Après le Grexit, le Brexit : après la tragédie, la farce

La crainte d'une sortie du Royaume-Uni de l'Europe refait surface, rappelant la crainte du "Grexit" de juin dernier. Mais la comparaison pourrait n'être que linguistique.
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C'est le nouveau néologisme à la mode dans les milieux financiers et politiques, «Brexit». Une salade linguistique assez surprenante issue de «Grexit», lui-même désagréable mélange de «Greece» (Grèce) et «Exit» (sortie), cette fois agrémentée du B initial de «Britain», Grande-Bretagne. On tremble de voir arriver sur nos écrans et nos journaux les futurs «Spexit», «Itexit» ou, pire, «Frexit», avant le niveau ultime de la crainte universelle, «Gexit»...

Spectre de Grexit

Car depuis Grexit, ces affreux concentrés linguistiques traînent avec eux un cortège apocalyptique capable d'effrayer jusqu'aux adeptes les plus affirmés des sombres prédictions mayas (ou autres). Grexit avait en effet été «inventée» pour faire frémir à l'idée d'une éventuelle victoire de Syriza, la coalition de la gauche radicale, lors des élections helléniques du 17 juin dernier. Chaque analyste y est alors allé de son scénario plus ou moins catastrophe sur les conséquences d'une sortie de la Grèce de la zone euro. Pour la Grèce, pour la zone euro et pour le monde. La peur avait fait son ?uvre et la Nouvelle Démocratie, ce même parti qui, en 2002, avait organisé le trucage des comptes grecs, avait dépassé Syriza le 17 juin, au grand soulagement de tout ce que l'Europe compte de dirigeants, de fonctionnaires et d'observateurs éclairés.

Situation habituelle

Voici donc à présent Brexit. Malgré les efforts de nombre de commentateurs, il peinera cependant à faire aussi peur que son prédécesseur. Du reste, sa naissance même est plus une farce qu'une tragédie. L'idée de «Brexit» est né du coup de colère d'Angela Merkel en une du Financial Times contre David Cameron concernant le futur budget de l'Union européenne. Downing Street ne veut pas entendre parler d'augmentation de sa contribution, la chancellerie est agacée de la mauvaise volonté londonienne. Soit. C'est exactement la même situation à chaque négociation. Pas de quoi s'effrayer. Pour mémoire, le Royaume-Uni, tout autant que la République tchèque, n'a pas signé le pacte budgétaire en mars dernier. Pourtant, comme nous l'ont expliqué les responsables politiques français, premier ministre en tête, ce pacte est la pierre angulaire de l'Europe de demain. Et l'on a alors point parlé de «Brexit».

Angela Merkel mal placée pour les leçons

On pourrait ajouter qu'Angela Merkel est assez mal placée pour donner des leçons sur ce point au premier ministre britannique, elle qui a gelé la proposition de la commission sur le budget de l'UE et qui a imposé son calendrier sur l'union bancaire. Et nul n'évoque pour autant l'imminence d'une «Gexit» Une telle volonté de détourner l'attention étonne presque de la part d'une chancelière habituée à des mouvements tactiques plus subtils.

Sortie négociée

Mais admettons. Admettons que cette querelle débouche sur la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne. Ce serait certes une première, un précédent. On conçoit le danger: voir l'UE se déliter au fil des mécontentements. La République tchèque, avec ses penchants souverainistes et désormais avec ses néo-staliniens à 20%, pourrait suivre et puis, pourquoi pas?, la Suède qui ne mâche pas ses critiques. Et puis finalement, la gangrène pourrait atteindre la zone euro... Et Brexit deviendra Grexit... Ce scénario est plus que peu crédible. Le traité de Lisbonne, ersatz du traité constitutionnel, a prévu explicitement, dans son article 49A une sortie négociée de l'Union. A l'époque, cette disposition n'a pas effrayé les investisseurs. Il prévoit du reste des négociations qui viseraient à réduire les effets négatifs d'une telle sortie.

