall Street Journal voici quelques jours qui croyait savoir que le FMI était favorable à une nouvelle restructuration de la dette hellénique (à l'exception évidemment que celle que détient le fonds lui-même).

Les trois grands risques de la rentrée

C'est qu'en réalité, trois épées de Damoclès, pour le moins, continuent à peser au-dessus de la zone euro. Et qu'en septembre, elles pourraient bien venir à nouveau saper la fragile confiance qui règne ces jours-ci sur les marchés.

Karlsruhe

La première de ces épées est peut-être la moins dangereuse, mais elle risque d'occuper durant les dix premiers jours de septembre les esprits et rendre plus d'un opérateur et d'un politique très nerveux : c'est la décision attendue de la Cour constitutionnelle allemande de Karlsruhe sur le MES et le pacte budgétaire le 12 septembre prochain. Bundestag et Bundesrat ont eu beau adopté avec une majorité des deux tiers les deux textes le 30 juin, ils ne sont toujours pas promulgués par le président fédéral Joachim Gauck qui attend l'avis de la Cour. Celle-ci s'est déjà montrée très critique vis-à-vis de la stratégie du gouvernement fédéral et a déjà en juin exigé désormais une plus grande participation active du Bundestag à la politique européenne allemande, à la grande fureur de Mario Monti. Il est peu probable que Karlsruhe empêche in fine la promulgation des deux textes, mais elle fixera des conditions qui seront très observée. Il ne s'agira certainement pas d'un blanc-seing, car, à la surprise générale, les juges en rouge se sont donnés deux mois pour observer le texte. Et si Karlsruhe estime que les droits du parlement n'ont pas été respectés, nul ne sait quels peuvent être les conséquences d'une telle décision. Or, le temps presse : sans le Mécanisme européen de Stabilité et ses 500 milliards d'euros de fonds potentiels, l'Europe peine à disposer d'un outil pour faire face à la crise. D'autant plus que beaucoup estiment que le MES dans sa disposition actuelle est, de toutes façons, insuffisant.

La Grèce

La deuxième épée de Damoclès est récurrente. C'est celle de la situation en Grèce. On la croit disparue et elle revient toujours, faisant de la gestion de la crise un travail de Sisyphe. Certes, fin juillet, la Troïka composée du FMI, de la BCE et de la Commission, a soudainement applaudi les « efforts » d'Athènes. Mais ce changement brusque de vision, après plusieurs semaines de tensions et de déceptions, est lui-même suspect. En réalité, la situation apocalyptique de l'économie grecque laisse peu d'espoir à la stratégie définie par l'Europe et le FMI d'un retour rapide par des économies drastiques à des finances publiques saines, puis à la croissance. La succession de plans de rigueur semble n'est guère utile : ce qui en est appliqué ruine encore l'économie grecque. La logique du sauvetage de la Grèce a échoué et, à la rentrée, il faudra bien le reconnaître. C'est bien ce qu'a reconnu S&P mardi en abaissant encore la notation hellénique. L'agence s'attend à une contraction du PIB de 10 à 11 % en 2013 et 2014. Autrement dit, tout le plan européen est désormais utopique.

L'ennui, c'est que l'Europe manque de stratégie alternative sur la Grèce. La seule issue semble désormais être une sortie de la zone euro afin de redonner de l'air à l'Etat hellénique et à l'économie. Mais les conséquences de ce mouvement sont incalculables. A la rentrée, les spéculations sur un tel événement ne manqueront donc pas de revenir, comme cela a été le cas avant les élections du 17 juin. Et on se souvient de l'inquiétude qui régnait alors sur les marchés ! Car le danger restera le même : celui d'une contagion aux grandes économies du sud de l'Europe, Espagne et Italie.

