La social-démocratie, un mythe bien français

Alors que François Hollande va fêter les 150 ans du SPD à Leipzig, il rechigne encore à s'avouer social-démocrate, malgré les sollicitations des analystes politiques. Pourtant, une telle « conversion sémantique » serait loin d'être la panacée.
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C?était inévitable. A peine le micro fut-il tendu aux représentants des médias lors de la conférence de presse de François Hollande le 16 mai que « la » question tombe. « Etes-vous social-démocrate ? » Réponse un peu gênée du président français : « Je suis un socialiste qui veut faire avancer la France. » Et les commentateurs de gloser sur ce refus du président d?enfin s?assumer « moderne. » Cette scène est un grand classique de la vie politique française. Le terme de « social-démocratie » est le piège classique de l?intervieweur chevronné hexagonal face au centre-gauche, tandis qu?il est le fameux sein que le Tartuffe socialiste français ne veut pas voir.

Une injure pour la gauche ?

Pourtant, ce jeudi, François Hollande et Harlem Désir, le patron du PS, iront fêter avec Angela Merkel à Leipzig les 150 ans du parti social-démocrate allemand, le SPD. Là encore, le président français a montré un peu de gêne et a dû se justifier en affirmant que le SPD est « un grand parti. » Comme si, en France, le terme de « social-démocrate » relevait de l?injure pour la gauche. Ce dont jouent évidemment les commentateurs. Mais, en réalité, tout ceci ressemble à un débat vain et creux. A deux niveaux au moins. D?abord, parce qu?il semble inutile sur le plan théorique. Ensuite, parce qu?il n?a plus de sens dans la situation actuelle.

Le PS a fait son aggiornamento idéologique

Sur le plan théorique, d?abord. Le Parti socialiste a désormais abandonné toute référence au marxisme. Dans sa déclaration de principe qui fait partie de ses statuts, le PS s?affirme ouvertement comme un « parti réformiste » (article 14) qui veut changer « la vie et la société par la loi et le contrat. » Et s?il « porte une critique historique du capitalisme » (article 6), il se veut partisan « d?une économie sociale de marché » et d?un « secteur privé dynamique. » Une notion créée, rappelons par un chrétien-démocrate allemand, Ludwig Erhard, mais qui figure au c?ur du programme de Hambourg du SPD de 2007, le dernier en date (chapitres 26 à 29).


Certes, le SPD va un peu plus loin en proclamant que « l?économique ne doit pas être soumis au politique » (article 4), mais il prévient également que le « marché a besoin d?un cadre politique » (article 28), ce qui fait écho à « l?économie de marché régulée par la puissance publique » des principes du PS. Du reste, les deux partis posent les mêmes limites au marché. Le PS affirme « que certains biens et services ne doivent pas relever du fonctionnement du marché quand ils concernent les droits essentiels », tandis que le SPD proclame que le « politique doit s?assurer que ce qui n?est pas une marchandise ne le devienne pas : le droit, la sécurité, la santé, la culture, l?environnement. »

Des divergences terminologiques

Au final, les différences entre les programmes des deux partis sont surtout terminologiques. Le SPD assume mieux les termes de « marché » et « d?entreprise » que le PS. Mais la différence est surtout une différence de forme, pas réellement de fond. Elle est en grande partie liée à l?histoire. Le SPD a lutté de front contre les Communistes, entre les deux guerres, puis lorsque l?Allemagne était divisée en deux. Il n?a pas eu, comme feu la SFIO ou le PS, affaire avec un parti communiste fort jusqu?au milieu des années 1980.

