Ukraine : ce que l'Europe refuse de voir

Le raccourci fait par l'UE entre l'accord d'association avec l'Europe et la démocratisation est une facilité qui ne prend pas assez en compte une réalité ukrainienne bien plus complexe qu'il n'y paraît.
L'Ukraine est, depuis 1991, profondément divisée.

Les moments d'unanimité au sein de l'Union européenne sont, ces temps-ci, suffisamment rares pour qu'on ne prenne pas la peine de les souligner. La question ukrainienne a offert à l'Europe un de ces instants de grâce. Tous les gouvernements de l'Europe des 27 se sont retrouvés sur la défense des « bons manifestants » de Kiev contre le « mauvais pouvoir tyrannique » du président Viktor Ianoukovitch. Une vision, du reste, largement partagée par la plupart des médias occidentaux.

Une occasion inespérée pour l'Union européenne

Les dirigeants européens sont bien trop heureux de constater que l'on peut encore combattre pour se rapprocher de l'Union européenne en ces temps où l'euroscepticisme de gauche comme de droite progresse un peu partout parmi les 27 Etats membres. C'est pour eux une occasion inespérée de souligner combien l'UE peut apparaître pour certains comme un paradis démocratique et prospère et ainsi de faire taire ceux qui, en Europe, critiquent les choix économiques et le fonctionnement institutionnel de l'Union.

D'où ce glissement opéré par les dirigeants et la plupart des médias européens de la question du traité d'association avec l'UE que le président Viktor Ianoukovitch à refuser de signer vers une lutte pour la démocratie. Mais, comme toujours avec l'Europe, il y a loin du mythe à la réalité.

Un pays fortement divisé

Depuis son indépendance en 1991, l'Ukraine est un pays profondément divisé. Deux Ukraine, de force quasi-équivalentes, se font face.

A l'est et au sud du pays, dans le bassin minier du Donbass, en Crimée et sur le littoral de la Mer Noire, la population est largement russifiée. En dépit de la législation qui oblige à un usage exclusif de l'ukrainien dans l'espace public, le russe y est la seule langue réellement utilisée et le sentiment d'appartenance à l'ensemble russe est très fort.

A l'inverse, à l'ouest du pays, on parle ukrainien et on a un sentiment identitaire ukrainien très prononcé. Dans ces régions, qui ont appartenu jadis à la Pologne et, pour certaines d'entre elles, à l'Autriche-Hongrie, la Russie, c'est l'étranger et un ancien occupant. La ville de Lviv, par exemple, la capitale de cette Ukraine de l'ouest, n'a été englobée dans la Russie soviétique qu'en 1939.

Dans ces régions, l'Union européenne représente cet ancrage occidental qui définit leur identité ukrainienne contre une Russie dont on veut à tout prix s'éloigner. C'est d'ailleurs pour cette raison que, malgré la déception de l'attitude de l'UE vis-à-vis de l'Ukraine, notamment sur la question des visas, les habitants de ces régions demeurent très attachés au rapprochement avec l'Europe de 27.

On peut mesurer combien ces deux réalités ukrainiennes sont distantes. On le constate encore aujourd'hui, les manifestations de Kiev sont reprises dans l'ouest du pays, en particulier à Lviv. Elles n'ont que peu d'échos à l'est et au sud. Quelle que soit la couleur du pouvoir en place à Kiev, maintenir un équilibre entre ces deux extrêmes est une priorité, parce qu'il y va de l'existence même de l'Ukraine. Faire basculer cet équilibre d'un côté ou d'un autre reviendrait à jeter l'Est dans les bras de Moscou ou l'Ouest dans la voie de la sécession.

Le gouvernement ukrainien est nécessairement prudent

Même le gouvernement issu de la « Révolution orange » avait dû se montrer prudent dans sa campagne « d'occidentalisation » et c'est pourquoi il avait tant déçu son propre camp. Présenter l'actuel président Viktor Ianoukovitch comme un simple « valet de Moscou » est également caricatural.

Depuis son élection comme « pro-Russe », il a en réalité tenté de ménager la chèvre bruxelloise et le chou moscovite. Tout en traquant d'un côté les opposants les plus ouverts à un rapprochement avec la Russie, comme l'ancien premier ministre Ioulia Timoschenko, il avait renoncé à faire reconnaître la langue russe, n'avait pas rétabli les visas pour les voyageurs de l'UE (alors que l'UE réclame toujours des visas pour les Ukrainiens) et avait engagé une politique de diversification de l'approvisionnement en énergie, actuellement dépendante presque exclusivement de la Russie.

