Ukraine : l'Union européenne a aussi sa part de responsabilité

L'escalade de la violence place l'Ukraine dans une situation périlleuse. Le pouvoir et l'opposition ont joué avec le feu. Mais Bruxelles aussi.
Les manifestations ont dégénéré mardi soir à Kiev, faisant trois morts.

La situation a donc dégénéré à Kiev. Le sang a coulé et l'Ukraine est désormais au bord d'un conflit civil. L'indéniable brutalité du gouvernement ukrainien - soutenu et inspiré par la Russie de Vladimir Poutine - ne doit cependant pas dissimuler la responsabilité des parties les plus extrémistes de l'opposition. Pas plus qu'elle ne doit minimiser la responsabilité de l'Union européenne.

Car les responsables européens ont beau mercredi verser, comme José Manuel Barroso, des larmes sur les victimes, le comportement européen n'a pas peu contribué à faire monter la pression et à diviser encore plus un pays coupé en deux depuis son indépendance entre l'ouest et l'est. Dans cette affaire, l'UE et ses principaux dirigeants ont nié la réalité ukrainienne pour agir en toute inconscience.

L'erreur de Bruxelles dans les négociations

Ce fut d'abord lors de la négociation du traité d'association avec l'UE, ce traité rejeté deux jours avant le sommet de Vilnius par le président Viktor Yanoukovitch et qui a été le casus belli de la crise. Politiquement, l'UE a systématiquement rejeté toutes les concessions faites par Kiev pour se concentrer sur le cas Timochenko et réclamer, contre la signature de ce partenariat, le transfert de l'ancien premier ministre à Berlin. Comme le soulignait en novembre Cornelius Ochsmann, un expert de l'Europe orientale interrogé par le journal allemand Taz, « cette stratégie était peu réaliste. » Car le président ukrainien, qui avait jusqu'ici pris soin de ne jamais se présenter comme un « valet de Moscou », y a vu une critique implicite de sa légitimité et une immixtion dans les affaires intérieures du pays. Pour ne pas perdre la face, il a durci sa position sur ce point. Et progressivement, la situation est devenue parfaitement bloquée.

L'UE a pris Kiev pour Belgrade

Il faut le reconnaître, l'UE n'a pas cessé de faire la leçon et de malmener son futur « partenaire » durant toutes les négociations et jamais les discussions n'ont été menées sur un pied d'égalité. Elle a clairement laissé entendre qu'elle jugeait l'opposition plus légitime que le gouvernement. Bruxelles a été encouragée dans cette voie par l'exemple de l'ex-Yougoslavie lorsque la perspective d'une adhésion a progressivement fait céder les pouvoirs croates ou serbes sur la livraison des criminels de guerre au tribunal de La Haye ou sur la question du Kosovo. Mais l'Ukraine n'est pas la Serbie. Elle est un pays frontalier de la Russie et une partie de sa population est russophone. Elle avait, à la différence des pays des Balkans, une vraie alternative. Sûre de son fait, Bruxelles n'a pas cru que le pays pouvait oser lui tourner le dos. Elle s'est trompée, mais elle a durci les positions des anti- et des pro-russes dans le pays.

Les 20 milliards d'euros qui auraient pu tout changer

En novembre, L'Ukraine était au bord de la faillite. Viktor Yanoukovitch a naturellement fait monter les enchères. Selon un article du Financial Times de décembre, l'UE aurait proposé un prêt de 20 milliards d'euros à Kiev. Mais cet argent aurait été majoritairement prêté via le FMI et accompagné de conditions drastiques. C'était appliquer à l'Ukraine les recettes d'austérité que l'on a appliqué en 2009 à la Hongrie et à la Roumanie, avec en récompense, un simple partenariat avec l'UE. Or, Viktor Yanoukovitch voulait précisément éviter de passer à nouveau sous les fourches caudines du FMI avant les élections de 2015. L'UE a alors ouvert la voie à la générosité bien moins conditionnelle de Moscou. Une fois le traité d'association abandonné, Kiev a donc, naturellement, été prendre les 20 milliards d'euros dont elle avait besoin dans les mains de Vladimir Poutine, ce qui a encore radicalisé les positions en Ukraine.