Londres est déjà loin

Il y a donc fort à parier que ces négociations débouchent sur un partenariat renforcé. Et que le Royaume-Uni ne s'éloigne pas inexorablement de l'Europe. Du reste, on aura bien du mal à éloigner davantage de l'Europe un pays qui dispose d'une dérogation pour demeurer hors de l'euro, qui n'est pas membre de l'espace Schengen, qui n'a donc pas signé le pacte budgétaire, qui mène sa propre politique étrangère et qui protège des dépendances de la Couronne bien utiles pour les évadés fiscaux de l'Union. Certes, Londres est le deuxième contributeur net au budget de l'UE après l'Allemagne. Mais depuis 1984 et le fameux «I want my money back» de Margaret Thatcher, le Royaume-Uni bénéficie d'un rabat sur sa contribution qui est pris en charge par les 26 autres Etats membres. Bref, dehors ou dedans, l'Union survivra évidemment à la sortie d'un Royaume-Uni dont chacun a, depuis toujours conscience qu'il occupe dans la construction européenne une place à part.

Stratégie de diversion

Brexit est donc ce que Mao appelait jadis un «tigre de papier». Il ne rugit guère et n'effraie que ceux qui veulent avoir peur. Tout ceci ressemble à une diversion d'Angela Merkel qui a pourtant bien de la peine à faire oublier que ceux qui, actuellement, rechignent à payer pour l'Europe, ce sont de plus en plus les Allemands...
 

Commentaires 55
à écrit le 24/10/2012 à 13:33
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François Asselineau aurait fait un bon président de la République et aujourd'hui le "Frexit" serait d'actualité !

à écrit le 24/10/2012 à 8:38
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Faire l'Europe? mais avec qui? Les 26 autres pays sont bcp plus eurosceptiques que nous!! Le Royaume-Uni, la République Tchèque, la Suède rêvent déjà d'en sortir!! bientôt ça sera la Hongrie, la Roumanie ou la Pologne qui ont déjà déclaré ne pas voul...

à écrit le 24/10/2012 à 8:36
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Faire l'Europe? mais avec qui? Les 26 autres pays sont bcp plus eurosceptiques que nous!! Le Royaume-Uni, la République Tchèque, la Suède rêvent déjà d'en sortir!! bientôt ça sera la Hongrie, la Roumanie ou la Pologne qui ont déjà déclaré ne pas voul...

à écrit le 24/10/2012 à 8:23
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La France est le second pays contributeur net du budget communautaire (à hauteur de 16,4%, juste derrière l'Allemagne - 19,7%). Cette participation est inscrite dans la loi de finances pour 2011 à hauteur de 19,1 milliards d'euros (Prélèvements sur l...

à écrit le 24/10/2012 à 0:34
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nous aussi on cevrait sortir de l'Europe : ç a a apporté quoi au tringlot de base ? de perdre son emploi et d'engraisser les parasites de fonctionnaires et d'"élus" européens (25 Milliards d" Euros : on pourrait en éponger des déficits avec l'argent...

à écrit le 23/10/2012 à 13:46
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Il y a beaucoup de hargne et même de méchanceté dans les commentaires ; on dirait que c'est la tendance de l'époque en France de ne plus admettre d'autres opinions que les siennes ; arrogance française qui nous fait détester à l'étranger... Pour ce q...

le 24/10/2012 à 0:41
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L' Europe ne sert à rien : tout à fait d'accord avec votre analyse; alors arrêtons de gaspiller 25 Milliards d'Euros par an pour engraisser des politiciens et des fonctionnaires inutiles, sinon véreux, lorsqu'ils utilisent leur poste pour nous impose...

à écrit le 23/10/2012 à 8:30
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Le pire a sans doute été évité, celui où BAe suit en fait la politique du royaume-uni et mets la main sur EADS puis finemeccanica, ayant déjà une part de Saab puis se barre de l'europe pour aller fusionner et rejoindre les états-unis, la laissant san...

