La présidence grecque de l'UE sera "très spartiate"

La Grèce va prendre la présidence de l'Union européenne le 1er janvier pour 6 mois. Les réunions vont "se dérouler à Athènes pour éviter les frais de transport et il y aura le moins d'embauches possibles afin de maintenir un coût bas", a averti le vice-ministre des Affaires étrangères, Dimitris Kourkoulas.
"Compte tenu de la situation financière, nous aurons le plus limité des budgets pour la présidence par rapport aux autres pays l'ayant assurée ces dernières années", a affirmé le vice-ministre des Affaires étrangères, Dimitris Kourkoulas.

"Compte tenu de la situation financière, nous aurons le plus limité des budgets pour la présidence par rapport aux autres pays l'ayant assurée ces dernières années, ce sera une présidence très spartiate." C'est ce qu'a déclaré à nos confrères de l'AFP le vice-ministre des Affaires étrangères, Dimitris Kourkoulas. La Grèce, qui peine toujours à sortir de la crise de la dette, se prépare donc à une présidence de l'Union européenne sans fioritures lors du premier semestre 2014.

Toutes les réunions "vont se dérouler à Athènes pour éviter les frais de transport et il y aura le moins d'embauches possibles afin de maintenir un coût bas", a ajouté le ministre.

Dimitris Kourkoulas table sur un budget de 50 millions d'euros

Tablant sur un budget de 50 millions d'euros, à la suite d'une décision du ministère grec des Finances, le ministre a souligné que ce montant comprend les frais de tous les ministères impliqués pour la préparation en 2013 et du déroulement de la présidence en 2014 ainsi que les frais des missions diplomatiques à Bruxelles.

Dimitris Kourkoulas s'est même dit confiant qu'une partie de ce budget sera économisé et retourné au ministère des Finances.

Cinquième présidence européenne de la Grèce depuis 1981

La Grèce, qui va assurer sa cinquième présidence européenne depuis son adhésion officielle en 1981, compte organiser 14 réunions ministérielles et 120 réunions secondaires lors du premier semestre 2014.

Première victime en 2010 de la crise de la dette qui a secoué la zone euro, la Grèce se trouve depuis sous l'assistance financière de l'UE et du FMI (Fonds monétaire international) ayant reçu plus de 240 milliards de prêts pour éviter la faillite.

27% de chômage, mais 0,6% de croissance prévue en 2014

Plongé dans une récession profonde après la mise en place d'une strict austérité budgétaire, dictée par ses créanciers UE et FMI, le pays a vu le taux de chômage exploser à 27%, le plus haut dans la zone euro, tandis que l'appauvrissement de la population est de plus en plus patent. Toutefois, vu la stabilisation de la situation économique et politique ces derniers mois, le gouvernement grec aspire à la reprise en 2014, avec une croissance de 0,6% du PIB.

"On a parcouru un grand chemin très difficile et pénible avec beaucoup de sacrifices qui (...) ont donné des résultats. On est presque à la fin. Le décollage de l'économie grecque pourrait créer la surprise", a estimé Dimitris Kourkoulas. Rappelant la prévision d'un excédent budgétaire primaire en 2013, le ministre s'est dit optimiste sur "la sortie définitive du pays de cette crise terrible" en 2014.

Commentaires 7
à écrit le 07/12/2013 à 14:28
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Voilà un pays qui revient de loin et qui n à pas froid aux yeux. Face à la crise une seule recette :courage et détermination. M Hollande prenez en donc de la graine.

à écrit le 05/12/2013 à 13:54
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Le gouvernement Grec n'est pas en capacité de prendre la tête de l'Europe,il a bien assez à faire avec son pays.Il ne va pas donner nous donnez des leçons d'économie,il ne manquerait plus que cela.

à écrit le 03/12/2013 à 23:42
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L Europe tue les peuples.

à écrit le 03/12/2013 à 23:23
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Avons-nous là un Dr Denfer Fiscal et ses Minimois ?

à écrit le 03/12/2013 à 23:22
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Peut-on accepter en démocratie que des pays qui ont fait 50% de chômage chez les jeunes et ont vu leur président faire 500 millions de comptes à l étranger, qui ont trafiqué les comptes publics, voire cela prendre la direction de l UE ? Mais alors no...

à écrit le 03/12/2013 à 18:47
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Bravo au gouvernement grec. Enfin des hommes politiques responsables qui prennent en compte la souffrance de leur peuple; on imagine bien la goinfrerie des politiques français s'ils se trouvaient dans le même situation. D'ailleurs pourquoi ne met-on...

à écrit le 03/12/2013 à 18:46
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Bravo au gouvernement grec. Enfin des hommes politiques responsables qui prennent en compte la souffrance de leur peuple; on imagine bien la goinfrerie des politiques français s'ils se trouvaient dans le même situation. D'ailleurs pourquoi ne met-on...

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