La preuve par l?exemple

Par ailleurs, le PS a, depuis 1983 et le « grand tournant de la rigueur », fait la preuve de sa capacité à réaliser une politique de l?offre. Sa politique économique s?est fortement « recentrée » depuis cette date. Ce sont ainsi les gouvernements PS qui ont mené la grande libéralisation des marchés financiers dans les années 1980. Depuis le fameux « ni, ni » (ni privatisations, ni nationalisations » de François Mitterrand en 1988, les nationalisations ne font plus partie depuis longtemps de la méthode PS, même si parfois, certains de ses dirigeants peuvent l?évoquer. Le gouvernement Jospin a pratiqué des privatisations partielles, et celui de Jean-Marc Ayrault l?évoque également. On notera également qu?un mouvement « révolutionnaire » ne pourrait guère faire voter le « crédit impôt compétitivité emploi » qui prévoit de distribuer 20 milliards d?euros aux entreprises ou de défendre l?idée d?une maîtrise des dépenses. Certes, le PS n?a pas fait un « agenda 2010 » comme l?a fait Gerhard Schröder. Mais ses adversaires conservateurs l?ont-ils fait davantage ? En réalité, la différence entre le PS et le SPD relèvent moins de la nuance théorique et pratique que des différences culturelles propres aux réalités françaises et allemandes. Appeler le PS « parti social-démocrate » ne changerait vraisemblablement rien à cela.

Le réformisme européen : un succès ?

Reste une question. Si le PS recentrait son discours comme semblent le souhaiter les observateurs politiques français, serait-il plus fort ? Rien n?est moins sûr. En réalité, ce que ces fins analystes semblent ignorer, c?est que la social-démocratie européenne est en crise profonde. Le réformisme est en déroute un peu partout.

La défaite du PD italien

En Italie, les ex-communistes ont tellement voulu apparaître comme centristes qu?ils ont supprimé d?abord le terme « social », puis le terme « gauche » dans leur dénomination pour ne devenir que le « parti démocrate. » Mais, électoralement, ils ne parviennent plus à apparaître comme une alternative. Leur discours est inaudible. Lors des élections de février 2013, le PD est certes arrivé en tête, mais il a en réalité subi une défaite cinglante au profit du « Mouvement 5 Etoiles. » Aujourd?hui, le PD est à nouveau dépassé par la droite berlusconienne dans les sondages.

Les difficultés scandinaves

Dans les pays scandinaves, longtemps considérés comme des modèles de social-démocraties, ce sont les partis conservateurs libéraux qui ont le vent en poupe. Au Danemark, les Sociaux-démocrates sont arrivés au pouvoir en 2011 en enregistrant un plus bas historique et ils ont dû s?allier à leurs dissidents de gauche. Les sondages leur sont très défavorables. En Suède, les Sociaux-démocrates sont exclus du pouvoir depuis 2006 et ont atteint en 2010 leur plus faible score depuis 1914, menaçant de passer sous les 30 %. Même situation en Finlande, où les Sociaux-démocrates sont passés pour la première fois de l?histoire politique du pays sous les 20 %. Aux Pays-Bas, les travaillistes ont connu une embellie lors des élections de 2012, mais ils sont fort éloignés, à moins de 25 %, de leurs niveaux des années 1980.

Enfin, en Espagne, le PSOE est menacée de passer sous les 20 %, tandis que le PASOK grec est désormais un parti de deuxième rideau. Partout, les partis sociaux-démocrates sont menacés à leur droite par les partis populistes anti-européens (Démocrates Suédois, Vrais Finlandais, Parti de la Liberté néerlandais, Parti populaire au Danemark) ou sur leur gauche par des partis plus radicaux (Liste d?Union au Danemark, Gauche socialiste en Suède, Parti socialiste néerlandais). Globalement, le recentrage des partis sociaux-démocrates a surtout profité aux partis de droite qui ont pu se présenter comme plus authentiques que ces « nouveaux convertis » au libéralisme.

