Pour sauver l'euro, coupez-le en trois

Un économiste allemand propose de créer trois zones monétaires au sein de la zone euro qui correspondraient aux trois types d'économies de la région. Une analyse salutaire qui s'inspire de trois exemples contemporains de zones monétaires sans gouvernements.
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La zone euro doit-elle éclater? Faut-il créer une nouvelle «zone mark»? Doit-on, pour sauver l'euro, créer un gouvernement de la zone euro? Toutes ces questions ne cessent d'être posées alors que s'éternise, malgré les annonces rassurantes des uns et des autres, la crise de la dette en zone euro.

La solution fédéraliste n'est pas une voie de sortie de la crise

Un économiste allemand, Martin Skala, des universités de Francfort et Osnabrück, apporte sur le site Ökonomenstimme et dans le quotidien autrichien Die Presse, une réponse originale: il faut couper la zone euro en trois, tout en conservant une seule banque centrale! Selon lui, l'erreur fondamentale de la construction de la monnaie unique réside dans les divergences fondamentales de nature des économies réunies sous la coupe de l'euro. Et pour lui, l'exigence d'une politique économique commune et d'un gouvernement commun n'est pas la solution que les «fédéralistes» présentent souvent.

Martin Skala présente pour cela plusieurs arguments. D'abord, il est impossible de mener «une dévaluation interne par de nouvelles structures bureaucratiques ou des transferts infinis». Sans compter, ajoute-t-il, que «une réelle surveillance des budgets nationaux de l'extérieur n'est ni réalisable, ni démocratiquement souhaitable.» Enfin, il n'est pas possible de mettre en place un contrôle autoritaire des salaires qui serait cependant nécessaire.

Des unions monétaires sans Etat qui fonctionnent

Surtout, l'économiste bat en brèche une idée reçue selon laquelle il ne peut y avoir de monnaie unique sans gouvernement unique de la zone monétaire. Dans Le Point du 13 septembre dernier, Bernard-Henri Lévy titrait, par exemple, son «Bloc-Note»: «Faire l'Europe politique ou mourir.» Martin Skala affirme pourtant que rien n'est plus faux. Il existe en effet trois unions monétaires aujourd'hui qui durent depuis fort longtemps et dont les gouvernements ont une large autonomie économique.

Il s'agit de l'Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) qui regroupe huit pays, de la Communauté économique et monétaire d'Afrique centrale (Cemac) qui compte six membres et l'Union monétaire des Caraïbes orientales (ECCU) qui rassemble également huit pays. Ces trois unions monétaires n'ont pas, selon Martin Skala, «la profondeur institutionnelle de l'Union économique et monétaire» et pourtant, elles existent depuis 52 ans pour les deux premières et depuis 77 ans pour l'ECCU. L'économiste rappelle d'ailleurs que ces unions ont su surmonter des crises graves où des garanties immenses ont été prises par certains pays. Le Burkina Faso a ainsi accepté de prendre une garantie de 200% de son PIB pour sauver le Niger. Pourquoi une telle résistance? «Des économies de même nature peuvent prendre part à une union monétaire» alors qu'en zone euro, les économies des Etats membres sont bien trop hétérogènes.

L'Europe en trois

Quelle solution? Martin Skala estime que l'UEM est constitué de trois groupes d'économies:

1/ Les économies «N» (pour «nordiques») au taux de croissance potentiel bas, produisant un faible taux de hausse des prix. La monnaie de ce groupe doit être stable.

2/ Les économies «EM» (pour «émergentes») au taux de croissance potentiel fort s'accompagnant d'un taux d'inflation élevé pendant plusieurs décennies. Ces économies sont souvent basées sur la demande extérieure. La monnaie de ce groupe a un potentiel de réévaluation au fur et à mesure que les économies mûrissent. L'Irlande, la Slovaquie et l'Estonie pourraient en faire partie.

3/ Les économies «S» (pour «sudistes») au taux de croissance potentiel intermédiaire avec une forte inflation en raison d'une préférence pour une croissance basée sur la demande intérieure. La monnaie de ce groupe a une tendance à la dévaluation.

