Rome revoit à la baisse ses prévisions de croissance

Pour cette année, le gouvernement italien table sur un recul de 2,4% de son PIB, soit 1,2 points de moins que ce que prévoyait une estimation préalable.

latribune.fr

20 Sept 2012, 18:39

Vent de pessimisme en Italie. Le gouvernement du pays table désormais sur un recul du PIB de 2,4% cette année et de 0,2% l?an prochain. Auparavant, il misait sur un repli de 1,2% en 2012 et de 0,5% l?année suivante. Des prévisions qui avaient été jugée trop ambitieuses par des économistes. Dès le mois de juin, les analystes du lobby Confindustria annonçaient qu'ils tablaient pour leur part d'un recul du PIB de 2,4% cette année.

Plombée par la crise de la dette en Europe, la troisième économie de la zone euro est entrée officiellement en récession au quatrième trimestre 2011. Cette année, aucune amélioration n'était à signaler. Au deuxième trimestre, le produit intérieur brut italien a ainsi reculé de 0,7%.

Commentaires 7

Deutscher Michel à écrit le 21/09/2012 à 6:11

Signaler

L'Italie c'est ou? En tant qu'allemand je me dis qu'après tout l'Allemagne peut quitter l'UE si bon lui semble. Pour le moment, grâce a nôtre excédent de la balance commerciale de 15 Milliards PAR MOIS et ceci depuis plus de quinze ans, nous profiton...

Réponse de Machiavelli le 21/09/2012 à 7:49

Signaler

@ Deutscher Michel, La disparité des compétitivités à l'intérieur de l'Union Monétaire est surtout due à des facteurs naturels et immuables (taille du marché intérieur, position géographique, topographie, climat, ressources et richesse naturelles (ma...

Réponse de Photoscope le 21/09/2012 à 8:51

Signaler

@Deutscher Michel : profitez-en bien rapidement, parce que çà risque de ne pas durer ! Vous êtes dans le même bateau que nous, il commence à y avoir des signes discrets mais de plus en plus nombreux de problèmes apparaissant en Allemagne. En cas de n...

Pierre à écrit le 20/09/2012 à 23:17

Signaler

Rome n'est plus dans rome... si je voulais acheter ce que je veux, je ne peux pas l'avoir. Acheter des plaques débiles en noir ça n'est pas l'exppression de soi, en 2 choses. On a l'impression d'être un numéro, certes le sien, mais quelconque. On peu...

marie210917 à écrit le 20/09/2012 à 19:42

Signaler

Quel sera donc le prochain pays à sombrer officiellement (et non plus officieusement) dans la récession ? c'est NOUS

Réponse de chris le 20/09/2012 à 21:17

Signaler

Tout à fait Monsieur : Hollande compte embaucher dans les collectivités locales, dont on a du mal à maîtriser les effectifs, pour pallier les destructions d'emplois privés. Car celui ci va au moins dans les 2 ans qui viennent décliner. Moralité on ... Tout à fait Monsieur : Hollande compte embaucher dans les collectivités locales, dont on a du mal à maîtriser les effectifs, pour pallier les destructions d'emplois privés. Car celui ci va au moins dans les 2 ans qui viennent décliner. Moralité on veut atténuer la crise grâce à la fonction publique, donc plus de déficit alors que la dette augmente. En plus la dégradation de Moody's nous pend au nez et une éventuelle hausse de l'OAT aussi. De toute façon Hollande (la droite aurait fait pareil) s'est enfermé avec cette histoire de pacte européen et de retour à l'équilibre. Compte tenu de la croissance 0, atteindre 3% va être très difficile en 2013 et risque encore d'aggraver la crise. Plusieurs économistes, y compris des libéraux, ont alerté sur le fait que le retour à l'équilibre en 2017 ne serait pas sans conséquence sur le taux de chômage qui atteindrait 11% en 2015 et plafonnerait à ce niveau là jusqu'à la fin du mandat d'Hollande. En gros on est coincé par l'europe d'un côté et par les agences de notations de l'autre. A moins d'un retour de la croissance aux usa, qui relancerait l'europe et la chine, je ne vois pas comment, dans les années qui viennent, la croissance pourrait repartir, surtout en Europe (les pays du Sud en ont encore pour 10 ans de purge tellement les problèmes sont immenses, surtout en Espagne). Je rappelle en plus qu'on exporte de moins en moins, donc même un redémarrage des autres pays ne nous aiderait qu'un peu. La croissance française est basé sur la consommation essentiellement depuis 20 ans, or avec l'augmentation des impôts qui se profile avec cet objectif de réduction des déficits publics, je ne vois pas comment les ménages pourraient dépenser plus. Sans compter un autre truc qui nous pend au nez: la baisse des prix de l'immobilier. Pour l'instant ça tient grâce aux étrangers et à la pénurie, mais si les taux d'intérêts remontent, les ménages ne pourront plus emprunter autant. Sans compter tous les avantages qui disparaissent, je pense qu'on va assister à la fin du cycle de hausse (sauf à Paris) concernant l'immobilier, surtout si la crise s'aggrave et perdure. On a connu le phénomène à partir de 1990 (l'immobilier ne s'est redressé qu'en 1997), je ne vois pas pourquoi la bulle immobilière n'exploserait pas à nouveau car la conjoncture est pire qu'au début des années 90. Sans doute il n'y aura pas d'écroulement à l'époque, mais un sévère ajustement de 15 à 20% d'ici quelques années, c'est plus que probable. Moralité on va dans le mur si on continue comme ça, on décline lentement, mais sûrement.

Prévisible à écrit le 20/09/2012 à 19:20

Signaler

A méthode identique appliquée aux pays en difficultés, résultat identique ! Ou qu'on voudrait l'effondrement de l'économie de ces pays, qu'on ne s'y prendrait pas autrement !

Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation.

Union européenne

Rome revoit à la baisse ses prévisions de croissance

Newsletter - La Tribune 12h