Comment l'UE a caricaturé la situation

L'erreur de Bruxelles s'est encore aggravée lorsque les manifestations ont commencé dans le centre de Kiev. L'UE qui, on le sait, lutte contre une vague d'euroscepticisme inquiétant en son sein, y a sans doute vu une chance de redorer son blason en prouvant à son opinion publique combien l'UE pouvait être une chance et un espoir pour les « Ukrainiens opprimés. » Du coup, la situation a été rapidement caricaturée, comme le prouve ce tweet de Carl Bildt, ancien premier ministre suédois aujourd'hui ministre des Affaires étrangères du royaume scandinave : « l'Europe contre l'Eurasie, la répression contre les réformes, le pouvoir contre le peuple. »

 

L'UE a soufflé sur les braises

C'était nier l'Ukraine russophile et la légitimité du gouvernement russe, tout en encourageant les partis les plus extrémistes du camp pro-occidental, notamment les nationalistes du parti Svoboda, à chercher le conflit. L'Europe a, durant le mois de décembre, encore une fois surestimé ses forces, en soufflant sur les braises de la révolte de Kiev et en pensant que le pouvoir cèderait. Mais, désormais, fortement adossé à Moscou, le gouvernement n'a pas voulu céder d'un pouce. Encore une fois, l'UE, aveuglée par ses propres certitudes, s'est lourdement trompée.

Désormais, l'Ukraine de l'est et du sud est fait face à celle de l'ouest. Le fragile équilibre que le gouvernement avait réussi, tant bien que mal et malgré l'affaire Timochenko, à préserver a volé en éclats. L'avenir de l'Ukraine qui aurait pu être un pont entre l'UE et la Russie, semble bien sombre. Et la responsabilité européenne dans cette dégradation est loin d'être nulle. Reste que Bruxelles semble persister dans sa stratégie de la tension. Mercredi, José Manuel Barroso a menacé Kiev de prendre des mesures de rétorsions....

 

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Commentaires 58
à écrit le 23/01/2014 à 16:22
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C'est toujours une histoire d'Est contre Ouest, de Russie contre USA. C'est amusant de voir comment une sorte de guerre froide se deroule sous nos yeux. Ca sent les services secrets occidentaux derriere ces "revoltes", ils savent tres bien que Ukrain...

le 24/01/2014 à 5:51
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Poutine derange la diplomatie americaine qui avait l’habitude d’avoir le monopole mondial et d'assener sa verite bien a elle. Les USA en s'en prenant a l'Ukraine veulent atteindre Poutine 1) pour lui faire payer son soutien et herbergement de Edward ...

à écrit le 23/01/2014 à 16:18
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C'est toujours une histoire d'Est contre Ouest, de Russie contre USA. C'est amusant de voir comment une sorte de guerre froide se deroule sous nos yeux. Ca sent les services secrets occidentaux derriere ces "revoltes", ils savent tres bien que Ukrain...

à écrit le 23/01/2014 à 14:19
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L'erreur de Bruxelles est Bruxelles. A force de vouloir à tout prix étendre cette "zone économique" sans se préoccuper le moins du monde de sa consolidation (ce que n'importe quelle entreprise bien gérée fait en rachetant des entités), qui plus est à...

à écrit le 23/01/2014 à 12:18
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Poutine derange et met a mal la diplomatie americaine depuis bientot 2 ans. Les USA en s'en prenant a l'Ukraine veulent atteindre Poutine pour lui faire payer son soutien et herbergement de Edward Snowden (qui nuit gravement depuis plus d'un an a la ...

à écrit le 23/01/2014 à 10:16
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C'est un travail de sape qui a pour objet d'affaiblir Poutine,l'Ukraine n'est qu'accessoire dans la conquête de l'empire.Me Ashton c'est Dark Vador oui je sais au premier c'est pas évident.

le 23/01/2014 à 10:39
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On peut aussi dire le contraire et çà marche aussi ! Comme quoi...

à écrit le 23/01/2014 à 9:19
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Mieux aurait valu accepter la proposition de prêt à taux très faible de l'Europe dont il était normal qu'il y ait des conditions qui ont été d'ailleurs bénéfiques dans les cas précédents concernés qui aurait au final évité une chute et un blocage aus...

à écrit le 23/01/2014 à 9:10
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Voir la vidéo de l'agression de Tetyana Tchornovol le 25 décembre dernier pour constater ce dont est capable le gouvernement actuel en Ukraine et la bande de Yanoukovitch conseillée par les sbires de Poutine. Ou encore celle des votes récents à main ...

à écrit le 23/01/2014 à 8:37
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L'Europe avait une position si intransigeante peut-être justement parce qu'elle n'était pas très chaude à l'idée d'accueillir l'Ukraine. Elle a déjà bien du mal à faire passer la pillule de la Bulgarie/Roumanie.