La déroute du SPD

Nul exemple n?est plus frappant de ce point de vue que celui du SPD. Depuis le « recentrage » de Gerhard Schröder, le parti a perdu une grande partie de son appui populaire. En 1998, il avait réuni 40,9 % des voix. En 2009, il n?en a recueilli que 23 %. Cette érosion considérable s?explique en partie par les réformes Schröder qui ont éloigné vers Die Linke (le parti de gauche d?Oscar Lafontaine) ou vers l?abstention (qui a progressé de plus de 12 points sur la même période) une partie de son électorat. Mais l?électorat centriste qui avait pu voter Schröder par lassitude pour Helmuth Kohl en 1998 ou par crainte du très conservateur Stoiber en 2002 est désormais séduit par la modérée Angela Merkel et n?envisage plus guère de se tourner vers un parti dont l?image vieillit considérablement. Les Jeunes de centre-gauche préfèrent désormais largement les Verts au SPD. Résultat : le SPD ne parvient pas à décoller, il est donné par le dernier sondage Forsa publié ce mercredi à 26 % contre 41 % à la CDU.

Bateau ivre de la politique allemande, le SPD, dont les commentateurs français font tant l?éloge tente de « gauchiser » un peu son discours, s?inspirant notamment de son voisin français, ce qui n?est pas le moindre des paradoxes. Mais dans une Allemagne très peu sensible à ce type de discours et qui regarde l?expérience Hollande avec un brin de mépris, les gains de ce mouvement stratégique sont faibles, voire inexistants. Les chances du SPD lors de l?élection fédérale du 22 septembre prochain sont donc très faibles. Tout juste peut-il espérer un blocage parlementaire qui lui ferait entrer en tant que partenaire minoritaire dans une « grande coalition » avec la CDU.

On voit donc combien la « social-démocratie » est loin d'être la panacée universelle que présentent les analystes politiques français. Du reste, une grande partie des difficultés actuelles du PS sont assez communes à ceux des autres partis sociaux-démocrates européens.

 

 Lire également : le SPD : 150 ans de réformisme allemand

Commentaires 41
à écrit le 12/01/2020 à 16:19
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CAMEROUN :: LES PRISONNIERS DU PRÉSIDENT - DÉSIRÉ JIOMETIO NZOKOU : CONDAMNÉ POUR AVOIR VU KAMTO :: CAMEROON Incarcéré à la prison centrale de Yaoundé, ce jeune homme est reproché d’être présent au moment de l’arrestation du leader du Mrc. Il y a...

le 25/01/2020 à 15:11
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que la comite international et l'union européenne intervient

à écrit le 23/05/2013 à 18:20
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Hollande est socialiste en France, social-démocrate à Leipzig, libéral à la City de Londres, mercantiliste en Chine et gaullien au Mali.

à écrit le 23/05/2013 à 12:36
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Quel démocrate cherche à être populaire en : 1. faisant la guerre, 2. démontrant sa force militaire 3. renforçant ses services secrets et sa police sous prétexte de lutte antiterroriste. Il y a eu GW Bush, il y a aujourd'hui F Hollande. 1. guerre du ...

le 23/05/2013 à 13:57
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Votre pseudo est parfait. Commentaire complètement démago.

le 23/05/2013 à 15:07
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Marrant de dénnoncer les seules choses à peu près valables de ce mandat à savoir intervenir au Mali car personne n'y serait allé et qu'il était urgent de déminer une situation extrêmement dangereuse à terme. Renforcer la DCRI afin de lutter plus effi...

à écrit le 23/05/2013 à 12:19
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Sarkozy et Chirac ont bien eu des pratiques radicales-socialistes (c'est à dire préserver les rentes et situations acquises) sans l'avouer !

à écrit le 23/05/2013 à 11:30
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Que pensent les citoyens français de l?histoire des retraites ? N est-ce pas un détournement de démocratie ?

le 23/05/2013 à 11:40
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La population en a assez des impôts et taxes. Seulement le déficit menace? CAVE CANEM

le 23/05/2013 à 11:53
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L affaire de la violence et de la casse, c est la preuve que certains au ministère veulent détruire la population. 95% est contre la diminution des peines, 75% contre la casse, 90% pour qu on soutienne non pas les criminels mais les victimes. C est d...