Trois monnaies, une banque centrale

Martin Skala propose alors de créer, à partir de l'euro, trois monnaies différentes, toutes trois gérées néanmoins par la BCE: le Nuru pour le premier groupe, l'Emru pour le second, le Suru pour le troisième. Pour Martin Skala, le cas de la Banque de France qui est responsable de cinq monnaies différentes (euro, deux francs CFA, franc pacifique et franc comorien) prouve qu'une gestion multiple par une banque centrale est possible.

De nombreux avantages

L'économiste égrène alors les avantages potentiels de sa solution. D'abord, chaque monnaie pourra répondre adéquatement aux besoins de chaque zone. Les réévaluations et dévaluations pourront prendre place dans des systèmes d'ancrages ajustables adaptés aux circonstances. Une solution qui aurait permis de donner un peu d'air à l'économie grecque par exemple. De même, les critères d'entrée dans chacune des zones monétaires seraient adaptés et permettraient d'accueillir des pays qui, par exemple, ont un peu plus d'inflation. La Lituanie pourrait ainsi entrer dans l'Emru, alors que son taux d'inflation l'empêche pour le moment de viser l'euro. Globalement, l'UEM y gagnerait de la crédibilité. Surtout, la politique monétaire serait mieux ajustée et freinerait l'émergence de «bulles» comme ce fut le cas en Irlande ou en Espagne au début des années 2000.

Un projet réalisable ?

Cette proposition mérite l'intérêt et semble sensée, mais elle risque d'être difficilement acceptable au niveau politique. Ces trois zones ne seraient-elles pas trois «divisions» et les pays du Suru ne risqueraient-ils pas de devenir les derniers de la classe? Dans ce cas, tout le monde cherchera à rejoindre au plus vite, le Nuru, la monnaie d'excellence. On risque alors de se retrouver avec les mêmes tares que l'euro: la volonté, pour des raisons politiques, de faire entrer dans le Nuru le plus de pays possible, sans se soucier des réalités politiques. Dans une Europe où l'on prend le chemin d'une «voie unique», cette proposition n'en est pas moins salutaire, même si aucune volonté politique ne semble devoir la soutenir.

Commentaires 69
à écrit le 07/01/2013 à 13:59
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Régulièrement un prophète nous présente une nouvelle solution, solutions souvent fantaisistes et irréalisables, solutions compliquées au possible et qui n'ont un seul mérite, elle essaye d'éviter incontournable budget commun. Le problème vient du fai...

à écrit le 22/11/2012 à 11:06
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Enfin.. ! Je rejoins complètement le raisonnement de "nanar12" et j'aimerai participer de façon constructive à un débat exempt de de toute poussière nationaliste cocorico français comme d'autres à travers l'Europe et surtout dans une salle calme où ...

à écrit le 22/11/2012 à 10:47
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il faut sortir de l'euro et revenir à une monnaie nationale-euro : il faut faire comme le dollar à travers le monde !! il existe le dollar Américain, le dollar australien, le dollar néo-zélandais, le dollar singaporien.... Donc nous devons faire un e...

à écrit le 22/11/2012 à 9:18
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Je cite : "l'erreur fondamentale de la construction de la monnaie unique réside dans les divergences fondamentales de nature des économies réunies sous la coupe de l'euro" ... Ah bon ???? Parce que cette personne s'imagine peut-être que la Louisian...

le 22/11/2012 à 10:32
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Entièrement d'accord. Article en faveur des eurosceptiques. Mais il fait plus bouche trou que véritable information.

le 22/11/2012 à 11:26
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Faux seul l abolition de la loi de 73, la sortie de l euro et la liberte de la France en tant que nation souveraine sans europe permettra de sauver notre economie... Point barre et vive le retour au franc/euro comme l a si svouvent dit MLP et NDA. Le...

le 22/11/2012 à 12:29
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Bien dit FRANCKY .. j'aime la fin avec le : "à la solde des baques" !! >> Faux seul l abolition de la loi de 73, la sortie de l euro et la liberte de la France en tant que nation souveraine sans europe permettra de sauver notre economie... Point barr...