à écrit le 23/01/2014 à 3:13
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Voir la vidéo de l'agression de Tetyana Tchornovol le 25 décembre dernier pour constater ce dont est capable le gouvernement actuel en Ukraine et la bande de Yanoukovitch conseillée par les sbires de Poutine. Ou encore celle des votes récents à main ...

le 23/01/2014 à 6:55
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Manifestants : cocktails molotovs, catapultes a pave, lance pave sur modele de lance roquette, presence repandue d'armes de poings (pistolets, haches, chaines ...)

le 23/01/2014 à 7:19
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Voir aussi les agressions systematiques des forces de l’ordre par des manifestants violents qui envoient une pluie de cocktails molotovs, pierres lancees par dizaines par les catapultes, mortiers faits maisons par ces manifestants armés aussi de pist...

le 23/01/2014 à 10:44
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Ca ne t’a pas choqué qu’en France, le sénat a demandé un vote à main levée l’an dernier après avoir attendu que les sénateurs de l’opposition étaient en minorité… et ceci avant tout débat. C’est facile de critiquer les démocraties des autres pays…...

le 23/01/2014 à 11:18
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Ce n'est pas le problème du vote à main levé qui est en cause, au contraire et y compris dans le cas français. C'est le comptage vu le nombre au parlement ukrainien qui n'a pu se faire et s'est terminé par une décision très importante et inacceptable...

le 23/01/2014 à 11:20
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La démocratie de Yanoukovitch dans un pays ou un précédent dirigeant a été empoisonné au polonium et une opposante est emprisonnée au dela des peines légales, laissez-moi rire !

le 23/01/2014 à 12:20
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L'opposante Timoschenko est tres loin d'etre innocente, demandez aux Ukrainiens cher Henri plutot que de propager la propagande de l'Ouest sans connaitre le sujet. D'ailleurs la villa secondaire de Timoshenko en Ukraine est dans le meme quartier que ...

à écrit le 23/01/2014 à 3:08
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"Pourquoi Ianoukovitch nous tue" (voir article du 22 janvier 14 dans Courrier International) : Pour Ianoukovitch, être roi, c'est mener une vie de luxe, se faire construire une salle de banquet flottante, toute d'or et d'acajou, c'est s'offrir une ta...

le 23/01/2014 à 7:50
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Pour d'autres c'est d'avoir une maitresse et une concubine avec un cabinet personnel de 4 personnes pour sa douce et tendre, payes aux frais du contribuable francais en ces temps de crise. CQFD

à écrit le 23/01/2014 à 3:05
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Le gouvernement Poutine s'est mis un super boulet à dos avec l'Ukraine alors même qu'il y a fuite de capitaux en Russie. Il faudra voir le bilan à moyen long terme. Mais l'Europe n'est certainement pas la coupable de cette situation. L'Europe a bon d...

à écrit le 23/01/2014 à 3:05
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Le gouvernement Poutine s'est mis un super boulet à dos avec l'Ukraine alors même qu'il y a fuite de capitaux en Russie. Il faudra voir le bilan à moyen long terme. Mais l'Europe n'est certainement pas la coupable de cette situation. L'Europe a bon d...

le 23/01/2014 à 7:21
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Ah la victimisation du grand bon philanthrope americain qui vole au secours du monde et de l'univers pour repandre la paix et la democratie : Irak, Libye, Egypte, Tunisie et avant il y a eu le Chili, Amerique Centrale, Afghanistan (les americains ont...

le 23/01/2014 à 11:58
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Que d'amalgames erronés chez STFU.

le 23/01/2014 à 12:21
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Developpez votre argumentaire cher Louis, plutot que de sortir un reflexion digne d'un eleve de 1er cycle de maternelle. Merci d'avance pour votre avis detaille. L'irak c'est pas les Americains ? Ni le Vietnam ? Ni l'Afghanistan ? Ni le Chili ? .... ...

à écrit le 23/01/2014 à 2:57
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L'Europe n'a pas grand chose à voir avec cette situation, c'est plus spécialement le cas du pouvoir ukrainien actuel très contesté d'ailleurs et qui a fait monter les enchères en sachant très bien que ce n'était pas acceptable et que Poutine lui avai...

le 23/01/2014 à 10:46
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Et pourtant… en Europe, les sondages concernant ce mouvement en sont pas publiés. Il semblerait qu’ils soient minoritaires.