à écrit le 23/05/2013 à 11:28
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L?administration se rend coupable d?attentat à l?intérêt général par la dévastation du secteur productif. L?opinion est en révolte ! C?est un Etat qui nique la vie ! Nous avons affaire à des vampires qui détruisent les forces vives. Entre faire des p...

à écrit le 23/05/2013 à 11:11
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On nous fait du Brejnev en puissance 10? on va dans le fossé ! C?est une Europe Chronos qui dévore ses enfants ! Nous avons là un pouvoir assassin ! Article 15 de la constitution, rendez des comptes de l?obésité de l?Etat qui tue la société ! Accusé ...

à écrit le 23/05/2013 à 11:03
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Moi quand j'entends "premier secrétaire du parti", je vois mal le côté social et démocrate mais plutôt le côté autoritaire et étatiste des belles années du PC ou de l'URSS.

à écrit le 23/05/2013 à 11:00
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La social-démocratie à la francaise : "L'Etat autant que possible, le marché autant que nécessaire"

à écrit le 23/05/2013 à 10:35
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C?est un Etat anti-social et contre-performant ! On fait de la croissance à la mode Dagobert ! Qu?on les couronne d?un bonnet d?âne ! On fait dans l?onagre atrabilaire acagnardé ! Y a qu?à faire comme en Italie et en Angleterre, griller les instituti...

à écrit le 23/05/2013 à 10:26
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A bas l?Etat Moloch ! Qu?on rétablisse la liberté du travail ! Qu'on applique le droit au travail!

à écrit le 23/05/2013 à 10:22
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L?Etat est coupable de la destruction de la société française, c?est un acte d?agression à l?échelle de l?humanité ! La dette est incontrôlable alors qu?elle alimente artificiellement le PIB. On nous prépare un cataclysme ! La dépensite maladive n?es...

à écrit le 23/05/2013 à 9:49
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On fait dans l?apparatchick d?appareil d?Etat à la mode soviétique, on ne risque pas de faire du développement ! C?est un Etat qui opprime le peuple français et qui persécute la population en réduisant les classes moyennes à la misère sur l?évasion f...

à écrit le 23/05/2013 à 9:43
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L'auteur oublie l'essentiel: La raison d'être des socialiste (et encore plus des communistes) français est la défense des fonctionnaires et assimilés. La raison d'être du SPD allemand, c'est défendre (avec plus ou moin de succès) les travailleurs du ...

à écrit le 23/05/2013 à 9:41
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Démocratie et dictature d?Etat, ça ne fait pas bon ménage. L?Europe est victime d?une clique de suicideurs ! En France on détruit les éléments créatifs et on empêche les diplômés de travailler. Résultat, on tourne sur la dette et la récession. C?est ...

à écrit le 23/05/2013 à 9:27
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Tout est dans le tître.

à écrit le 23/05/2013 à 9:22
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Moi se que je reproche aux Socialistes c'est d'être de gauche, un point c'est tout!!!!

à écrit le 23/05/2013 à 2:50
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On en est encore là? Monopoliser les pages d'un journal économique de référence sur comment de parfaits autocrates se regardent le nombril et quel nom ils lui donnent? Non mais on rêve!

à écrit le 22/05/2013 à 22:28
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UN Flan, sur une quiche ... !

à écrit le 22/05/2013 à 20:50
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Ne soyons pas naïfs, nous sommes en apesanteur sur le déficit. 31 milliards T1. On refuse la croissance?

à écrit le 22/05/2013 à 20:27
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Quelque soit le nom du restaurant le cuisinier est nul! Il nous faut donc un autre cuisinier mais pas ceux que nous avons eu jusqu?à présent !

à écrit le 22/05/2013 à 20:15
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Ce qui manque aux socialistes français, c'est d'être démocrates. C'est un clan qui s'est installé au pouvoir, qui prospère pour lui-même. Une grande coalition dont les français rêvent est en fait impossible. La démocratie française échoue. Seul Sarko...