à écrit le 22/11/2012 à 4:00
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En tous cas espérons que le temps où l?Allemagne et la France se mettaient d?accord avant un sommet pour imposer leur solution aux autres soit révolu, parce-que c'est bien cela qui a conduit l?Europe au bord du précipice et qui a permis à l'Allemagne...

à écrit le 21/11/2012 à 20:02
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DEQUISFOUTON et consorts, je ne suis pas d'accord avec vous et je m'en exprime : Ancien chercheur en économie (et toujours militant en ce sens) et conférencier au Centre International de Formation Européenne, je dirai à qui la faute. Il a été pro...

à écrit le 21/11/2012 à 19:10
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Plutôt que de couper la zone Euro en trois sous-zones et de condamner d'avance certains Etats dits les "boulets" de l'Europe, on ferait mieux de revenir à nos monnaies nationales et arrêter de soutenir une monnaie surcotée. Supprimons cette instituti...

le 21/11/2012 à 19:25
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Vous avez raison sur le fait de autant sortir de l'euro, mais moi juste après (pour des raisons juridique) alors je ferai un euro 2 monnaie commune (et plus unique) tout en ayant nos monnaies nationales.

le 22/11/2012 à 6:20
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je suis heureux de savoir que je ne suis pas seul a penser de meme

à écrit le 21/11/2012 à 17:59
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si on quitte l'europeen , on fait quoi des dizaines de députés europeens , ces élus vert, gauche, droite , ils ne vont quand même pas pointer au chomage , pourquoi ne ferions nous pas un pôle emploi europeen

à écrit le 21/11/2012 à 17:38
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3 zones et pourquoi pas 4 ou 10 en fonctions d'autres "spécificités ? A ce rythme, autant revenir aux monnaies nationales ! Ce système ne réglera en rien les problèmes liés à l'euro sauf qu'ils se poseront dans chacune. Mais en plus, il réintroduit l...

à écrit le 21/11/2012 à 17:03
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vous voyez la France en NURU et l'Espagne ;l'Italie en SURU? déjà que notre compétitivité est mauvaise là ça serait la fin de notre pays et notamment de son agriculture La réalité c'est que nous devrions être en SURU cad accepter une baisse de not...

le 22/11/2012 à 4:51
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Je suis d'accord, la France ne me semble pas partager la situation des pays nordiques (germaniques et scandinaves), et en revanche il y a des points communs clairs avec l'Espagne et l'Italie. Et je n'ai pas l'impression que ce soit temporaire. Cela ...

à écrit le 21/11/2012 à 16:45
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Une telle idée reléve de l'absurde. Car alors, rien ne dit que l'on ne va pas décliner ce système à l'infini. Peut être jusqu'à l'individu ou le riche pourra accepter une monnaie forte et le pauvre devra prendre une monnaie de singe. Déjà que la Cat...

à écrit le 21/11/2012 à 16:37
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C'est pas la peine de se casser la tête la future monnaie européenne sera le troc en Grèce c'est déjà fait. Le glas sonne depuis un bon moment pour l'euro mais Mosco. qui a dû mal avec ses cheveux ne l'entend pas.

le 21/11/2012 à 17:40
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enterrement de première classe !

à écrit le 21/11/2012 à 16:36
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Tous les économistes ont réfléchi à la question de l'euro ou d'une monnaie de bloc et à sa mise en place. Tous les partis politiques ont abordé la question de façon approfondie, même ceux que l'on soupçonne le moins. Le résultat était à chaque fois q...

à écrit le 21/11/2012 à 16:30
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euro monnaie d 'escroc

à écrit le 21/11/2012 à 16:29
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Je rejoins Plop sur un découpage encore plus précis... En effet, vu les régions qui veulent faire cessession, pourquoi ne pas envisager une monnaie par département, voire, ville..?? Et pour ceux qui n'aurait pas connu le binz des monnaies européennes...

