Le bilan (en réalité) très mitigé du gouvernement Merkel II

Aimée des Allemands, la chancelière doit cependant défendre un bilan sans éclat de sa politique économique, sociale, et européenne
Au final, Angela Merkel a mené une politique attentiste et opportuniste REUTERS

Mercredi, le gouvernement Merkel II, celui issu de la coalition conservatrice-libérale victorieuse lors des élections fédérales de 2009, a tenu son dernier conseil de cabinet avant le scrutin de ce dimanche. Le moment de tirer un bilan de quatre ans d'action pour cette alliance que, en 2009, la chancelière Angela Merkel appelait de ses vœux. Un bilan qui, vu de l'étranger, peut paraître radieux, mais qui est en réalité très mitigé.

L'adieu aux baisses d'impôts

En octobre 2009, la coalition avait conclu son « contrat de coalition » sur plusieurs promesses-choc. La principale était une vaste réforme fiscale qui devait permettre de réduire les impôts en moyenne de 24 milliards d'euros par an sur la législature. On en est très loin, car pratiquement rien n'a changé. Après neuf mois de désaccord sur la méthode, Angela Merkel, le 10 mai 2010, a sifflé la fin de cette promesse en faisant de la consolidation budgétaire la priorité de son mandat. Et elle a alors clairement enterré cette réforme.

Une volte-face énergétique

Sur le plan de la politique énergétique, la coalition actuelle avait défendu dans sa campagne électorale de 2009 une remise en cause de la sortie du nucléaire en 2025 décidée en 2000 par les Verts et les Sociaux-démocrates. En 2010, elle faisait passer une loi qui allongeait la durée de vie des réacteurs jusqu'en 2030, voire 2050 au nom de la théorie de la « technologie-pont » : le nucléaire assurera la transition entre les énergies fossiles et les énergies renouvelables.

Mais dès le lendemain de la tragédie de Fukushima, en mars 2011, la chancelière fait un tournant à 180 degrés de sa politique. En juillet, une loi prévoit une sortie du nucléaire complète dès 2022. Mais la mise en place de cette nouvelle politique est malaisée et risque d'être un des plus grands défis de l'Allemagne au cours de la prochaine législature. Les alternatives au nucléaires manquent et l'Allemagne doit se tourner à nouveau vers le charbon, alors que le réseau électrique doit être redéployé pour permettre le cheminement de l'électricité produite au nord par l'éolien vers les centres industriels du sud. Sur ce plan, rien n'a été fait, faute de moyens budgétaires. De même, dans le domaine de la rénovation thermique des logements, les actes manquent.

L'absence de politique sociale

Sur le plan social, la chancelière a peu agi, malgré les rapports alarmants sur le développement de la pauvreté, notamment chez les enfants et les personnes âgées. En 2009, la coalition avait promis des pensions réévaluées et un supplément pour les mères qui n'avait pas cotisé ainsi qu'une égalisation des retraités versées à l'est et à l'ouest. Aucune de ses promesses n'ont été tenues. Le chantier de la dépendance que la coalition avait promis d'ouvrir et qui, là aussi, commence à devenir urgent avec le vieillissement accéléré de la population, est lui aussi resté soigneusement fermé.

Une politique familiale datée et inefficace

Angela Merkel s'est plus attachée à la politique familiale. Mais sans créativité : elle s'est contenté d'augmenter les allocations familiales. Du coup, les effets de cette politique sont restés très faibles et, au cours, de la législature, l'indice de fécondité est demeuré très bas à 1,37-1,38 enfant par femme. La question du manque de main d'œuvre, notamment qualifiée, reste, du coup, entier.

Certes, le gouvernement a légèrement abaissé les critères pour l'entrée de la main d'œuvre extracommunautaire, mais il s'agit là d'une demi-mesure car l'allié bavarois de la CDU, la CSU, est très conservatrice en matière d'immigration. Or, de plus en plus de secteurs ont de graves problèmes pour trouver des travailleurs et la question de l'attractivité de l'Allemagne pour les jeunes diplômés étrangers, clés de l'innovation si importante outre-Rhin, n'est pas réglée.

Un bon bilan économique

Sur le plan économique, le bilan de la coalition est incontestablement bon. L'Allemagne s'est vite remise de la crise terrible de 2009. Le gouvernement Merkel a, sans le dire, procédé à un rééquilibrage modeste de l'économie allemande en soutenant en 2011 les revendications syndicales concernant les hausses de salaires. Mais la compétitivité du pays reste plus prioritaire que le développement de la consommation et ce soutien discret aux syndicats s'est vite éteint après la crise de 2012.