Le fossé entre est et ouest, une malédiction pour l'Ukraine

Cette division profonde et en fait irréductible est la malédiction de l'Ukraine contemporaine. Elle l'oblige à ne pas choisir entre la Russie et l'Europe, alors que les pressions, économiques et sociales, pour un choix sont très fortes. Elle l'oblige également à manier la démocratie avec précaution. Car dans un contexte où se font face deux cultures, manier la « dictature de la démocratie » peut conduire à une scission du pays et à un rapprochement des populations russophones vers le « grand frère » moscovite.

Vu d'Europe, on pense souvent que si l'Ukraine devenait une « démocratie authentique », elle voterait massivement pour le rapprochement avec l'UE. Rien n'est moins vrai en réalité et l'on aura bien du mal à convaincre les populations russophones d'adhérer à l'UE au prix d'une rupture avec la Russie.

L'existence d'un vrai espace public

S'il est vrai que l'Ukraine n'est pas un modèle de démocratie, si l'on s'y bat au parlement, si l'on peut y acheter des députés et que la corruption est généralisée, si les élections sont parfois douteuses et si, enfin, il n'est pas simple d'y être opposant au régime en place, ce pays n'est pas un régime autoritaire à la façon de ses voisins biélorusse et russe.

Depuis la Révolution Orange de 2004, un vrai espace public s'est développé. Les partis y sont nombreux et, à la différence de ce qui se passe en Russie, ils ne font pas de la figuration. La division entre les deux Ukraine favorise ce phénomène et, malgré les fraudes, il est impossible au Parti des Régions de Viktor Ianoukovitch de l'emporter dans l'ouest ukrainien.

Au temps du président Leonid Kuchma (1994-2004), bien plus autoritaire, le choix pro-Russe et « l'unité nationale » étaient assurés par la force. Ce n'est plus le cas aujourd'hui.C'est du reste parce qu'il existe cette pression démocratique que le pouvoir à Kiev ne peut faire de choix clair entre Bruxelles et Moscou.

Des comparaisons caricaturales

La vision européenne est donc caricaturale. Rien ne le dit mieux que les comparaisons permanentes de la situation actuelle avec la Révolution orange. Pourtant, rien n'est moins comparable. En 2004, le peuple s'était fait voler son choix. Le résultat des élections avait été ouvertement manipulé et le candidat de l'opposition s'était fait empoisonné. Rien de tel aujourd'hui.

Viktor Ianoukovitch a été élu en 2010 sans véritables contestations et l'élection a été jugée régulière. Il a la semaine dernière pris une décision politique qui est contesté par des manifestants. Y a-t-il eu rupture du pacte démocratique ? Ces manifestations visent en fait d'abord à forcer ce choix impossible que l'on a décrit précédemment en faveur de l'UE.

L'essentiel est surtout pour eux l'éloignement de Moscou. Ce que précisément une grande partie des Ukrainiens ne veulent pas. Une partie des manifestants, dissimulés derrière le parti Svoboda, sont d'authentiques nationalistes qui seraient fustigés par les officiels de l'UE s'ils étaient citoyens d'un État membre.

L'Union européenne devrait donc se montrer plus prudente pour éviter de diviser encore plus un pays qui l'est déjà beaucoup et dont l'explosion ne favoriserait sans doute guère ses ambitions démocratiques affichées. 

Commentaires 56
à écrit le 05/07/2014 à 9:39
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Avec tant de haine accumulée ,la partition de l'Ukraine est inévitable .Mieux vaut cette solution que de voir les gens s'entretuer .Cette guerre est sans images du coté occidental .Pourtant lorsque l'on va sur les blogs et les réseaux sociaux,on est ...

à écrit le 05/07/2014 à 6:28
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je viens d'apprendre encore une aide ? financières à ce gouvernement irresponsable du MAIDAN !Je trouve cela SCANDALLEUX !d'un côté on demande à sa population de faire de efforts financiers !de l'autre on n'arrête pas de donne des aides pour jouer au...