à écrit le 22/01/2014 à 23:36
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Tres Bon Analyse, ok be faut pas mettre le nez dans les affaires des autres, pour la Syrie la même chose heureusement que la Russie et la Chine ont mis le veto avant en Syrie les gens prouvent s'habiller comme elle veulent aujourd'hui avec les extré...

le 23/01/2014 à 2:47
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Ridicule, s'il y avait eu intervention de l'Onu dans les 6 mois en Syrie comme prévu il n'y aurait pas eu plus de 160.000 morts et destruction totale du pays avec les islamistes en plus.Poutune a fait une magistrale erreur.

le 23/01/2014 à 3:17
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Bien vu Géopolitique, la crise en Syrie a dérapé à cause du véto russe à l'Onu qui était absurde alors que la communauté internationale était prête à éviter la dérive totale que l'on connaît maintenant. Comme dans tout il est préférable en effet d'in...

le 23/01/2014 à 6:56
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@Historien : c'est "vrai" que la situation en Tunisie, Egypte et Lybie est bien apaisée depuis les changements de gouvernement sponsorisés par l'Europe et les USA (+ Qatar et Arabie Saoudite), n'est ce pas ? C'est le pied, d'ailleurs l'economie Tunis...

le 23/01/2014 à 10:07
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@ Mass : Comme s'il avait suffit d'un sponsoring dont vous seriez d'ailleurs incapable d'apporter la moindre preuve pour les révolutions arabes qui parfois reposent sur des bases anciennes. Soyez un peu sérieux au moins dans vos propos et évitez les ...

le 23/01/2014 à 11:00
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Heuuu… vous délirez là ? Regardez quel est le mandat de l’ONU. L’ONU intervient sur des conflits entre pays membres. Pour toute intervention dans un pays, il faut que celui-ci en fasse la demande. L’ONU n’a pas vocation à ingérer dans des politiques ...

le 23/01/2014 à 11:48
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L'Onu pouvait intervenir ou demander une intervention pour stopper les hostilités et permettre des négociations. Au Mali par exemple çà a permis d'éviter le pire et il y a de nombreux exemples. Les occidentaux ne sont qu'une partie des membres de l'O...

le 23/01/2014 à 11:48
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L'Onu pouvait intervenir ou demander une intervention pour stopper les hostilités et permettre des négociations. Au Mali par exemple çà a permis d'éviter le pire et il y a de nombreux exemples. Les occidentaux ne sont qu'une partie des membres de l'O...

à écrit le 22/01/2014 à 20:55
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Merci pour ce très bon article qui nuance ce qu'on peut entendre partout ailleurs !

à écrit le 22/01/2014 à 19:27
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Soros et la clique ricaine qui aime mettre le tawa en faisant de l'ingérence comme ils l'ont fait en Syrie sans succès. Les Americains sont prêts a mettre a feu et a sang un pays pour mener a "bien" leur agenda, en comptant sur la complicité des cani...

le 23/01/2014 à 3:24
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Si l'Europe était "caniche" des Etats-Unis elle serait intervenue en Syrie, en Irak etc. Cà n'a pas été le cas. Soros ne livre pas des armes comme le fait le gouvernement de Poutine de façon massive comme tout le monde peut le constater avec l'origin...

le 23/01/2014 à 7:36
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Mon cher Darjeeling : 21 pays europeens sont intervenus en Irak !!! dont l'Angleterre, Irlande, Italie, Espagne, Slovaquie, Hongrie, Hollande, Portugal, Slovenie au titre de la tres officielle COALITION avec les americains.... Peut etre que vous viv...

le 23/01/2014 à 7:58
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La France ne livre pas des armes mais c'est le 3ème marchand de canons au monde. La situation est-elle meilleure en Libye, au Mali, en Centrafrique ? Les chrétiens sont effectivement accueillis à bras ouverts.... comme au Nigéria, ou en Egypte.

le 23/01/2014 à 8:18
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Plus de 20 pays europeens ont participe activement a la guerre en Irak en y envoyant pres de 13.000 hommes ! Les britanniques ont envoye au total plus de 45.000 soldats tout au long de la fumeuse guerre en Irak pour trouver ces fameux "weapons of m.a...

le 23/01/2014 à 10:33
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Quel amalgame entre l'Europe qui n'a pas pris la décision commune d'intervenir en Irak comme elle ne l'a d'ailleurs jamais fait et les pays souverains et membres de l'Otan. De même qu'entre le nombre de troupes apportées et leur durée de présence et ...

le 23/01/2014 à 11:08
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Darjeeling : L’europe est intervenue en Syrie, en Irak etc… (Fourniture d’arme + logistiques + armée parfois) Si tu veux comparer les ventes d’armes… tu serais surpris de qui vend le plus visiblement. Il est vrai que c’est mieux d’intervenir d...

