Investissements directs : la France, deuxième pays le plus attractif en Europe

L'Europe a continué d'attirer les investissements directs étrangers au cours du premier semestre 2012. Dans son dernier baromètre, Ernst & Young recense plus de 1.500 décisions d'investissement, soit une augmentation de 6,3 % par rapport au premier semestre 2011.
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Problèmes de comptétitivité, ralentissement économique, incertitudes liées à la crise de la zone euro... L'environnement est loin d'être idéal mais, à en croire le dernier baromètre Ernst & Young, l'Europe a continué d'attirer les investissements directs étrangers (IDE) au cours du premier semestre 2012. Ernst & Young recense plus de 1.500 décisions d'investissement en Europe sur les six premiers mois de l'année, soit une augmentation de 6,3 % par rapport au premier semestre 2011. Ces investissements ont généré 78.299 créations d'emplois.

Incertitude et volatilité, "la nouvelle normalité" européenne

« Les investisseurs semblent désormais considérer l'incertitude et la volatilité comme 'la nouvelle normalité' dans les pays et industries d'Europe. Les difficultés économiques observées dans la région sont compensées par les excellents fondamentaux de l'Europe, notamment la très forte concentration de consommateurs ayant un pouvoir d'achat élevé, une variété des compétences qui est un gage de productivité, un climat d'innovation unique et des infrastructures haut de gamme », constate Marc Lhermitte, associé Ernst & Young et auteur de l'étude.

La France, deuxième pays le plus attractif, derrière la Grande-Bretagne

La France arrive en deuxième position , derrière la Grande-Bretagne, du baromètre d'Ernst & Young sur les investissements directs étrangers en Europe au premier semestre 2012. L'Allemagne a quant à elle été dépassée par l'Espagne, qui prend la troisième place, mais cela pourrait n'être que temporaire, lit-on dans l'étude.

Des investissements qui se concentrent sur trois secteurs

Le secteur des services et celui des logiciels restent les deux plus gros moteurs pour les investissements directs étrangers, attirant à eux seuls 29,4% des décisions d'investissement au premier semestre. Le secteur automobile se classe à la troisième place en terme de projets d'IDE (principalement dans les pays d'Europe centrale et orientale) et à la première en terme d'emplois créés.

Les Américains, premiers investisseurs en Europe

Par le montant des investissements directs, les Etats-Unis restent les investisseurs externes les plus importants avec 32,5% du total des investissements effectués en Europe, principalement dans les secteurs des logiciels et des services aux entreprises, indique Ernst & Young. Avec 12,5 % des projets et 27,2 % du total des emplois créés par ses IDE, l'Allemagne conforte sa position de plus gros investisseur européen en Europe. Quant aux entreprises des marchés émergents, elles investissent de plus en plus sur certains marchés européens, mais elles restent très sélectives dans leurs choix. Au cours du premier semestre 2012, les entrepreneurs des BRIC (Brésil, Russie, Inde, Chine) représentaient 5,7 % des projets d'IDE et 7 % des créations d'emplois en découlant en Europe, souligne Ernst & Young.

Commentaires 3
à écrit le 13/11/2012 à 18:31
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L'Europe doit être tombée tellement bas que la France obtient le bonnet d'âne, c'est vrai que parmi la Pologne, la Roumanie, l'Espagne, le Portugal, l'Italie, ce n'est pas difficile d'être en 2, même l'ile de la Grenade fait mieux ou l'ile MOusique ...

à écrit le 13/11/2012 à 17:30
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royaume uni, espagne, france: 3 pays au plus bas ou on peut donc esperer des jours meilleurs( c'est comme les actions, on espere toujours qu'elles vont remonter). Mais ou sont la grece et l'italie?

à écrit le 13/11/2012 à 17:09
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Il est vrai qu'au royaume des aveugles les borgnes sont rois!

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