Globalement, Angela Merkel n'a pas changé le cadre légal, mais a continué à soutenir les intérêts allemands à l'export par sa politique amicale envers la Chine ou la Russie, par exemple.

Une baisse du chômage... sans politique de l'emploi

Dans le domaine de l'emploi, l'Allemagne a connu au cours de ces quatre dernières années une forte baisse du chômage. De près de 8 %, le taux de chômage est passé à 5,4 %. Le pays est en état de quasi-plein emploi. Mais doit-on en féliciter le gouvernement Merkel II ? Ce serait paradoxal dans la mesure où ce dernier n'a mené aucune vraie politique de l'emploi. Il a laissé le marché poursuivre son redressement.

Le Kurzarbeit et les mesures de flexibilité utilisées durant la crise de 2009 sont le fait soit des gouvernements Schröder, soit de celui de grande coalition (2005-2009). La situation démographique, l'activité économique, le développement des emplois à temps partiel et les réformes Harz ont fait le reste, sans qu'Angela Merkel  s'en mêle.

Un équilibre budgétaire atteint grâce aux Länder...et aux impôts

En termes budgétaire, le bilan peut également paraître positif. L'Allemagne a retrouvé en 2012 l'équilibre de ses comptes publics. Mais cet équilibre doit surtout à la gestion des Länder et à celle des assurances sociales. L'Etat fédéral continue d'emprunter et cette année plus que l'an dernier. Le ministre des Finances Wolfgang Schäuble vise cependant en 2014 le plus bas déficit depuis 40 ans et le retour à l'équilibre en 2015. Mais cet objectif n'est pas cohérent avec les promesses actuelles de la CDU…

L'Etat fédéral a baissé les dépenses principalement sur les investissements et les dépenses sociales, deux sujets où les besoins d'action sont pourtant urgents. Mais globalement, en 4 ans, les dépenses fédérales ont augmenté de près de 7 %, soit une moyenne de 1,75 % par an, en ligne avec l'inflation. Le secret de la consolidation budgétaire allemande, c'est donc l'augmentation des recettes fiscales. Et on comprend mieux pourquoi Angela Merkel a, très vite, oublié ses promesses de baisse des impôts.

Une action européen contestable

Reste le bilan européen. La politique Merkel a été faite d'hésitations, de volte-face et de dénis qui, jusqu'en 2012, ont aggravé la crise. Le retour au calme s'explique surtout par les actions de la BCE, tolérées par Berlin du bout des lèvres. Quant à son insistance sur l'austérité, elle a mis en péril plusieurs économies périphériques et a créé des tensions politiques que l'Europe devra gérer les prochaines années.

Surtout, en dehors d'une application à tous du « modèle allemand », Angela Merkel manque cruellement de projets pour l'Europe, ce qui n'a guère redoré le blason de l'UE auprès des citoyens.

 Au final, Angela Merkel a mené une politique attentiste et opportuniste. Les Allemands ne s'y trompent pas : s'ils plébiscitent Merkel chancelière, ils sont fort déçus de sa coalition. Les Libéraux pourraient ne pas entrer au Bundestag et les sondages font de la « grande coalition » SPD-CDU/CSU le choix préféré des électeurs.

Commentaires 74
à écrit le 03/10/2013 à 1:03
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Au moins ils tiennent leurs objectifs prenons le déficit budgétaire ils sont déjà dans les clous des 3% et en plus il ont fait mieux que prévu. Alors qu'en France ont claironne 3% pour 2013 puis 3,6% en fait se sera plus de 4% . Deux fois plus de fon...

à écrit le 21/09/2013 à 3:21
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"application à tous du « modèle allemand »,"?? Qu'elle nous explique comment des pays comme le Portugal ou la Grèce pourraient appliquer le « modèle allemand »! Rien que Volkswagen a versé 3 Milliards d'impôts au fisc allemand cette année, à cela s'a...

à écrit le 20/09/2013 à 11:08
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MERKEL est le HOLLANDE allemand, elle ne froisse personne et reste dans l'attente ,ce qui lui permet de prendre ses piteuses décisions trés conservatrices en fonction de l'action supposée des autres. Ce qui fait le jeu d'une demi-Europe des marchands...

