Quels sont les dangers de l'élargissement d'une Europe sans enthousiasme ?

L'entrée de la Croatie dans l'Union européenne (UE) et de la Lettonie dans la zone euro ne doivent pas faire illusion. La nouvelle évolution de l'Europe depuis le début de la crise mine son attractivité et met en danger son avenir.
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Alors, en crise l?Europe ? En crise, l?euro ? Bien sûr que non ! La preuve : malgré la crise, on se presse encore pour la rejoindre. Après l?adhésion de la Croatie à l?UE le 1er juillet, la Lettonie viendra se joindre dans six mois aux membres de la zone euro. On se presse donc encore aux portes du grand projet européen. L?ennui, c?est que les discours de la « grande-famille-européenne-enfin-réunie » et les feux d?artifice éclairant la nuit à Zagreb ou, bientôt, à Riga, prennent de plus en plus des allures de villages Potemkine. Derrière ces bravos en carton-pâte se cache une réalité bien moins réjouissante : le manque d?enthousiasme des peuples européens pour un projet désormais de plus en plus porté par les seules élites.

Manque d?enthousiasme

D?abord, parce qu?il convient de rappeler que plusieurs pays européens refusent d?entrer dans l?UE et encore plus dans la zone euro. C?est le cas depuis longtemps de la Norvège et de la Suisse, et on a vu l?Islande enterrer voici deux mois son projet d?adhésion. Mais même parmi ceux qui rejoignent l?Europe, l?enthousiasme est au plus bas. En janvier 2012, seuls 43 % des électeurs croates avaient participé au référendum sur l?adhésion à l?UE. Un sondage récent montrait même que, à la veille de son adhésion, moins de la moitié des Croates avait une image positive de l?UE. De même en Lettonie, l?enthousiasme pour l?introduction de l?euro est très faible et l?on s?est bien gardé d?organiser un référendum sur le sujet. Car, pour les dirigeants lettons, cette entrée a une fonction : prouver que leur politique de dévaluation interne menée en 2009 et 2010 a été un succès.

Ce que le processus d?intégration a apporté

Pourquoi ce manque d?enthousiasme ? En 1989, les anciens pays de l?est avaient trois bonnes raisons d?intégrer l?Union européenne. C?était pour eux la certitude de l?ancrage dans le monde occidental, la perspective d?une croissance assurée et la garantie du maintien de l?ordre démocratique. Le phénomène d?intégration européenne a plutôt bien joué ce rôle jusqu?à la crise. En faisant de l?entrée dans l?UE, puis dans la zone euro, un objectif, ces pays ont renforcé leur démocratie et ont accéléré leur développement en modernisant leurs politiques économiques. Un des exemples les plus flagrants de ce phénomène, c?est la Slovaquie qui, à la fin des années 1990, a rompu avec la politique nationaliste et étatique de Vladimir Meciar et est parvenu en moins de dix ans à entrer dans la zone euro en renforçant sa culture démocratique.

Le tournant de la crise

Depuis le début de la crise de la dette souveraine, tout a cependant changé. L?Union européenne n?est plus la même. Elle est obsédée par la question des « déséquilibres internes » et par les déficits. De nouvelles institutions, de nouvelles procédures sont nées de cette obsession : le « six-pack », le « two-pack », le « semestre européen », le pacte budgétaire ou encore le MES. Tous visent à réduire les déséquilibres en pratiquant des politiques d?ajustement dans les pays frappés par les « déséquilibres. » Ce qui est vrai dans des pays de la zone euro l?est aussi en dehors de cette zone : la Lettonie et la Roumanie ont également connu l?arrivée des représentants européens avec ceux du FMI pour déterminer les contours de la politique d?ajustement.