à écrit le 23/10/2012 à 0:22
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"au grand soulagement de tout ce que l'Europe compte de dirigeants, de fonctionnaires et d'observateurs éclairés." ... Soulagement, ou déception ? Quant aux anglais, qu'ils quittent l'UE, au moins nous pourrons aller y développer nos entreprises sans...

à écrit le 22/10/2012 à 23:35
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Si demain le UK quitte l´U.E. quelles seraient les consequences pour les autres ???? Zéro, Null. Alors ne nous genons pas. UK raus !

à écrit le 22/10/2012 à 23:35
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Si demain le UK quitte l´U.E. quelles seraient les consequences pour les autres ???? Zéro, Null. Alors ne nous genons pas. UK raus !

à écrit le 22/10/2012 à 23:25
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Un pays qui refuse l´Euro et qui refuse Schengen n´a rien à faire dans l´ U.E. Quand on veut profiter des subventions il faut aussi accepter les "desavantages", du genre passage frontiere sans contrôle ... comme en Suisse.. J´aime beaucoup l...

le 23/10/2012 à 11:11
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Le brillant erudit que voila... En tout cas, quand on voit le bordel que c'est aujourd'hui, on se dit qu'ils ont bien eu raison a l'epoque, de ne pas rentrer dans l'Euro... Ce qui est cher pour le Royaume-Uni, c'est le libre echange au sein de l'unio...

à écrit le 22/10/2012 à 22:55
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le pb de l'europe est cette peur maladive de croire qu'un membre veuille en sortir. Tout membre qui quitterait l'Union serait immédaitement sanctionné par les marchés. Les anglais l'ont bien compris M. Cameron il y a quelques semaines devant son part...

le 24/10/2012 à 13:28
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La France a toujours été un grand pays et cela bien avant la construction européenne. Pendant très longtemps, la France a été la 5ème puissance mondiale sur quasiment 200 pays. Mais plus la construction européenne avance et moins le rayonnement de la...

à écrit le 22/10/2012 à 21:35
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Les racistes anti-anglais ou anti-allemands sont de sortie, on dirait. L'autre est toujours le coupable idéal qui évite d'avoir à se remettre en cause, depuis la nuit des temps.

à écrit le 22/10/2012 à 21:00
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Où est le problème ? Ils ne sont pas dans la zone Euro que je sache...alors bon vent, la paille au cul et l'feu dedans.

à écrit le 22/10/2012 à 20:49
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Parce que les anglais font partie de l'Europe ? Bizarre, ça n'en donne vraiment pas l'impression... Ca ne serait donc pas une grosse perte, voire même plutôt une bonne nouvelle. Et tant qu'on y est, s'il pouvait y avoir un Gexit (Germany Exit), ce se...

le 22/10/2012 à 21:19
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@ Ah Bon ? : Vous avez parfaitement raison. Autant faire une Europe avec des pays médiocres. Quant à l'Allemagne et l'Angleterre hors de l'UE, voici une lourde menace qui pèserait au dessus des intérêts français, surtout si ces dernières venaient à s...

le 22/10/2012 à 21:22
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Autrement dit, une Europe où il n'y aurait que la France des socialistes nationalistes fachos et des socialistes marxistes ! Quel rêve !

à écrit le 22/10/2012 à 20:45
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Nos meilleurs ennemis, suppos des USA, non merci. Impossible de vivre avec les USA, impossible de vivre tout seul, mais qu'est ce qu'il nous enquiquine ! Bref personne n'en veut mais ils arrivent a reste nuisibles.

à écrit le 22/10/2012 à 19:57
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L'Angleterre ne quittera JAMAIS l'Europe, car elle ne pourrait plus lui nuire de l'intérieur.

le 22/10/2012 à 20:10
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Sauf, bien sûr, si son départ provoquait une scission plus globale détruisant la construction européenne.

le 22/10/2012 à 20:14
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comme la sangsue qui colle aux fesses du buffle d'eau..

le 23/10/2012 à 2:19
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@Albion: assez d'accord. Les Anglais ne prennent de toute manière que ce qui les intéresse et s'ils sortent du marché commun (qu'ils n'auraient jamais dû être autorisés à rejoindre selon la doctrine De Gaulle), cela sera un peu plus difficile pour eu...