à écrit le 20/09/2013 à 6:14
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Ce serait intéressant que Romain Godaric nous fasse un papier sur les 16 premiers mois de François Hollande, juste pour voir. Le titre pourrait être : "Pire que Merkel", "bilan mitigé en Allemagne, catastrophique en France","le Schroeder que n'aura p...

le 20/09/2013 à 8:41
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+1000

le 20/09/2013 à 9:00
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Mon cher coco, on s'en fout de vos éléments de langage UMP. On a vu le triste bilan de votre parti surendetté... Si on revenait aux élections allemandes ?

le 20/09/2013 à 9:16
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Le schröder que n'aura pas la France, c'est exactement ca. Seul un président de gauche pouvait entamer les réformes nécessaires sans trop se mettre à dos les syndicats. Ca ne sera pas fait... Il semble en politique plus facile de ne rien faire que de...

le 20/09/2013 à 9:46
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@ Germain. Mon cher Germain, je ne suis encarté à l'UMP et pense en toute objectivité que le bilan de Sarkozy n'est pas bon. Ce qui me permet d'être à l'aise pour vous dire que l'action de hollande est catastrophique et qu'il va réussir l'exploit de ...

le 20/09/2013 à 10:02
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Tout à fait d'accord sur le bilan de l'UMP qui nous a endetté de 120 Md par an en moyenne pendant le mandat précédent. Ceci étant, Hollande en est à 200 Md de plus pour sa première année alors que la crise est beaucoup moins violente qu'en 2008... Je...

le 20/09/2013 à 10:38
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SVP, un bilan se fait á la fin d´un mandat qui est de 5 ans, pas 1 an et demi après. Mais ne rêvons pas, aucun parti ne fera revenir la croissance des "trente glorieuses". Ce taux de croissance est bel et bien fini.

le 20/09/2013 à 11:49
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Vous me parlez de Hollande mais je ne soutiens pas Hollande... Notons que contrairement à ce qu'on nous raconte sur les ondes, la situation européenne, y compris en Allemagne est très préoccupante ! Donc Merkel n'est pas la bonne fée que certains fr...

à écrit le 19/09/2013 à 23:12
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Le modèle qui nous convient n'est pas celui de l'Allemagne mais plutôt celui de la Suède. L'Allemagne a un gros problème social ; ils auraient sans doute tort d'introduire le SMIC par contre une bonne CSG entièrement redistribuée sous forme de revenu...

le 20/09/2013 à 9:32
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La Suède est un pays immense, avec 10 millions d'habitants seulement et de grandes ressources naturelles. C'est un pays où pour travailler il faut parler suédois, ce qui réduit fortement l'immigration. La Suède est aussi l'un des pays avec le plus f...

le 20/09/2013 à 9:58
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Le "modèle" allemand n'est pas parfait, loin s'en faut, mais il est objectivement plus efficace que celui de la France... et très loin du système ultra libéral que dénoncent certains ! Il reste relativement proche du notre, à la différence qu'il est ...

le 20/09/2013 à 10:08
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@Theophile: Mais renseignez-vous donc avant de poster des choses que vous ne maîtrisez point ....

le 20/09/2013 à 11:50
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Si vous arrêtiez déjà de vous faire passer pour ce que vous n'êtes pas...

le 20/09/2013 à 12:23
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Pour pouvoir se permettre un système social, il faut déjà pouvoir le financer. Or, en France on met la charrue avant les boeufs et on finance notre système avec des impôts beaucoup trop élevés, et comme ceci ne suffit plus, il faut encore emprunter. ...

le 20/09/2013 à 21:29
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La Suède est un pays immense, moins dense que le nôtre (donc difficile à desservir) et où les gens vivent vieux et sont bien soignés. Pourtant les dépenses de santé par habitant y sont inférieures aux nôtres, à l'Allemagne et à la Suisse. Il en est d...

le 21/09/2013 à 9:37
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@Théophile Il faut savoir de quoi on parle. La Suède est un pays immense, dont la plus grande partie de la population réside au sud. Le nord est desservi par une unique voie ferrée qui longe la côte puis qui ensuite repique sur la Norvège pour y ache...

à écrit le 19/09/2013 à 21:30
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Un bilan mitigé ? J'en connais un de ce côté ci du Rhin qui aimerait bien pouvoir présenter le même bilan. Il en est loin et il n'en prend pas le chemin.