Zone de compétitivité

Si ces politiques pouvaient s?accompagner d?une certaine solidarité, autrement dit de transferts sans contrepartie, comme c?est le cas dans les vraies familles, on aurait pu encore les comprendre. Mais le refus acharné de Berlin d?entrer dans une « union des transferts » a bloqué cette possibilité. Angela Merkel et David Cameron ont insisté, et ils ont obtenu la réduction du budget européen. Les fonds structurels ? mécanisme dont le fonctionnement était déjà contestable - ne peuvent plus agir comme jadis pour développer rapidement les pays. l?UE se veut de moins en moins une zone de solidarité, elle veut être une zone de compétitivité.

Le bilan (très) mitigé de la Roumanie et de la Bulgarie

Le résultat, c?est que les deux derniers pays entrés dans l?UE, la Roumanie et la Bulgarie, qui sont aussi les deux pays les plus pauvres de l?UE (la Croatie viendra juste à leur suite), n?ont guère profité de leur adhésion. La Roumanie a vu, après son adhésion, le déficit commercial avec l?UE se creuser, et ceci a conduit à la quasi-faillite de l?Etat, puis à la mise en place de plans de rigueur qui n?ont guère prouvé leur efficacité. La Bulgarie, quant à elle, championne de la rigueur depuis longtemps, n?a pas été capable après la crise de 2008, de rebondir. L?adhésion à l?UE ne lui a guère été utile et elle reste désespérément l?Etat le plus pauvre de l?Union. En janvier, les émeutes dans les rues de Sofia ont rappelé cet état de fait. Plus généralement, un regard sur les chiffres permet de conclure aisément que l?adhésion à l?UE n?est guère le gage de la croissance dont rêvaient les nouveaux entrants.

La question démocratique

La démocratie ? Là encore, le bilan de l?UE depuis le début de la crise n?est guère réjouissant. Les nouveaux dispositifs visent surtout à contrer les pouvoirs élus pour les empêcher de trop dépenser. L?élu est, dans l?esprit nouveau des institutions européennes, suspect de vouloir puiser dans les caisses de l?Etat pour assurer sa réélection. Il faut le surveiller, l?encadrer, pour s?assurer qu?il n?agisse pas contre la nouvelle morale européenne, celle de la rigueur. Si l?argument démocratique demeure valable, car l?UE reste une zone démocratique, il n?est plus aussi déterminant puisque de plus en plus l?union exige l?abandon par les élus d?une part de leurs compétences. Sans, du reste, que le parlement européen ait plus de pouvoir. Dans le cadre du semestre européen, son avis n?est ainsi que consultatif.

Et puis, il y a l?exemple lamentable de la Hongrie. Le tournant autoritaire du gouvernement hongrois fait certes l?objet d?indignations et de menaces de la part de la Commission, mais la réalité de cette politique est surtout la passivité. En revanche, Bruxelles a salué le retour de Budapest à l?équilibre budgétaire. Ceci pourrait expliquer cela. Bref, l?argument démocratique semble de plus en plus faible, même si pour des pays encore en transition comme l?Albanie, la Serbie ou la Macédoine, il peut encore jouer un rôle positif.

L?ancrage occidental ?

Reste donc l?argument de l?ancrage dans le monde occidental. C?est celui qui attire le plus Serbes, Monténégrins, Albanais ou Turcs. Mais là encore, il est de moins en moins convaincant. La crise ne favorise pas l?ouverture vers les nouveaux membres. Il n?est qu?à regarder le statut des Bulgares et des Roumains, qui ne bénéficieront de la liberté de travailler partout dans l?UE que l?an prochain. Et encore, certains, comme le ministre allemand de l?intérieur juge que cette date est encore trop proche. Sofia et Bucarest restent encore à la porte de l?espace Schengen, bloqués par les Pays-Bas entre autres. Bref, l?entrée dans le monde occidental est chaotique et loin d?être acquise avec l?entrée dans l?UE. Il n?est qu?à lire les injures déversées quotidiennement dans les tabloïds britanniques sur les Roumains et les Bulgares pour s?en convaincre. Quant aux réserves allemandes sur la Turquie, elles trahissent clairement cette volonté de ne pas accueillir ce pays dans « l?occident. »