Le risque italien

Et c'est là la troisième et dernière épée de Damoclès, la plus dangereuse. Alors que la situation espagnole demeure plus que préoccupante et est loin d'être réglée, l'état de l'Italie inquiète de plus en plus. La détente actuelle sur les taux ne dissipe pas le danger : la récession dans la Péninsule rend la consolidation budgétaire difficile et pourrait saper encore un peu la confiance et donc peser sur les taux italiens. D'où les pressions de Mario Monti pour que le MES et la BCE achètent des obligations d'Etat italiennes (et espagnoles) afin de réduire une prime de risque qu'il juge injustifiée. C'est du reste sur cette action elle-même que l'attention des marchés est actuellement focalisée : les effets des déclarations de Mario Draghi la semaine passée le prouvent assez. L'ennui, c'est que cette opération fait grincer beaucoup de dents dans la partie nord du continent. La Finlande et, peut-être les Pays-Bas (mais des élections y sont prévues à l'automne), refuse d'accepter un tel rachat par le FESF ou le MES et leur accord est indispensable. Concernant la BCE, l'atmosphère est chauffée à blanc en Allemagne comme jamais sur cette question. Tous les journaux dénoncent désormais à longueur de colonne la volonté de la BCE d'intervenir. La Bundesbank a sonné la charge, comme à son habitude. Mario Draghi va donc prendre un risque en intervenant : celui d'aggraver le fossé entre le nord et le sud du continent. Or, sans intervention du FESF et en l'absence du MES, la BCE devra acheter massivement des titres pour être efficace. D'autant que, comme toujours, les marchés vont tester sa détermination. Des tensions politiques majeures pourraient suivre. Si Angela Merkel semble pouvoir mettre un peu d'eau dans son vin, elle ne pourra pas, à un an des élections fédérales et compte tenu du poids croissant du Bundestag, passer outre son opinion publique et sa majorité. De façon générale, la lassitude des élites allemandes face à la crise et à l'euro est un élément qui risque de peser sur la gestion de la crise. La BCE sera donc sous le feu des critiques. Or, toute dissension inter-européenne est perçue comme un aveu de faiblesse par les marchés et entretient la crise.

Commentaires 54
à écrit le 11/08/2012 à 13:26
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La crise n'est pas finie car on entend dire que plusieurs pays pourraient sortir de l'euro, soit la zone sud. Coût total 1 150 milliards... à expliquer dont 385 milliards our l'Allemagne, ce qui porterait sa dette à plus de 100% faisant sauter son tr...

à écrit le 10/08/2012 à 14:54
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Imaginons un instant que nous ayons affaire au diable qui veut dévaster la société par sa malfaisance. Voyez en Europe du Sud le résultat du chaos des finances publiques? 50% de chômage chez les jeunes et la fuite des capitaux. Nous devons poursuivre...

à écrit le 10/08/2012 à 13:03
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Resumons ... la sinistrose au mois d aout eh ben

à écrit le 10/08/2012 à 10:00
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moralité, les jeunes, les talents et les créateurs d entreprise ont tout interet à quitter la france et cette europe le plus vite possible...Car tout est fait pour entretenir le niveau de vie ponzi à crédit, initié par les boomers...l'immo en est l...

le 10/08/2012 à 14:50
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J'ai aussi constaté la même chose... et même pire les socialistes dévastent et les jeunes sont éliminés, c'est l'Europe du Sud! Quand fera-t-on un procès aux politiciens? Ce qu'ils fabriquent est un enfer... nous avons affaire à l'oeuvre du diable! I...

à écrit le 10/08/2012 à 0:03
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Très juste: les socialistes n'ont jamais rien fait de positif, ils n'ont jamais créé d'emplois, ils n'ont jamais résorbé la pauvreté, en revanche ils ont fait beaucoup de dette et se sont prélassé dans les palais, et même pire, ils dévastent des pays...

le 10/08/2012 à 0:32
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Meme un jeune militant boutonneu UMP n aurait pas eu l audace ( ou l ignorance) d ecrire de telles inepties !

le 10/08/2012 à 1:06
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Au cours des 30 dernières années en France c'est plus la droite qui a creusé les déficits et par ailleurs aux Etats-Unis les études démontrent également que ce sont les démocrates qui ont mieux géré le pays que les républicains sur les 50 dernières a...

le 10/08/2012 à 9:39
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Juste un petit bémol à vos propos, dans cet alourdissement de la dette due à la droite, combien d emplois à vie ont créés les régions ( à gauche à 70 %), durant ces 5 dernières années ... 300 000 !!!!! Les rues ont intérêt à être propre avec parfois ...

le 10/08/2012 à 11:18
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les droitees européennes ont été de bonnes gestionnaires jusqu'à la fin des années 70. Depuis il m'est désagréable de constater (il y a pléthore de données statistiques pour cela) que les partie néoconservateurs ont été une catastrophe et que les par...

à écrit le 09/08/2012 à 23:40
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Eh oui un bon ministre est un bon sinistre!

à écrit le 09/08/2012 à 23:36
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Dans la fable de la cigale et de la fourmi, la cigale est en lutte avec la fourmi. Qui dit que la fourmi n'est pas capable de gnaquer? finalement, nous avons l'endettement de l'Etat en parallèle de l'épargne de la population, avec en particulier les ...

le 10/08/2012 à 0:08
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Une cigale qui s'est shootée à l'acide formique ...

le 10/08/2012 à 14:58
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La cigale a pétuné sous les catalpas! Le gros bary lunéteux est un coprolithe mucilagineux de type brejnev... tout pour moi et les autres dans la misère!