à écrit le 21/11/2012 à 16:02
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Et pourquoi pas aussi une monnaie différente entre l'Ile de France et la province puisqu'il est bien connu que les coûts de la vie sont différents? Pourquoi pas une monnaie par région et par ville? Les agents de change regrettent leurs petites commis...

le 21/11/2012 à 16:51
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Vous soulevez un point important. Pourtant je ne peux vous suivre. Les choses ont été posées : Nous avons créé notre supériorité économique de toute pièce par un déclassement monétaire de tous les autres pays du monde (sauf ceux occidentaux) je l'ai ...

à écrit le 21/11/2012 à 15:54
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J'irais même plus loin, un genre de monnaie virtuelle dans les régions et une minibourse dans la capitale régionale, on ne peut résoudre le problème globalement, et bien on le divise, les régions asphyxiées par l'euro verront l'activité revenir, les ...

à écrit le 21/11/2012 à 15:13
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@ 1400 - L'expérience d'Amérique latine que vous citez est un bon exemple. Pour se redresser, ces pays ont dû défendre leurs ressources naturelles (parfois en re-nationalisant même partiellement, ex YPF Argentine), protéger l'industrie et l'économie ...

le 21/11/2012 à 15:36
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n'oubliez surtout pas que ces manipulations de taux de change et de protectionnisme avaient d'abord un but politique ds des pays ardemment anti-yankee comme ils se proclamaient: il fallait reprendre une ligne nationale de type péroniste. L'échelle eu...

le 21/11/2012 à 21:35
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@ 15:36 - Peut-on vraiment parler de protectionnisme quand les pays d'Amérique latine sont aussi des importateurs importants, notamment de produits européens ? La différence est que ces pays préfèrent garder la main sur (choisir) leurs achats, ce qui...

à écrit le 21/11/2012 à 15:01
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Encore des élucubrations académiques sans aucune portée politique pratique...«Pourquoi faire compliqué quand ont peut faire simple?!»...Pourquoi ne pas brader l'Europe et l'Euro et revenir aux monnaies nationales!? (ce je n'approuve pas!)... Et, tant...

à écrit le 21/11/2012 à 14:39
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Encore une pure construction théorique et technocratique cette histoire des 3 zones, car si on évoquait auparavant la scission de l'euro en 2 c'était par une répercussion de fait, par l'éviction de l'allemagne ou de la france( voire de l'italie) de l...

à écrit le 21/11/2012 à 13:13
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Nuru,Emru,Suru ça fait certes très exotique mais ça va être Kuku pour un européen lambda pour retrouver ses petits (euros) dans cette jungle financière!

à écrit le 21/11/2012 à 13:12
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Le débat s'enlise et nous n'avons toujours pas d'institutions modernes pouvant porter une union politique. Les citoyens européens peuvent utiliser les traités en cours pour rédiger et proposer, ensembles, une constitution pour l'Union Européenne....

à écrit le 21/11/2012 à 13:01
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Sauver l'EURO pour quoi faire ? C'est les européens qu'il faut sauver du dumping social qu'on nous impose centimètre par centimètre. Et pour ça il faut sortir de l'euro et de l'europe. Vous savez cet espèce de truc où 27 pays aux intérêts divergents ...

à écrit le 21/11/2012 à 12:56
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Cette théorie semble tenir la route. Seulement elle ne résouderait absolument rien à la crise et surtout ferait de l'Europe une zone non concurrentielle ou du moins sa propention à exporter sera largement affecté.

à écrit le 21/11/2012 à 12:37
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Hahahahahaha! Mais alors pourquoi garder l'euro? Il suffit de l'abandonner et de renvoyer nos européistes à leurs rêves dirigistes et oligopolistiques.

à écrit le 21/11/2012 à 12:15
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Egoisme oui mais egoisme pour tous, tenter de sauvegarder ses interets est une bonne chose sous reserve d'accepter que les autres en fassent autant et que l'ensemble soit profitable a tous. couper Le gateau en 3, 12 ou 27 n'a pas d'incidence sur la ...