Le risque d?une Europe minée par le scepticisme

Progressivement, l?attractivité de l?UE se réduit donc. Elle demeure encore pour certains pays un horizon nécessaire de leur développement. Mais cette nécessité apparaît de plus en plus comme amère. La conséquence de cette situation, c?est le développement de l?euroscepticisme au sein de l?UE parmi les anciens comme parmi les nouveaux membres. Un euroscepticisme qui peut prendre des allures dangereuses. L?UE doit donc cesser de se bercer d?illusions avec l?adhésion de la Croatie et l?entrée de la Lettonie dans la zone euro. Si l?Europe persiste à vouloir créer une zone de compétitivité pure, sans réelle prise en compte des différences économiques et culturelles en son sein, elle court à la catastrophe.
 

Commentaires 45
à écrit le 03/07/2013 à 22:32
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Il y a bien longtemps qu'une adhésion ne fait plus l'objet de referenda croisés! Les peuples décidaient et prenaient leurs responsabilités ou posaient leurs conditions.

à écrit le 03/07/2013 à 21:24
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Elargissement ??!!! L'Europe fuit de toute part et les fondations sont instables. Un maçon portugais (lol) se fouttrait de nous, fondateurs ! Un peu comme la tour de pise, ça penche, ça penche...Jusqu'à quand ? Un peu aussi comme dans la soupe aux ch...

à écrit le 03/07/2013 à 15:36
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L'UE n'étant qu'une zone économique, il est vital pour les entreprises de l'Union que tous les pays pauvres (faibles salaires, écologie degré zéro, pas d'entreprise internationale...) intègrent cette communauté. Et en sachant que l'Allemagne, qui dic...

à écrit le 03/07/2013 à 15:02
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La dernière phrase est la plus pertinente. Prendre en compte les différences économiques et culturelles est justement le contraire de l'ectoplasme que ces "fameuses" élites européennes et nationales ont façonné au point d'appeler Union Européenne un ...

à écrit le 03/07/2013 à 13:08
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Les dangers?? ils sont là, bien présents, personne n'y croit! on court à la catastrophe ! pas plus que ça !!

à écrit le 03/07/2013 à 12:21
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Évidemment que l'Europe et l'euro sont en crise ! Sinon pourquoi on pleure sur la Grèce, l'Espagne ? On va se mettre vraiment à crier si la Croatie s'ajoute à l'UE et la Lettonie à l'euro.

le 03/07/2013 à 14:24
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vous oubliez l4italie, un grand pays aussi en difficulté depuis l'UE! évidemment !

le 03/07/2013 à 16:08
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Il est vrai qu'en disant une petite chose, nous ne disons beaucoup. Sans penser à la réalité. L'Europe est en crise, le monde entier presque. Tout le monde parle tous les jours de ça. Or, soudainement, un matin quelqu'un dit : 'C'est pas vrai, l'Euro...

à écrit le 03/07/2013 à 11:53
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Du point de vue de l'UE, il y a désormais trois pôles dans le monde, qui ne sont pas ennemis mais concurrents : Les Etats Unis auxquels s'accrochent l'Angleterre, l'Union européenne moins l'Angleterre, mais dont les intérêts sont parfaitement converg...

le 03/07/2013 à 12:37
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Très bonne et juste analyse.

le 03/07/2013 à 13:49
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Japon et UE sont totalement dominés par les Américains. Nous en aurons bientôt la confirmation avec les négociations au pas de charge (et sous écoute) pour le traité transatlantique. Les Européens et les Japonais dépendent des Américains sur des ques...

le 03/07/2013 à 14:29
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@Didier : / A- UE et Japon alliés ensemble n'ont besoin des américains que sur la défense. Aucunement sur nourriture, high tech et logiciel (etc.) / B - Si UE et Japon s'allient, USA ont impérativement besoin de cette alliance pour contrebalancer Chi...