à écrit le 09/08/2012 à 22:21
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Pouquoi ecrire "menace". Ce n'est pas une menace mais une certitude. La BCE est sous controle de l'Allemagne, qui fait une guerre economique a l'Europe, et veux tirer les marrons du feu pout continuer la croissance chez, eux, La Grece est a mettre a ...

le 10/08/2012 à 0:14
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parce que les français sont des naïfs, ils ne comprennent pas que c'est les allemands qui dirigent la BCE pour leurs intêrets, arrêtons d'acheter allemand et leur économie va ralentir très vite.

le 10/08/2012 à 0:36
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Vous l avez dit ils sont naifs et pensent que c est mieu d acheter allemand ou coreen ou chinois, ils scient la branche...

à écrit le 09/08/2012 à 22:15
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Les boomers sont forts avec leur croissance à crédit et leur Europe sous-marin!

à écrit le 09/08/2012 à 22:12
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Incroyable le nombre de fautes de français que contient ce texte... parfois même pénible à lire.

à écrit le 09/08/2012 à 21:06
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Faut pas s'inquiéter; Les Français paieront les nouvelles taxes à venir sans sourciller afin de renflouer l?Italie.

à écrit le 09/08/2012 à 19:37
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Quand je pense rentier, je ne peux que voir une égocentrique qui accumule la production d'une force de travail avec le facteur temps qui le multiplie par un pourcentage. Arrêtons tout ce qui empêche à la monnaie de circuler le plus rapidement possib...

le 09/08/2012 à 22:52
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Et concrètement, il faut faire quoi pour enlever ces blocages ?

à écrit le 09/08/2012 à 19:07
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Pn nous promene depuis maintenant 5 ans il y a de largent pour la guerre et les militaires mais on donne 24 euros par mois poir le smic

à écrit le 09/08/2012 à 18:34
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Tant que l'immobilier français continue à grimper, tout va pour le mieux, si on achète des cages à lapins pour 400 000 euros à Paris, c'est qu'on a du blé, non ?

le 09/08/2012 à 19:20
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Espérant que les chinois nous rachètent l'immobilier comme il rachète certain vignoble!

le 09/08/2012 à 19:30
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Eh oui c'est un système corrompu qui n'a aucun soucis de l'intérêt général...

le 09/08/2012 à 22:18
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Prenez par exemple, un bac+5 qui se retrouve contre son gré dans l'enseignement, il touche 1200 net... faut pas s'étonner que les gens aillent dans la rue et fassent la grève.

à écrit le 09/08/2012 à 17:10
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Drôle de titre, qui a bien pu penser que la crise de la zone euro était ou allait se terminer bientôt? En Italie le président du conseil d'administration Mario Monti "je rappelle qu'il n'a pas été élu" voit la sortie du tunnel pour bientôt.

à écrit le 09/08/2012 à 16:25
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l'auteur de cet article est tellement obsédé par Monti et l'Italie qu'il oublie la sévère crise espagnole...

à écrit le 09/08/2012 à 16:22
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Les jeunes générations ont tout intérêt à fuir l'Europe. Qui veut encore entreprendre avec un système fiscal pareil (ISF cerise sur le gâteau en France ) ? En France la réussite déchaine la haine. Quand on a quatre sous il faut raser les murs.

le 09/08/2012 à 16:37
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L'Europe reste la première économie du Monde, quand que vous en disiez. Non, il ne faut pas fuir, mais rester et se retrousser les manches pour que nous puissions continuer à jouer un rôle, tant économique que politique. L'Europe a d'incroyables atou...

le 09/08/2012 à 16:45
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Vous voulez rire, ce qu'il faut c'est conduire de politiques de développementne fait qu'endetter pour rien et démolir l'activité. C'est un système devenu fou qui perd le sens de l'humanité et du progrès. Cette europe doit être performante et elle doi...

le 09/08/2012 à 16:46
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Et oui, on n'aime pas les rentiers qui vont nous laisser un champ de ruines, quand eux ont connu les 30 glorieuses. Facile ensuite de fustiger la ranc?ur de toute une génération contre celle des boomers.

le 09/08/2012 à 17:27
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les boomers ont bosses pour moderniser ce pays (pas la gene des loisirs,rtt,amusement)on vit bien au maroc nous

le 09/08/2012 à 17:28
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Je n'ai autour de moi que des gens qui ont été martyrisés (précarité, chômage, bas salaire) et sortis du système éducatif français. En parallèle ceux du public paressent. Je crois que le sentiment de rancoeur ne peut qu'être exacerbé quand on voit co...