à écrit le 21/11/2012 à 11:48
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Je suis quadra et donc victime de la génération précédente, mise en place de tout un système qui, admettons le, nous est bénéfique (sécu. sociale, retraite...) aujourd'hui ce système n'est plus viable, à qui de subir ? Nous qui travaillons, nos aînés...

le 21/11/2012 à 12:06
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les personnes qui sont à la retraite ont commencé à travailler jeunes. Les emplois étaient difficiles physiquement souvent. Les congés et les horaires de travail n'étaient pas ceux d'aujourd'hui. Et tous les retraités ne partent pas sur les routes a...

le 21/11/2012 à 12:21
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Tous les retraités au Smic. Ce revenu est largement suffisant pour se reposer.

le 21/11/2012 à 12:29
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Les quadras et le retraités sont les privilégiés de la situation actuelle, ce sont les plus riches et ilsi ont leur situation assurée : la priorité doit revenir aux plus jeunes qui subissent un fort chômage et une forte instabilité au travail. Les qu...

le 21/11/2012 à 12:43
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Non Givry. Ce régime ne nous est pas bénéfique. Non seulement il est fondé sur un mensonge, mais il est conçu hors contraintes de gestion. Le coût de la collecte et de la redistribution est hallucinant. Pas étonnant que notre productivité en soufre. ...

le 21/11/2012 à 13:58
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Difficile de ne pas être d'accord avec Gyvri (je suis trentenaire). Le boulot était physique mais il y en avait. Toutes les réformes ont été bloquées pendant 20 ans par les générations précédentes.

le 21/11/2012 à 14:08
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simple citoyen fait preuve de BON SENS ! Bravo ! Et l,on pourrait faire tellement de chses ""intelligentes"" avec un peu de BON SENS , tout simplement MAIS c'est ce qui amnque le PLUS !!!!!

à écrit le 21/11/2012 à 11:45
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L'euronord ou mark zone est préservée. Elle représente 40% du PIB de l'Union Européenne. L'Allemagne y pèse pour moitié. N'est-ce pas essentiel pour les monnaies européennes d'avoir un point d'ancrage international. Les pays émergents de l'Est créero...

à écrit le 21/11/2012 à 11:30
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Le SME avait été conçu comme une étape vers une monnaie unique .Plus simple, pas sur rappelez vous il existait les montants compensatoires véritables usines à gaz .

le 21/11/2012 à 14:48
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mieux vaut une usine à gaz que plus d'usines du tout (grace à un Euro-usine-à-deficits+chomage+endettement).

à écrit le 21/11/2012 à 10:50
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je me pose la même question que gfa. En gros il propose un Euromark, un EuroFranc et une EuroLire. Les meilleures solutions étant souvent les plus simples, retour au SME qui permettait de dévaluer le Franc sans drame. Quant à BHL, il faut toujours fa...

à écrit le 21/11/2012 à 10:24
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On a la zone Nord, sans problème puisque les pays ont une balance commerciale positive, et un endettement limité. La zone Sud (ou Club Med selon la nomenclature Allemande), menée par la France, avec les pays incapable de gérer correctement leur écono...

à écrit le 21/11/2012 à 10:09
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Décidément les usines à gaz bureaucratiques sont un péché mignon de notre vieille Europe. Et pour une fois qu'on cherche à s'inspirer des autres, on ne trouve rien de mieux que de regarder du côté de l'Afrique ou des Caraïbes (dont la réussite économ...

le 21/11/2012 à 12:21
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Entièrement d'accord avec vous. Le retour aux monnaies nationales s'impose : l'euro fait partie du problème (il n'en est pas la totalité hélas) et non de la solution. La France n'a d'ailleurs sa place dans aucune des zones. Mise dans la zone mark, el...

à écrit le 21/11/2012 à 10:04
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ca fait plaisir à lire.

à écrit le 21/11/2012 à 9:46
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j'ai du mal à comprendre la différence entre ce qui est proposé et un éclatement de l'euro ?

le 21/11/2012 à 12:22
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Il y aurait toujours la BCE et pas de monnaie nationale.