à écrit le 21/12/2013 à 10:45
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S'il est vrai que l'Ukraine n'est pas un modèle de démocratie, si l'on s'y bat au parlement, si l'on peut y acheter des députés et que la corruption est généralisée, si les élections sont parfois douteuses et si, enfin, il n'est pas simple d'y être o...

le 06/01/2014 à 19:02
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"France" prend une majuscule. Quant au "matraquage des opposants au mariage pour tous", cela vous aurait-il autant choqué si on avait matraqué les partisans du mariage homo?

à écrit le 18/12/2013 à 11:00
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Enfin un article qui fait une vraie analyse, et ne tombe pas dans les clichés, les idées toutes faites et le manichéisme. Félicitations.

à écrit le 05/12/2013 à 10:54
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Que l'Ukraine se coupe en deux, par sécession de l'ouest ou par un traité entre l'est et l'ouest, voila la solution . Vladimir ne va pas aimer cela, c'est clair, mais qu'aime-t-il, cet homme là ? Ce ne sera pas le paradis pour les Ukrainiens, ceu...

le 09/01/2014 à 9:19
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l'analyse générale de la situation faite par cet article semble objective, quand à Vladimir s'il n'est pas aimé en Europe de l'Ouest par nos faiseurs d'opinons, il n'en n'est pas moins élu par une majorité de la population Russe.

à écrit le 05/12/2013 à 10:53
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Je salue l'analyse précise faite par cet article bien étayé. Connaissant moi meme très bien l'Ukraine, je suis d'accord sur pas mal de choses , sauf un point majeur : contrairement à ce que vous dites, je crois que la majorité des ukrainiens veut rej...

le 06/12/2013 à 18:17
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Ils sont russes ou ukrainiens de papier? Une immigration représentant 17 % de la population vous semble négligeable? A priori même l'Ukraine a des problèmes avec son immigration mais que va-t-il se passer avec l'Europe? Allons-nous aussi collectivise...

à écrit le 04/12/2013 à 11:16
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Ce que l'Ukraine ferait bien de voir: c'est que à part quelques technocrates à Bruxelles, les Européens n'ont pas plus envie de l'Ukraine que de la Turquie.

le 04/12/2013 à 14:59
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Ce ne sont pas "quelques technocrates à Bruxelles" qui souhaitent l'entrée de l'Ukraine dans l'Union, ce sont plusieurs Etats membres qui s'expriment "à Bruxelles" au sein du Conseil des Ministres de l'Union européenne En fait, on oublie souvent que...

le 05/12/2013 à 10:56
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Beaucoup de gens ont envie de voir l'Ukraine en Europe, en premier lieu nos entreprises, qui lorgnent sur ce marché de 45 millions d'habitants. L'ukraine est également très riche de ressources agricoles, gaz de schiste et j'en passe. Sans compter que...

le 07/12/2013 à 9:49
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Paul L'Austère assez de pays crève la faim dans l'eurozone, on a notre dose.Dans la contribution européenne la France pèse 20% et l'Allemagne 27%,si la solidité économique de l'Allemagne n'est plus a démontré,il n'en est pas de même pour la France ...

à écrit le 04/12/2013 à 8:46
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Enfin un (bon) papier sur la situation en Ukraine, qui évite les mystifications usuelles sur une révolution orange bis promue par les "bons" contre les "méchants". La situation est autrement compliquée et les ingérences euro-américaines, comme russes...

le 05/12/2013 à 10:58
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D'accord, mais les ingérences dont vous parlez sont déséquilibrées : par exemple, les forces spéciales réprimant les manifestations sont composées de russes à qui l'on a fait enfiler des uniformes ukrainiens... Et rappelons que l'UE ne menace pas l'U...

le 14/12/2013 à 21:00
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Faut dire que l'UE est déjà fortement occupée à réprimander et à ruiner ses propres populations, elle ne peut pas tout faire, faut en laisser un peu aux autres ;). Ce qu'il ne faut pas lire des fois.

à écrit le 04/12/2013 à 2:46
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Plus de 60% des ukrainiens sont pro-européens et moins de 40% pro-russes. Mais ces derniers ont la plus grande part de l'industrie et des richesses. Et le découpage tel qu'il est fait shématiquement dans l'article ne se retrouve pas exactement ainsi ...