à écrit le 19/09/2013 à 18:50
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C'est marrant de voir cet article sortir maintenant, juste avant que Merkel remporte les élections. ça sent la commande élyséenne à plein nez. Pas très grave, on se console comme on peut !

le 19/09/2013 à 19:26
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Mouhaha l?Élysée qui commande un article à Latribune pour influencer les électeurs allemands... Ça ne manque pas de sel ! Avec un peu de chance, c'était une bonne blague de votre part.

le 19/09/2013 à 19:32
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Faut arrêter le calva en perfusion, ça rend parano ...

le 19/09/2013 à 19:51
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Au contraire, il faut se mettre au calva, ceux qu'on critique avec des mensonges vont de mieux en mieux et vont gagner les elections , ceux qui donnent des leçons et nous enfoncent tous les jours vont avoir des lendemains electoraux difficiles, ils r...

le 20/09/2013 à 7:29
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... pas pour influencer les electeurs allemands mais pour rassurer sur sa politique à l'opposé des options allemandes. Et si vous connaissiez un minimum la presse vous sauriez que les liens entre la presse et les politiques, voire les grands groupes...

le 20/09/2013 à 8:34
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Y a pas que du calva dans la perf... Mais bien sûr ! Merkel tremble du pouvoir de la presse française sur l'électeur allemand ...

le 20/09/2013 à 10:04
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Je n'ai jamais dit que c'était pour influencer les électeurs allemands mais pour justifier face au Français de sa politique médiocre, à l'opposé de celle de l'Allemagne.

à écrit le 19/09/2013 à 18:47
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C'est vrai que la France a énormément de leçons à donner à l'Allemagne vue la situation fantastique dans laquelle nous nous trouvons ! Et, on peut dire que cela ne s'arrange pas depuis 1 an et demi... déjà qu'on avait atteint le fond, nous sommes en ...

le 19/09/2013 à 19:28
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Cet article ne compare pas la France à l'Allemagne ! Il essaie très justement de faire apparaître qui de Schroder ou de Merkel est responsable de la réussite actuelle de l'Allemagne.

le 19/09/2013 à 19:55
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Vous n'empêcherez pas les petits aigris de venir pleurnicher à toutes occasions, tout ça parce qu'on leur demande de payer les impôts auxquels ils ont échappé pendant 10 ans ...

le 19/09/2013 à 22:09
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le bouton réponse décale le commentaire de sorte que je puisse signer de mon pseudo dans le champ marqué "nom". Si je devais y écrire l'adresse électronique du destinataire, les informaticiens de la tribune auraient écrit "email" au lieu d'écrire "n...

le 20/09/2013 à 7:31
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L'article ne compare pas avec la France mais la plupart des commentaires oui.

à écrit le 19/09/2013 à 18:38
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Ouais, ouais... en attendant par rapport au bilan de la France, le bilan de l'Allemagne est comment dire... FLAMBOYANT ! Et malheureusement, il l'est encore plus depuis les dernières élections. Certes, la situation n'est pas idéale là bas, mais au mo...

le 19/09/2013 à 18:48
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+1

à écrit le 19/09/2013 à 18:00
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c'est une calamité. L'Allemagne, l'Allemagne... et les allemands ? vous trouvez normal qu'ils envoient leurs vieux compter leurs jours en Pologne, qu'un jeune de 25 ans ultra diplômé fasse serveur dans un bar ? et on appelle ça une réussite. Plein em...

le 19/09/2013 à 18:28
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EXACT !!! on nous fiche constamment l'Allemagne en figure, mais elle n'a pas grand chose, en vérité à nous mettre plein les yeux ! + 1000

le 19/09/2013 à 18:47
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Enlevez l'Allemagne de l'Europe et c'est la faillite assurée. C'est le seul état européen à avoir une comptabilité correcte (à part la Suisse mais qui est restée en dehors de l'Europe et de l'Euro). Elle à effectivement un problème démographique, mai...

le 19/09/2013 à 19:38
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Rassurez-vous, la France saute c'est la faillite aussi... (les allemands s'en inquiètent d'ailleurs). Bref, ne mélangez pas tout. Naïvement croire que la baisse démographique est compensée par l'immigration est un leurre : l'Allemagne n'est pas le pa...

le 19/09/2013 à 19:56
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Et dans 2 à 3 générations, il n'y a plus un seul allemand de souche à ce rythme : c'est ballot hein ? Enfin vous ne serez plus là pour le voir ...

