Récession, chômage, dette, rigueur... ce que prévoit Athènes pour 2013

Comme la France trois jours plus tôt, le gouvernement grec a lui aussi présenté son avant-projet de budget pour 2013. Au programme : nouveaux efforts budgétaires mais aussi nouvelle récession et nouvelle explosion de la dette. De sombres perspectives résumées en 5 chiffres.
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Au tour d'Athènes de présenter son projet de budget pour 2013. Celui-ci s'annonce des plus serrés. Tour d'horizon en 5 chiffres clés.

? Le PIB reculerait de 3,8% en 2013. La Grèce entrerait dans sa sixième année de récession. Athènes table toutefois sur une amélioration puisqu'elle attend un recul du produit intérieur brut de 6,5% pour l'année en cours.

? Dette : 179,3% du PIB, soit 346,2 milliards d'euros. Cela représente quasiment 10 points de plus que celui prévu pour 2012 (169,5%). A lui seul, le paiement des intérêts engloutirait 8,9 milliards d'euros, soit 4,6% du PIB. Un niveau moins pire que pour l'année en cours, pendant laquelle les intérêts de la dette pourraient pèser 5,8% du PIB, selon ces projections. L'amélioration relative s'explique par le ralentissement de la récession prévu par Athènes pour l'an prochain.

? taux de chômage prévu en 2013 : 24,7%.  Ce niveau représente plus du double de celui de 2010, lorsque démarrait la crise de la dette dans le pays. Pour 2012, le gouvernement prévoit que 23,5% de la population active sera au chômage.

? 7,8 milliards d'euros d'économies budgétaires prévues pour 2013, soit plus de la moitié des coupes exigées par les créanciers du pays. Afin de réduire le déficit budgétaire à 4,2 % du PIB, les nouvelles mesures de rigueur prévues portent surtout sur les retraites. Là, les économies devraient permettre de dégager 3,8 milliards d'euros. Le gouvernement Samaras est actuellement en train de négocier le report de l'âge de la retraite à 67 ans contre 65 actuellement afin de réaliser jusqu'à 5 milliards d'euros d'économies. Des baisses de salaires dans la fonction publique devraient permettre de dégager 1,1 milliard d'euros.

? 49 milliards d'euros: montant des "sacrifices budgétaires" déjà consentis par les Grecs depuis le début de la crise en 2010, et mis en avant par le ministre-adjoint des Finances, Costas Staïkouras, dans un communiqué.

Commentaires 7
à écrit le 02/10/2012 à 8:33
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Quand va-t-on voir les choses telles qu'elles sont et non telles qu'on voudrait qu'elles soient? pourquoi persévérer dans cette attitude qui ne peut mener qu'à la faillite des pays? Quel Dieu (ou quels interets ?) croit-on ainsi servir? Il faut admet...

à écrit le 02/10/2012 à 7:10
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Burn out pour les grecs.

à écrit le 02/10/2012 à 1:40
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La disparité des compétitivités à l'intérieur de l'Union Monétaire est surtout due à des facteurs naturels et immuables (taille du marché intérieur, position géographique, topographie, climat, ressources et richesse naturelles (matières premières), t...

à écrit le 02/10/2012 à 1:39
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Depuis environs 18 ans l'Allemagne a un excédent de la balance commerciale de 16 Milliards PAR MOIS en moyenne. Excédent réalisé principalement en Zone Euro et grâce à l'endettement des pays importateurs de biens allemands (y compris l'armement pour ...

à écrit le 01/10/2012 à 22:14
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PERSONNE NE VOIT QUE CETTE EUROPE N EST QU UNE GIGANTESQUE ESCROQUERIE POUR LES PEUPLES OUVREZ LES YEUX !!! LES BANQUES SE SERVENT A VOLONTE A LA BANQUE CENTRALE EUROPEENNE A TAUX ZERO ET PRETENT AUX ETATS ENDETES JUSQU AU COU A 6-7-8- ET PLUS - DU V...

à écrit le 01/10/2012 à 19:59
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Comment ce pays peut continuera supporter le DM comme monnaie ? Pardon l'Euro !

à écrit le 01/10/2012 à 19:27
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c'est horrible ....

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