à écrit le 04/12/2013 à 0:53
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Qu'attend Poutine pour faire entrer l'armée russe et réunifier l'Ukraine à la Russie? L'Ukraine indépendance, c'est comme la Bourgogne ou la Picardie indépendante, ça n'a pas de sens économique, politique et historique. L'Ukraine est le berceau de la...

le 04/12/2013 à 2:48
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à priori il n'ose pas

le 04/12/2013 à 2:48
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à priori il n'ose pas

le 05/12/2013 à 11:01
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quelle belle vision de la démocratie M. Soviet. Les Ukrainiens ne sont pas du tout comme les Russes. On ne cherche pas à réunifier la France et l'Italie , pourtant on a beaucoup de choses en commun. L'Ukraine a peut-être été le berceau de la Russie, ...

à écrit le 04/12/2013 à 0:51
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Bon article, neutre, avec un analyse. Bien différent par rapport aux autres média français. Il ne manque que les aspects économiques qui sont pas si évidents.

à écrit le 04/12/2013 à 0:51
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Bon article, neutre, avec un analyse. Bien différent par rapport aux autres média français. Il ne manque que les aspects économiques qui sont pas si évidents.

à écrit le 04/12/2013 à 0:33
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Avec la Croatie nous sommes 28. Sinon bon article. Une grande part du Sud et de l'Est de l'Ukraine actuelle était une zone non habitée, où évoluaient les cosaques zaporogues (qui étaient des ukrainiens libres) aux confins du grand-duché de Pologne-L...

le 05/12/2013 à 11:03
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Staline a aussi affamé une partie de l'Ukraine en 1932-1933, alors que cette région est le grenier à blé et produit de nombreuses denrées alimentaires. La Russie reste vécue comme l'oppresseur, aujourd'hui encore (et à juste titre vu les menaces prof...

à écrit le 03/12/2013 à 19:43
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Un intérêt de l'Ukraine : blanchir notre pauvre France.......

à écrit le 03/12/2013 à 19:02
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Bonne analyse qui balance un peu plus le propos qu'on est habitué à lire ou à entendre dans la presse mais la pensée unique a la vie dure même chez les journalistes les plus objectifs. Quand on parle de "corruption" dans les pays de l'est, on ne parl...

à écrit le 03/12/2013 à 18:26
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"Europe des 27..." Au moins 4 fois dans l'article. Malheureusement l'Europe est constitué de 28 états membres depuis juillet 2013 (avec l'intégration de la Croatie).

à écrit le 03/12/2013 à 16:33
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Il faudrait aussi parler des manifestations pro-president et pro-gouvernement qui ont lieu dans les villes de province comme Kremenchug, Kiev ne represente pas la majorite des Ukrainiens, meme si les medias occidentaux teleguides le souhaiterait.

à écrit le 03/12/2013 à 15:57
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A quand un référendum pour permettre aux provinces russophones de rejoindre la mère patrie russe?

à écrit le 03/12/2013 à 15:47
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ils sont maboules les ukrainiens à vouloir entrer dans l'U.E. alors que beaucoup voudraient en sortir.

le 03/12/2013 à 16:45
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Mais c'est que vous avez tout à fait raison... proposons aux européens qui veulent quitter l'Europe de partir pour l'Ukraine ou la Russie... Tant il est vrai que les cieux y sont tellement plus cléments.

le 03/12/2013 à 17:03
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Pourquoi toujours rejoindre quelqu'un ou quelque chose? Les Norvégiens et Suisses sont seuls et ne sont pas malheureux....

à écrit le 03/12/2013 à 15:40
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Ces manif pro-UE en Ukraine sentent la manipulation à plein nez made in US.

le 05/12/2013 à 11:04
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la Russie, elle, ne fait pas du tout pression sur le pouvoir ukrainien, détaché de son peuple...

le 14/12/2013 à 21:07
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Détaché de son peuple mais réélu tout de même, et qui confirme aux législatives nationales avec 30% des sièges au parlement... Et on parle d'un pouvoir détaché de son peuple... Allons...

à écrit le 03/12/2013 à 15:38
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Merci pour cet éclaircissement. J’aimerai ajouter qu’il y a aussi une partie de la population qui voit d’un mauvais œil le rapprochement avec l’UE : ils ne se sont pas battus pour obtenir leur indépendance de la Russie pour venir sous l’égide d’un...

à écrit le 03/12/2013 à 15:24
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En l'état actuel du traité avec la Russie (1997) la flotte russe pour la Mer Noire est à Sébastopol en Crimée. Hormis l'état d'esprit de Poutine, peu propice aux négociations autour de son "pré carré", l'Europe ferait bien de se préoccuper de l'occup...