le 20/09/2013 à 10:13
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@ Columbo: Vous parlez comme les communistes de l'ancienne RDA quand ils ne savaient rien sur l'Ouest, mais en jugeaient ... Trop rigolo! Et aujourd'hui? Voyagez en ancienne RDA pour constater comment ils sont pauvres. Vous constaterez que la France ...

le 20/09/2013 à 11:03
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@Axel: Votre commentaire est un peu excessif. Les allemands de l´ancienne RDA ne sont toujours pas á égalités avec ceux de l´Ouest. Salaires et retraites inférieurs, chômage plus élevé. Et nous avons, á l´Ouest, payé in impôt solidarité pendant p...

à écrit le 19/09/2013 à 17:50
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L?énorme dette cachée de l?Allemagne : 7000 milliards d'euros en tout. "La vérité", titre le Handelsblatt, qui coupe court à la présumée parcimonie de l'Etat allemand, des chiffres faramineux à l'appui. Officiellement, la dette allemande en 2011 est...

le 19/09/2013 à 18:43
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Parce que la France n'a pas de dette cachée ? Comme à la belle époque, nous les gentils français, d'une honnêteté irréprochable, nous sommes les victimes. Sniff, sniff... Dommage qu'aucun pays au monde ne s'en aperçoive. C'est vraiment trop injuste. ...

le 19/09/2013 à 19:34
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Les plus risibles ce sont les rentiers germanolatres qui vivent en France et qui viennent couiner ici tous les jours...

le 20/09/2013 à 7:35
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Franchement j'aimerai bien être rentier et dans ce cas, je vous assure que je ne vivrais pas dans la France actuelle. Pas besoin de partir bien loin pour trouver des pays qui ne vivent pas la réussite comme une tare et une injustice.

à écrit le 19/09/2013 à 17:31
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A part l'industrie automobile (qui représente 40% de l'excédent allemand), c'est un fiasco total, sur le plan humain, social, culturel, environnemental, démographique...

le 19/09/2013 à 18:33
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Tout à fait de votre avis !++++ s'ils ne refilaient pas, à leurs "confrères de l'UE , en grande partie leurs cylindrées, on pourrait voir exactement la figure de l'Allemagne....payes au lance pierre, travail à temps partiel, obligés d'exiler leurs ...

le 19/09/2013 à 19:45
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je veux un lance pierre: salaires30% superieurs aux salaires francais,( les allemands qui touchent des bas salaires sont ceux qui en France sortent des droits au chomage) je veux aussi un fiasco comme çà avec des impots comparables mais des charges s...

le 19/09/2013 à 21:02
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Hormis Paris, le prix du logement est comparable (Munich, ouh la la ! comme Nice avec le soleil en moins). Pour les délais de jugement, vous voulez sans doute parler du contentieux fiscal en matière de récupération de TVA lorsqu'une question priorita...

le 19/09/2013 à 23:35
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@vcvrlv: "Vous ne "foutez", plus correcte, "mettez" les pieds en Allemagne". Salaires 30% supérieurs aux salaires français. Lesquels? Charges sociales moins élevées, et pour cause, les allemands touchent beaucoup moins d´aides que les français. H...

à écrit le 19/09/2013 à 17:31
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En Allemagne on ne publie aucun sondage sur la popularité des hommes et femmes politiques et encore moins sur l'amour que les Allemands leur porteraient, mais seulement sur leur importance ( ZDF ) et la satisfaction envers leur travail ( ARD ) ; ces...

à écrit le 19/09/2013 à 16:53
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Peut-être... Mais ils ne font pas figure de paumés les dirigeants Teutons... A voir ceux des Gaulois de nos jours... on hésite entre cirque Bouglione et clochemerle... A quand votre "Jeanne d'Arc" ou autre qualificatif (Thatcher pour les Rosbifs & Me...

le 19/09/2013 à 17:19
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Le troll qui se prend pour un étranger donnant des leçons au français ... Trop marrant !

le 19/09/2013 à 18:34
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comme vous le dites si bien, vous êtes drôlement "mitigé"....