à écrit le 03/07/2013 à 11:39
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Quels sont les dangers de surcharger un bateau qui est déjà en train de couler? Poser la question, c'est déjà y répondre

à écrit le 03/07/2013 à 9:54
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Je ne suis pas un économiste savant mais un père de famille inquiet pour ma progéniture. L'Europe ne nous apporte en effet que du sang et des larmes. Les saignées permanentes extrêmement sévères auxquelles nous sommes soumis ne servent à rien telleme...

le 03/07/2013 à 11:15
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Clerc voyant je reviens du marché et les commerçants font la tronche. Le charcutier me disait cela c'est arrêté d'un coup environ depuis deux mois et quand les gens achètent c'est par petites quantités, j'ai demandé au poissonnier qui a deux étalages...

à écrit le 03/07/2013 à 9:25
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l'europe n'a toujours pas choisit son système de fonctionnement , fédéralisme intégral ou confédération ? , les états sont contre le fédéralisme européen ( allemagne en tete ) , les peuples eux aussi sont contre , d'ou cet immobilisme qui nuit a tout...

à écrit le 03/07/2013 à 8:53
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L'europe, c'est mort ! La commission de bruxelles a réussi a la couler. L'élargissement aux nouveaux pays n'a qu'un but : faire plus de fric sur le dos des nations entrantes. Il faut serieusement se poser la question de la sortie de cette europe là.....

le 03/07/2013 à 12:23
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"Il faut serieusement se poser la question de la sortie de cette europe là..." Pour cela, il y a l'article 50 dans le traité et .......l'UPR.FR

à écrit le 03/07/2013 à 8:20
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Pour un pro européen quel désastre de voir une Europe non gouvernée de voir une Europe dont les décisions sont prises sans aucune concertation avec les citoyens de voir une Europe incapable de faire entendre sa voix de voir une Europe qui s'endette p...

le 03/07/2013 à 9:21
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Sérieusement, vous vous posez la question du pourquoi ? Vous allez vous faire mal... L'Europe ne doit pas fonctionner, voir la théorie des chaines de F. ASSELINEAU sur UPR. fr. Entretenir la division des nations avec BARROSO l'américain à la tête de ...

le 03/07/2013 à 12:30
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Mon job me permet de voyager hors Union , avant l'Euro mais aussi pendant l'Euro et mettre sur le dos de la monnaie unique le fiasco européen n'est pas sérieux car la monnaie unique est un des rare bon point de l'Europe que cette monnaie est mal géré...

à écrit le 03/07/2013 à 8:17
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Pour se venger des avancées sociales la grande bourgeoisie a inventé l'Union européenne et elle a gagné. La misère revient, les maladies qui avaient disparu aussi comme la tuberculose. M Godin vous y croyez vous à la médaille miraculeuse qu'est l'Uni...

le 03/07/2013 à 14:13
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avec la paupérisation, les gens hésitent à se faire soigner, plus de mutuelles, etc des maladies comme la tuberculose reviennent...triste le tableau! ON REGRESSE! ON REGRESSE DUR! quelle belle époque formidable " !

à écrit le 03/07/2013 à 7:51
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Le problème c'est que nous les français on a du mal à s'intégrer aux nouveaux arrivants. Pourtant, j'essaye de m'adapter. J'essaye d'apprendre les nouvelles langues, j'essaye de porter la djelaba pour passer inaperçu, de temps à autre je mange hallal...

le 03/07/2013 à 14:17
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ah! pauvres de nous! mais, pauvres de nous !! je fais pareil, de très , très gros efforts : à l'école, à la cantine, à la piscine, à l'hôpital, avec mes voisins ! mais, ils ne comprennent rie, ils ne veulent pas m'écouter, alors je m'IMPOSE!! voyez...

à écrit le 03/07/2013 à 6:17
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Les dangers de l'élargissement d'une Europe sans enthousiasme c'est de précipiter sa chute. On ne fait pas le bonheur des peuples contre leur gré.

le 03/07/2013 à 7:24
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Effectivement depuis 15 ans les énarques ont pris le pouvoir et disent au peuple ce qui est bon Il va donc valoir changer le peuple

le 03/07/2013 à 14:19
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" le BONHEUR" des peuples !! comme vous y allez ! se FAIRE PLUMER? ça oui !