le 09/08/2012 à 17:47
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"les boomers ont bossé pour moderniser le pays". Mais oui, retraite anticipée à 55 ans à un niveau de pension bien plus haut que la hauteur de cotisations, un plein emploi permettant de sélectionner des métiers "tranquilles" et bien payés, peu de vie...

le 09/08/2012 à 17:50
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Les paresseux du public : que c'est caricatural ! et les bosseurs du privé ? Mais bien entendu mon cher ! Je connais des gens qui ont de la conscience professionnelle dans le public et je connais aussi des gros fainéants dans le privé, pour ma part.

le 09/08/2012 à 18:05
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...

le 09/08/2012 à 18:28
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Gabin a perdu son sens légendaire de la répartie depuis qu'Audiard ne lui écrit plus ses dialogues ?

le 09/08/2012 à 22:13
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D'aileurs ni la droite, ni la gauche n'ont jamais amélioré le sort de la population et encore moins celui de l'emploi... c'est un système cynique qu'ils ont mis en place. Et voyez leur résultat avec l'explosion de leur Europe foireuse. On a encore du...

à écrit le 09/08/2012 à 16:17
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cet article oublie juste l'essentiel : le risque de l'Espagne C'est bizarre mais tout le monde s?inquiète en ce moment un peu plus pour l'Espagne ( jamais l'écart de taux entre l'Italie et l'Espagne n'a été aussi grand d'ailleurs), que vous ne menti...

le 09/08/2012 à 16:42
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Il semble que l'espagne soit effectivement victime d'un problème bancaire, qui serait dû aux actifs toxiques, il en reste encore probablement beaucoup, mais maintenant on parle de défiance dans la capacité à soutenir la dette. Et pire on atteint 50% ...

à écrit le 09/08/2012 à 16:03
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Ne pourrait-on pas incriminer ce système Européen pour ce qu'il détruit la société par le chômage de masse, en particulier celui des jeunes. Nous avons des diplômes qu'on refuse d'employer, c'est un système consternant qui consiste à spolier systémat...

le 09/08/2012 à 16:42
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Bill, n'accusez pas l'Europe des maux dont elle n'est pas responsable ! Le chômage des jeunes n'existe pas en Allemagne. Il est essentiellement dû au droit du travail français qui privilégie les titulaires de postes au détriment des stagiaires...

le 09/08/2012 à 18:32
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Faut cracher la Valda jusqu'au bout mon Yves : les insiders se sont bétonnés un joli petit statut protecteur (ceinture, bretelles, parachute...) au détriment des outsiders, tout ça avec la complicité des syndicats rouges et sous la houlette des énarq...

à écrit le 09/08/2012 à 15:02
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Errare humanum est, perseverare diabolicum....

à écrit le 09/08/2012 à 14:43
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Hors de la zone Asie, point de salut, l'Europe continent des rentiers et des assistés à crédits, Etats Unis se latinisent pour ressembler à l' Amérique Latine ( espèce de mezzogiorno mélangé avec un taux de violence d'un état en guerre ), peut être l...

le 09/08/2012 à 15:13
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Je ne suis pas si sûr que la zone Asie soit complètement sécurisée...

le 09/08/2012 à 15:30
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a part que l asie se developpe actuellement grace aux USA et l europe. S ils perdent ces 2 marches, leurs economies s effondrent.

le 09/08/2012 à 19:01
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Ils disposent de leur propre marché, il ne faut pas l'oublier. Les population chinoises et indiennes à elles seules représentent la moitié de la planète. Sans oublier la Russie qui disposera dans quelques années du PIB par habitant le plus important ...

à écrit le 09/08/2012 à 14:23
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Il faudra bien tôt ou tard que la BCE (ou le FESF ou les MES), rachète des obligations d'état italiennes et espagnoles. Même si l'Allemagne ne le veut pas, elle finira par rentrer elle aussi en récession si on reste à tergiverser trop longtemps (la z...

le 09/08/2012 à 14:47
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Avec quel argent? Vous ne comprenez pas que l'Europe perd son crédit et que l'on soupçonne les Etat d'être conduits à l'insolvabilité, donc à la spoliation des populations. C'est bien ce que l'on fait quand on augmente les impôts tous azimuts. Ce que...

à écrit le 09/08/2012 à 14:06
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Peut-être devriez-vous revoir votre orthographe avant de publier un article : vous gagneriez en crédibilité...

à écrit le 09/08/2012 à 13:58
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On nous dit aussi que l'Espagne a un petit soucis: la fuite des capitaux hors de la zone euro a commencé. Le laxisme fait son oeuvre diabolique de destruction massive. On nous dit dans la presse que ce pays a déjà perdu au titre de 2012 la bagatelle ...

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