à écrit le 19/09/2013 à 15:48
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Si Angela est battue, elle laissera à son successeur une dette publique de 81,2 % du PIB, soit la somme de ... 2150 milliards d'euros ! Je dis bien : la dette publique de l'Allemagne est de 2150 milliards d'euros ! Bravo, l'Allemagne ! Ca fait dix an...

le 19/09/2013 à 16:38
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@BA : mais un budget quasi équilibré... autrement dit, chaque année qui passe ne voit pas la dette augmenter (alors qu'ici, en France, c'est 45 milliards de plus sur le budget, 17 milliards de plus sur les comptes sociaux et 7 milliards à provisionne...

le 19/09/2013 à 17:01
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j'appelle pas ca equilibré..

le 19/09/2013 à 17:44
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Allemagne : 2003 : dette de 1383,8 milliards d'euros. 2004 : dette de 1454,1 milliards d'euros. 2005 : dette de 1524,8 milliards d'euros. 2006 : dette de 1573,8 milliards d'euros. 2007 : dette de 1583,7 milliards d'euros. Et aujourd'hui, la dette pub...

le 19/09/2013 à 18:40
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Elle à augmenté à 2150 milliards avec la crise et aux prêts fait aux états en faillite. Mais les comptes vont être quasi à l'équilibre en 2013 (8 milliards d'emprunts sur le marché pour 2013). Et sauf cadeaux électoral ou nouvelle crise en Europe en ...

le 19/09/2013 à 19:58
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"Et sauf cadeaux électoraux ou nouvelle crise en Europe en 2014" Comment ça, "nouvelle crise" ? Parce que la crise en Europe était finie ? ? ?

le 20/09/2013 à 10:18
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Le problème ne sont pas les dettes. L'Allemagne fait environ plus 160 milliards EUR par année en excédent commercial, la France moins 80 milliards EUR. Les Allemands on reconstruit en 20 ans leur héritage de la RDA (héritage socialiste !!!) qui aujou...

le 20/09/2013 à 11:12
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Et cet héritage "socialiste", beaucoup d´allemands de l´Est auraient voulu en garder une partie.

à écrit le 19/09/2013 à 14:55
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"Ce serait paradoxal dans la mesure où ce dernier n'a mené aucune vraie politique de l'emploi. Il a laissé le marché poursuivre son redressement." Critique nulle. Mais oui. En France socialiste l'Etat veut tout diriger et rien ne marche. En Allemag...

à écrit le 19/09/2013 à 14:52
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Comparez l'Allemagne de l'Est avec la France et vous allez comprendre que la France joue 3 ligues en-dessous. Article écrit par quelqu'un qui n'était même jamais dans ce pays ...

le 19/09/2013 à 16:47
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Commentaire ecrit par quelqu'un qui ne vit pas en Allemagne de l'est....Bon vous etes a egalite

le 19/09/2013 à 17:00
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Cet article est, je trouve, assez équilibré et la description de la situation allemande est correcte, surtout en ce qui concerne les rapports alarmants sur le développement de la pauvreté chez les personnes âgées, la baisse des dépenses sociales ( le...

à écrit le 19/09/2013 à 14:52
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il y a des dirigeants qui ne présument pas de leur force, promettent avec parcimonie mais tiennent ce qu'ils ont promis, font tout le social qu'ils peuvent sans compromettre l'avenir du pays, et pendant ce temps ne vivent pas et ne se comportent pas ...

le 19/09/2013 à 23:42
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"Ce qui est......n´est pas une suite de mensonges et ....." Mais cet article, sur bien des points dit tout le contraire.

à écrit le 19/09/2013 à 14:12
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Bon article qui nous change du bla bla habituel l'allemagne c'est fantastique. Maintenant, il ne faut reconnaitre les resultats positifs des reformes allemandes qui contrairement a nous a su se reformer.

à écrit le 19/09/2013 à 14:05
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C'est un mitige qu'on aimerait voir en France.

le 19/09/2013 à 14:54
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+1, vivement du "mitigé" de se genre en France.

le 19/09/2013 à 16:46
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Vous allez supprimer les trente-cinq heures & les trente-cinq tonnes de lois, codes, décrets & les trente-cinq mille comités théodules ? Bravo les Gaulois...

le 19/09/2013 à 18:27
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quelle tristesse de lire "gaulois" par ci et "germains" par là rangez asterix! l'europe des citoyens elle est pas encore pour demain

le 20/09/2013 à 8:29
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Dans un tel contexte, de ce que devait par ailleurs nous "apporter de positif, l'Europe, ça ne risque pas qu'il y ait l'Europe des "citoyens"...et puis, à chacun sa spécificité", encore heureux! on ne peut parler d'uniformité, chaque pays, chaque rég...

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