à écrit le 22/10/2012 à 19:39
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Oui que les anglais partent ! ils sont atlantistes, ils veulent faire partie des USA pas le de l europe ! Pourquoi a t on attendu apres eux, alors qu il etait et est toujours evident ques les anglais ne veulent pas de l europe !

le 22/10/2012 à 19:49
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Pour information, les USA sont largement moins anti-européens que les anglais.

le 22/10/2012 à 19:55
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Les USA ne veulent pas plus des politiciens anglais que nous n'en voulons en Europe. Et pour les mêmes raisons.

le 22/10/2012 à 21:30
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"Pour information, les USA sont largement moins anti-européens que les anglais." Et ... vous avez rêvé ça où, Diabolo..??

à écrit le 22/10/2012 à 19:18
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Je ne voudrais pas faire mon De Gaulle de service, mais, franchement, que faisons-nous avec des gars obsédés par la finance alors qu'elle est en train de couler..?? Pour rappel, le père Al'Faïed, milliardaire, a proposé aux Écossais, début 2009, de d...

le 22/10/2012 à 19:36
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Notez, quand j'y repense, le Général n'était pas si idiot que ça, finalement... Laissez tomber, je suis en phase de raccrochage idéologique. Mais vis-à-vis des Britichs, il n'y a pas à hésiter : ils doivent être HORS EUROPE ! TOUT LE PROUVE.

le 23/10/2012 à 10:02
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Le général connaissait très bien Albion et n'en voulait pas Mais les socialos ont invité les British . Quant aux Ricains (comme aiment à les appeler certains --amicalement ! --) ils n'ont JAMAIS aimé qu'EUX-mêmes . Libre à chacun de vouloir refaire...

le 23/10/2012 à 11:33
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Une belle brochette d'intellectuels ferus d'histoire que yvan et xxx... Votre "anti-anglo-saxonnerie" est risible... Quand aux "ils n'ont JAMAIS aime qu'EUX-memes" & co (comme si la France etait le noble defenseur des opprimes et les francais etaient...

à écrit le 22/10/2012 à 19:05
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Si le RU quittait l'UE, non seulement cela ne changerait pas grand chose mais en plus cela rendrait l'UE plus lisible. Alors OUI, qu'elle s'en aille... de toute façon, elle est déjà un partenaire virtuel.... Bon vent!

à écrit le 22/10/2012 à 18:28
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Avec le spectre du Grexit, les grecques ont recu plein de fric (200 milliards?). Si j'étais Cameron, je ne priverais pas de faire la même chose: foncer dans le tas pour avoir des concessions. Intéressant: peut-être que la pression va finalement être ...

à écrit le 22/10/2012 à 18:27
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Il est tellement tentant de déformer la réalité pour en faire une belle histoire... Le terme "Grexit" vient effectivement d'analystes (Citi) mais n'a pas du tout été inventé "pour faire frémir à l'idée d'une éventuelle victoire de Syriza". Il est a...

à écrit le 22/10/2012 à 18:05
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Ahhh, il manquait une référence à Mao, point saillant de la culture marxiste, pour conclure en feu d'artifice cette brillante analyse. On attend impatiemment une citation bien sentie de Staline ou d'Hitler pour compléter le tableau. Pathétique !

à écrit le 22/10/2012 à 18:00
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Il est vrai lorsqu'on parle de budget, notre François est absent. Il doit se ménager pour affronter le débat sur le déficit de budget français en 2012 (non-coupable) et puis 2013 (faute à Angela, car elle ne veut pas de croissance, d'ailleurs pourquo...

à écrit le 22/10/2012 à 17:16
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Et si ceux qui veulent avancer dans un projet de véritable Union Fédérale Européenne demandaient aux Brits de sortir ? Ce serait gagnant pour ceux qui restent à tous les niveaux !