à écrit le 03/12/2013 à 14:56
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Proche de l'Ukraine pour des raisons personnelles, je ne peux que saluer cet article intelligent, qui change de la nauséeuse pensée unique des médias mainstream. Félicitation Monsieur et à la Tribune

le 03/12/2013 à 17:47
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En effet, la plupart des médias sont sur ce sujet à l'image d'une radio commerciale avec toujours le même son de cloche en boucle sur les ondes.

à écrit le 03/12/2013 à 14:53
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Belle analyse, digne d un Stéphane Juffa, que j apprécie bcp.

à écrit le 03/12/2013 à 14:33
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Depuis l'entrée de la Croatie l'UE n'est plus l'Europe des 27 mais des 28 !

le 09/12/2013 à 17:26
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c'est beaucoup trop !

à écrit le 03/12/2013 à 14:27
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Avec cette approche l'UE serait inexistante dans tous les pays des 27 il y a des tiraillements entre pros et cons UE, mais les pros l'ont emporte car les cons n'ont rien a propose jusqu'a maintenant. et, il en va de meme en Ukraine entre l'UE et Pout...

à écrit le 03/12/2013 à 14:15
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Mais peut-être que pour les peuples, il serait bénéfique que se passe une scission( comme la tchécoslovaquie coupée en 2), la Russie absorbant l'est et le sud, et l'ouest entrant en UE. Il y a aussi une problématique au sud-ouest, car l'URSS avait an...

le 05/12/2013 à 11:09
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Effectivement, suivre l'exemple tchèquie/slovaquie pourrait être bénéfique pour créer deux ensembles cohérent idéologiquement. L'ouest à l'Europe, l'est à la Russie. Reste posée une question : l'Ukraine de l'est a-t-elle réellement envie de rejoindre...

à écrit le 03/12/2013 à 14:09
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Timochenko a surtout detourne des millions de dollars voles au peuple Ukrainiens

à écrit le 03/12/2013 à 14:01
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L'Ukraine mène très bien la chèvre et le choux !!! Elle obtient de la Russie des baisse du prix du gaz et de l'UE des autorisations d'exportation sans douane d'oeufs et de poulets !!! Le coût pour l'UE de vouloir attirer l'Ukraine dans son giron es...

le 05/12/2013 à 11:06
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justement, attirer l'Ukraine en Europe augmentera leur niveau de vie et laissera aussi nos entreprises mieux profiter de ce marché de 45 millions d'habitants (et de ses ressources naturelles aussi, mais ça je doute que ça soit très bon pour l'Ukraine...

le 16/12/2013 à 19:30
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Je suis bien d'accord, mais ces entreprises Française qui exportent vers l'Ukraine sont pour la plupart des multinationales. Ces multinationales ne reversent que peut de choses à la france et les profits vont essentiellement vers les actionnaires. C...

à écrit le 03/12/2013 à 13:21
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Excellente analyse qui tranche d'avec les autres médias aux ordres.

à écrit le 03/12/2013 à 12:54
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Et ce qu l'Ukraine refuse de voir, c'est que les opinions publiques européennes n'ont aucune envie d'élargissement, Elles ne souhaitent pas plus d'avoir l'Ukraine que la Turquie dans l'UE.

le 03/12/2013 à 16:42
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Contrairement à une certaine doctrine nauséabonde, la Turquie serait une voie royale d'avenir pour l'urope. Maintenant, la vraie question est de savoir si cette europe mafieuse, corrmpue et génocidaire doit survivre. Rien n'est moins sûr !

le 03/12/2013 à 17:35
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@anonyme La Turquie se situe en Asie mineure me semble-t-il et de tradition musulmane (pour plus de 96 % de sa population). Je ne vois pas où est le rapport avec l'Europe? C'est cela une doctrine nauséabonde selon vous? Le seul rapport entre la Tu...

le 14/12/2013 à 21:13
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La Turquie serait une voie royale tout comme l'UE devait être une voie royale pour notre économie... On voit le résultat de ce qu'est devenue notre économie au passage... Alors une intégration de la Turquie...

à écrit le 03/12/2013 à 12:08
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Oh, que oui, sur la théorique prudence imaginable de l'Europe ; sauf que ce machin n'est qu'un foirail délétère et que sa dictature combinée entre les oligarchies gouvernantes, est aux antipodes des soucis de ses populations.

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