à écrit le 21/11/2012 à 9:27
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Il existe la possibilité de faire 27 "zones" avec le retour des monnaies nationales et une monnaie commune pour nos échanges!

à écrit le 21/11/2012 à 9:23
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Il y a du progrés! De plus en plus de monde reconnaissent les erreurs commises dans la création de l'Euro! Nous serions parti sur la base d'une confédération, au lieu de forcer a la construction d'un fédéralisme par une monnaie unique, nous n'aurions...

à écrit le 21/11/2012 à 9:17
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Vous croyez vraiment que la France qui a le plus d'élus, de couche et de surcouche de représentants peut aller vers une convergence économique et plus de perte de souveraineté ? Malgré leur discours, tous ces élus n'ont pas intérêt à ce que cela arri...

le 21/11/2012 à 14:46
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il est vrai que nous sommes le pays le plus représenté de la zone Euro ,mais aussi le pays le moins écouté par ces élus que nous portons joyeusement au pouvoir,sorti du fait de leurs avantages de leurs cumuls et des fauteuils rembourrés des palais na...

à écrit le 21/11/2012 à 9:12
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Ce n'est pas la seule solution possible , mais au moins on en parle , et ce , depuis longtemps , et de plus en plus fort !

à écrit le 21/11/2012 à 9:10
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Ou bien la solution la plus viable, celle prônée par la France, reste une convergence des économies et d'adopter un cours d'euro un peu plus faible qui conviendrait aux pays exportateurs de produits de bas et moyenne gamme. C la plus vraisemblable de...

à écrit le 21/11/2012 à 9:07
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La solution est simple pour valider cette théorie.Que l'emprunteur ou l'acheter hors zone euro achète un euro unique, résultant de la parité des trois autres euros avec les autres grandes monnaies internationales. Par contre, un pays qui achèterait d...

le 21/11/2012 à 9:37
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la france ft deja ca; si vous avez un salaire vous payez votre baguette votre logement et votre liste d'essence, si vous n'avez pas envie de travailler, vous recevez un cheque de l'etat qui vous permet de le faire; ca incite tt le monde a travailler....

à écrit le 21/11/2012 à 8:48
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Dommage que personne ne semble se souvenir de la faillite des pays centre et sud américains dans les années 80 et la création d'un dollar à circulation interne à côté du dollar international, ce qui les a aidés à redevenir solvable.

le 21/11/2012 à 15:12
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@ 1400 - L'expérience d'Amérique latine que vous citez est un bon exemple. Pour se redresser, ces pays ont dû défendre leurs ressources naturelles (parfois en re-nationalisant même partiellement, ex YPF Argentine), protéger l'industrie et l'économie ...

à écrit le 21/11/2012 à 8:45
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Pour entrer dans le groupe "N" ,faites comme le Luxembourg, pas d'ndustrie,mais des banques des banques et encore des banques.

à écrit le 21/11/2012 à 8:38
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Et la France serait dans les pays du Sud au regard de son bilan budgétaire, commercial finances publiques ?

à écrit le 21/11/2012 à 8:10
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c'est ce que proposait Mauraice Allais en 1998 notre seul prix Nobel d'économie!!

à écrit le 21/11/2012 à 7:40
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La situation actuelle permet-elle de dire que le plus gros de la crise est derrière nous ? Non. À part coller des rustines sur une coque qui n'en finit pas de couler, nos politiques ont-ils apporté à ce jour un début de solution raisonnable et accept...

à écrit le 21/11/2012 à 7:30
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Quel pays acceptera d'être dans la même zone monétaire que la Grèce? Bien sûr il y aurait des parites fixes entre les 3 zones si l'on suit les exemples donnés, avec des ajustements de temps en temps. La banque centrale décidera-t-ell des dévaluations...

à écrit le 21/11/2012 à 7:29
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Cela revient à dire que les pays qui n'ont pas la compétitivité nécessaire doivent sortir de l'euro...et dévaluer.

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