à écrit le 22/10/2012 à 17:15
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Il me semble que ce serait une excellente chose que les Britanniques quittent l'UE, projet auquel ils n'ont jamais cru, et auquel ils ont adhéré uniquement dans le but d'en influencer au maximum les décisions au maximum. Discutez 5 minutes avec un An...

le 22/10/2012 à 18:15
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Faux ARCHI Faux et moi aussi je parle avec des Anglais (dans le sud il y en plein et très Européen), c'est la dictature Européenne qu'ils refusent, c'est l'idée ridicule que nous sommes tous les mêmes. Ils ont dès le départ (année 70) clairement dit ...

le 23/10/2012 à 2:23
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@faux: je parle de mémoire, mais il me semble que les rosbifs ont rejoint le marché commun en 1973.

à écrit le 22/10/2012 à 17:13
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pas possible, personne ne voit qu'Angela fait tout pour attendre sa réélection en septembre 2013 ??? et dès qu'elle sera réélue, ce sera d'abord dehors la grêce, puis la sortie de l'Allemagne avec l'europe du nord !!

le 22/10/2012 à 17:44
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Quelle clairvoyance, Mr le super diplômé ! En bref, la fin de l'U.E. en 2013. C'est les USA (et leur vassal U.K.) qui vont être contents... Nous (vous...) peut être BEAUCOUP moins, vu ce qui s'en suivra...

le 22/10/2012 à 18:39
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@PM Faut pas polémiquer avec le camarade Galt, il y a trop longtemps qu'il a été lobotomisé.Le propos ci-dessus en est la démonstration.

le 23/10/2012 à 2:25
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@JB38: il a son opinion qui n'engage que lui et qui n'est pas plus idiote que la mienne ou la tienne. L'avenir seul pourra nous dire s'il avait raison ou tort.

à écrit le 22/10/2012 à 16:59
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rendons leur cette autonime que nous payons trop cher !

le 22/10/2012 à 17:12
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la GB est un contributeur net à l'UE ...

le 22/10/2012 à 17:44
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C'est très discutable tant en apport financier (sur la durée) qu'en contribution proactive. Le marché ouvert et concurrentiel a en effet été porté, c'est une bonne chose. Leur "dot" pour le "projet européen" beaucoup moins. Une volonté plus manifeste...

le 22/10/2012 à 18:03
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ne pas oublier que l'attelage tory-libdem bat de l'aîle, que Cameron est contesté à gauche mais aussi chez lui et pour se refaire une santé il lui faut un défouloir, c'est classique comme scapegoat de choisir l'europe pour un tory pur sucre.

le 22/10/2012 à 18:25
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Les Libdem se sont fait nickglés. Pour l'europe, un classique certes, mais qui commence, je trouve, à vieillir aussi mal que 007. De ma lucarne, je trouve les saillies anti-françaises plus savoureuses y compris d'un point de vue british as much à leu...

à écrit le 22/10/2012 à 16:59
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Les Britanniques sont surtout intéressés par le marché unique, tout le reste ne les intéresse pas. Un simple accord de libre échange avec l'UE, comme la Suisse, conviendrait à une large majorité de Britanniques. C'est en tout cas un phénomène curieu...

le 22/10/2012 à 17:40
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C'est vrai; quoique la C.H. soit plus "intégrée" dans l'Europe que l'UK, quoiqu'on en dise. Dans les 2 cas, il s'agit de "capter" les avantages en laissant les inconvénients à la porte. On vilipende les responsables qui ont laissé entrer la Grèce (et...

le 22/10/2012 à 20:41
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@jeff: la Suisse possède non seulement des accords de libre échange avec l'UE, mais elle fait aussi partie de l'espace Schengen (contrairement au RU). Elle donc plus européenne que le Royaume-Uni !

à écrit le 22/10/2012 à 16:58
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D'ailleurs, si leur sortie n'était pas une farce, nous aurions BEAUCOUP à gagner... Et ce n'est pas de l'humour : PAC !

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