à écrit le 03/07/2013 à 4:00
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Je ne sais pas si c est le bon moment pour monter à bord Dettes au maxi. Pays au bords de la ruine ,aucune solidarité ,chômage au maxi , convergence des économies entrent les pays toujours à faire ,dumping de certains pays comme l Irlande Chaqu un j...

à écrit le 03/07/2013 à 2:50
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On sera plus nombreux à couler ...il faudra bien renflouer la Croatie prochainement : qui prend le pari que non ?

à écrit le 02/07/2013 à 22:37
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Un peu plus, un peu moins.....bof !

à écrit le 02/07/2013 à 22:34
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Votre texte revu est réorienté vers l'opinion de la majorité des Francais L'UE une Union Europenne de toute la grande Europe avec la Russie Non à une Eurasie voulue par les USA comprenant Israel et la Turquie Les USA veulent intégrer Israël à l?UE...

le 02/07/2013 à 23:06
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@BlancBleu...Les USA veulent intégrer Israël à l?UE en passant par la passerelle Turquie . Si on integre la Turquie pour relier Israel à l 'euro? Pouvez m'en dire plus sur ce sujet ou bien m'éclaircir merci

le 02/07/2013 à 23:13
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"...la Turquie est à 97% en asie mineure et n'est pas européenne ..." Ce n'est pas tant le fait qu'elle soit en Asie Mineure qui pose poroblème, c'est son système politico-religieux qui reste incompatible pour ne pas dire opposé à la démocratie et au...

à écrit le 02/07/2013 à 22:25
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Le tiers monde occidental en construction grace a Barroso et a sa clique d'eurocrates beats rentiers et manipulateurs

à écrit le 02/07/2013 à 22:18
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Quels sont les dangers de l'élargissement d'une Europe sans enthousiasme? La méfiances des pays européens.

à écrit le 02/07/2013 à 20:52
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Une belle utopie cette Europe que les peuples concernés ne veulent pas. On n'a pas fini de renflouer tous ces nouveaux venus..

à écrit le 02/07/2013 à 20:42
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L'Europe est une merveilleuse aventure en construction. Les français ne mesurent pas combien l'Europe leur a apporté de libertés tant le droit français a toujours été restrictif sous prétexte que les français sont difficiles à gouverner. L'article ne...

le 02/07/2013 à 21:25
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"Un équilibre se construit..." Je ne sais pas dans quel merveilleux monde vous vivez, mais l'Europe est chaque jour un peu plus bancale, du fait de justement vouloir l'harmoniser. L'Europe serait équilibrée si chaque pays avait la liberté de mener se...

le 02/07/2013 à 21:50
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@HERVE pas de prise de t^ete,paxorama est au seizième degré !

le 02/07/2013 à 22:18
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@paxromana : avec un tel pseudo, vous auriez dû relire 7 fois vos livres d'histoire avant de poster votre message : certes le monde romain avait d'énormes qualités qui vous font encore fantasmer sur un scenario un peu utopique, mais son extension pro...

le 02/07/2013 à 23:19
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" J'ai autant d'appétence pour face de bouc et autres gougueule que pour la goulash ! " D'abord sachez que l'on dit "LE" goulash qui est un nom masculin. Ce même goulash que vous ne connaissez pas est succulent lorsqu'il est bien préparé.

à écrit le 02/07/2013 à 20:13
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les couloirs de l'EU les 3 sont remplies d' incompétents , une personne ANALYTIQUE se doit D'etre en place et ces diplomates existent MADAME MERKEL peut nos aider mais avec ignards la c'est une autre histoire......

le 02/07/2013 à 22:32
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moi pas comprendre votre massage

à écrit le 02/07/2013 à 20:08
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" Si l?Europe persiste à vouloir créer une zone de compétitivité pure, sans réelle prise en compte des différences économiques et culturelles en son sein, elle court à la catastrophe". Et c'est bien ce qu'elle fait, grossir et s'alourdir car cela a é...

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