à écrit le 22/01/2014 à 19:20
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Soros et la clique ricaine qui aime mettre le tawa en faisant de l'ingérence comme ils l'ont fait en Syrie sans succès. Les Americains sont prêts a mettre a feu et a sang un pays pour mener a "bien" leur agenda, en comptant sur la complicité des cani...

le 23/01/2014 à 2:54
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N'importe quoi lol. Vous soutenez un dictateur psychophathe, regardez comment vit Yanoukovitch et sa bande avant de shématiser avec Soros qui a bon dos et n'a pas les moyens de s'occuper pratique de tous ces pays. Vous ne pouvez d'ailleurs apporter a...

le 23/01/2014 à 7:03
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Et comment vit Barroso et sa caste d'eurodeputes parasites ? Lui qui dirige l'Europe SANS jamais avoir ete elu ? Ah et les 3300 noms qui ont disparu opportunement des fichiers UBS une fois que le gouvernement francais les a recu ? Oups ... Soros est ...

le 23/01/2014 à 10:51
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Barroso est élu et pour une durée déterminée. On vote aux européennes et il a déjà été proposé d'élire un président européen au suffrage universel mais comme d'aucun comme vous critiquent l'Europe, pas toujours en tort d'ailleurs, mais ne cherchent p...

le 23/01/2014 à 12:25
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Elu par qui Barroso ? Comme Ashton l'incompetente, ils sont NOMMES ! Quand a la paresse des eurodeputes qui le vendredi signe la feuille de presence a 7h et partent directement en week end en TGV a 8h00, pour toucher ainsi 300 euros de presence aux r...

à écrit le 22/01/2014 à 19:11
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On ne peut pas désigner aussi simplement l'Europe comme coupable, les dés étaient pipés dès le départ, Yanoukovitch devait satisfaire une partie pro-européenne majoritaire de l'opinion qui ne détient pourtant pas la majorité économique du pays et il ...

le 22/01/2014 à 20:01
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A propos de la Syrie: avec l'intervention il y aurait autant des morts et les islamistes en tête d'Etat comme bonus. A propos d'Ukraine: Yanoukovitch n'est pro-Poutine ou pro-russe, il est représentant des clans oligarchiques d'Ukraine d'Est. Ce n'es...

le 22/01/2014 à 22:00
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@Geopolitique : c'est "vrai" que la situation en Tunisie, Egypte et Lybie est bien apaisée depuis les changements de gouvernement sponsorisés par l'Europe et les USA, n'est ce pas ?

le 23/01/2014 à 2:45
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@ Ex Moscovite : il n'y aurait pas eu plus de 160.000 morts avec une intervention de l'Onu dans les 6 premiers mois. Soyez sérieux. Quant à Yanoukovitch c'est sans nuance un pro-Poutine. @ "Objectivité" Géopolitique : il n'y a pas eu besoin de spons...

le 23/01/2014 à 7:05
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@Geopolitique : Donc Hollande et Merkel et toute la caste europeenne sont pro-Obama n'est ce pas ? Pas de demi mesure dans votre jugement/opinion, donc si Ukraine = pro Poutine, Europe = pro Obama, j'ai tout bon aec votre geopolitique a 2 roubles ? A...

le 23/01/2014 à 11:04
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Faire tomber tout un pays qui compte environ 60% de pro-européens et 40% de pro-russes dans un accord qui le lie et le met sous la coupe sur plusieurs aspects dont énergie d'un gouvernement russe ponctuel, c'est une des preuves que Yanoukovitch est p...

le 23/01/2014 à 12:28
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Ou sont les 60% de pro europeens, selon qui ? Moi aussi je peux balancer des chiffres qui me plaisent sans citer mes sources. Un minimum de serieux SVP. La Charia est instituee maintenant en Lybie, demandez donc aux femmes libyennes et aux filles qui...

le 23/01/2014 à 12:46
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@Géopolitique: 1. Si, autant de morts à cause des massacres éthniques et réligieux. Voir Irak. 2. Yanukovitch n'est pas pro-Poutine, les clans oligarchiques d'Ukraine d'Est ont ses propres intérêts. Il suffit de rappeler les conflits gaziers avec la ...

le 24/01/2014 à 18:42
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On est un dictateur quand on est un président soutenu par 60%+ de la population et un grand président démocrate lorsque l'on tombe en dessous des 30% d'opinions favorables? Ou alors c'est surtout l'avis des élites qui comptent, le peuple n'étant pas ...

à écrit le 22/01/2014 à 18:42
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Excellent analyse

à écrit le 22/01/2014 à 18:35
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Bon article! Il y a trop des politiciens européens de type Carl Bildt qui prononcent des slogans au lieu de prendre les décisions basant sur l'analyse politique et économique de la réalité de terrain. Où sont les professionnels?

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