à écrit le 22/05/2013 à 20:07
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Il est patent que nous devons réformer l?Europe, seule zone au monde sans ressources naturelles ce qui met en cause son avenir alors que de nouveaux grands pays se développent. La technologie est une condition de notre survie. Il n?est pas assuré auj...

à écrit le 22/05/2013 à 19:30
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la démocratie,un mythe bien français...

à écrit le 22/05/2013 à 18:54
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François Hollande est un socialiste. Sa ligne politique est plus proche du néoconservatisme que de la social-démocratie et aux antipodes du libéralisme. Les commentateurs français veulent coller l'étiquette social-démocrate voire libérale pour signif...

le 22/05/2013 à 19:14
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C vrai que le cadeau de 20 milliards euros aux entreprises n'est pas du tout du liberalisme, ni le fait de faire payer aux menages et a l'etat les dettes prives lies aux subprimes, et a cote on precari....pardon on flexisecurise les millions de trava...

le 22/05/2013 à 19:40
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L'ANI aussi, c'est socialiste ! La réforme bancaire qui n'a rien réformé, c'est socialiste ! Et le recul de l'âge de la retraite qui nous pend au nez ? Très socialiste ! Et les futures lois "Sapin" à la mode Hartz qui sont dans le tiroir du ministre ...

le 22/05/2013 à 19:51
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@rb Oui c'est exact, je pense qu'un libéral authentique désapprouverait tous ces points. Le cadeau de 20 milliards, c'est de l'interventionnisme, une subvention ciblée. Pareil pour le sauvetage ciblé de banques privées aux dépens de la collectivité, ...

le 22/05/2013 à 20:13
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@TC Comme indiqué au départ, la politique socialiste actuelle est proche du néoconservatisme mais aux antipodes du libéralisme. Vous avez une conception idéalisée du socialisme. C'est tout à votre honneur, mais cela fausse votre perception. Hollande ...

le 23/05/2013 à 8:52
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Ce n'est pas ma perception qui est faussée mais bien le sens galvaudé des mots que la classe politique - et tout particulièrement cette gauche pourrie - s'échine à vouloir inséminer dans l'esprit de l'électorat pour tenter d'anesthésier son sens crit...

le 23/05/2013 à 10:09
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@TC Nous sommes d'accord sur le sens galvaudé des mots utilisés par la classe politique. La politique de Hollande est interventioniste, fédéraliste, militariste, étatiste, ... et précisément en ce sens très socialiste et proche du néoconservatisme et...

le 23/05/2013 à 18:09
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Je sais parfaitement le sens du libéralisme, tel que les vrais entrepreneurs le conçoivent : Ford, par exemple, était de ceux-là, un vrai libéral au sens noble du terme. Et je fais donc bien la distinction en parlant d'ultralibéralisme ou de néolibér...

le 24/05/2013 à 9:07
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@TC OK. Notre désaccord se limite au choix du mot. Personnellement, je préfère parler d'antilibéralisme pour marquer l'opposition avec l'esprit du libéralisme. Tout le monde ne fait pas la distinction aussi bien que vous entre libéralisme et ultralib...

à écrit le 22/05/2013 à 18:24
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On a rarement vu une telle unanimité ! 75% des Européens sont d?avis que la situation va empirer, 85% des français, ce qui est grave vu le point où nous sommes qui conjugue chômage, déficit et récession. Cela fait 4 ans après l?implosion ! Nous somme...

à écrit le 22/05/2013 à 18:20
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C'est pire que ça.. ! à l"époque du mur de Berlin , là démocratie était d'un coté et la sociale de l'autre .. .et ils persévérant dans leurs boboland toujours a ne pas comprendre ...!

à écrit le 22/05/2013 à 18:14
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pour les francais, le spd est a l'extreme droite du fn vu ses idees... il va etre recu, hollande, surtout vu le dernier article publie dans le spiegel.de... au moins il saura a quoi s'en tenir, quelque soit la majorite allemande en septembre....

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