Merkel sur l'union bancaire : "la qualité devait passer devant la rapidité"

Dans la nuit de jeudi à vendredi, au terme du sommet des dirigeants européens à Bruxelles, la chancelière allemande a expliqué que la mise en place de la supervision bancaire prendra "du temps" et non "un ou deux mois".
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Angela Merkel s?est félicitée d?être arrivée à ses fins. Alors que la France était favorable, depuis le mois de juin, à la mise en place d?un mécanisme de supervision bancaire début 2013, Berlin a finalement obtenu une mise en place progressive du dispositif.

Au terme du sommet des 27 pays membres de l?Union européenne dans la nuit de jeudi à vendredi, la chancelière allemande n?a pas manqué de s?en féliciter. "Nous avons toujours dit que la qualité devait passer devant la rapidité", le but étant "une supervision bancaire digne de ce nom", a-t-elle déclaré en conférence de presse. Puis de préciser que cette supervision bancaire "ne pourra entamer son travail dans la pratique [qu?au] 1er janvier", et "sera mise en place dans le courant de l'année 2013".

"Il n'était pas possible d'aller plus vite"

Pour éviter de faire passer cette concession comme le résultat d?un cavalier seul de l?Allemagne, elle argue que Mario Draghi, le président de la BCE, "nous a dit que cela prenait un certain temps pour mettre en place" une telle supervision. En résumé, à ses yeux, "ce n'est pas une question d'un ou deux mois", a-t-elle renchéri.

De son côté, François Hollande s?est lui empresser de confirmer les dires de son homologue. "L'Europe ne prend pas du retard, elle prend de l'avance par rapport à ce qu'elle avait elle-même fixé comme agenda", a-t-il lâché. Selon lui, "il n'était pas possible d'aller plus vite".

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