Le taux du chômage en Grèce a progressé pour atteindre 28%

Le taux de chômage en Grèce a atteint 28% en novembre, continuant à progresser sur un an et touchant six jeunes sur dix, a annoncé jeudi l'Autorité des statistiques grecques (Elstat).
Ce sont, sans surprise, les jeunes qui payent le prix fort puisque 61,4% d'entre eux sont désormais sans emploi. (Photo : Reuters)

Athènes s'attend à une baisse du chômage en Grèce en 2014 grâce à une amélioration de la conjoncture. Pour le moment, les statistiques ne font état d'aucun signe avant coureur allant en ce sens. Le taux de chômage dans la péninsule hellénique a en effet encore progressé en novembre pour atteindre les 28% de la population active, selon l'Autorité des statistiques grecques Elstat.

C'est plus que les 27,7% enregistrés en octobre et que les 26,3% enregistrés un an plus tôt. Le gouvernement avait pourtant espéré une stabilisation alors qu'il n'avait progressé que de 0,1 point sur un mois entre septembre et octobre.

Les jeunes et les femmes les plus touchés

Ce sont, sans surprise, les jeunes qui payent le prix fort puisque 61,4% d'entre eux sont désormais sans emploi. Le taux de chômage des moins de 24 ans s'était pourtant légèrement infléchi à 57,9% en octobre contre 61% il y a un an.

Les femmes ont, du reste, plus de mal à trouver ou à garder leur emploi que les hommes puisque 32,2% d'entre elles sont enregistrées dans les listes de demandeurs d'emploi, contre 24,9% chez les hommes.

Peu ou pas d'allocation chômage

Ces statistiques affolantes sont d'autant plus inquiétantes que les demandeurs d'emploi touchent très peu d'indemnités en Grèce, et ce pendant une durée très limitée. Selon une étude récente de la fédération des petits et moyens commerçants et artisans (GSEVEE), seules 9,8% des personnes sans emploi interrogées touchaient une allocation chômage.

De quoi inquiéter alors que de nombreux analystes doutent que la faible reprise prévue pour cette année, avec 0,6% de croissance du PIB faisant suite à six ans de récession, ne suffise à créer assez d'emploi pour entamer une décrue du nombre de sans emploi.

Commentaires 34
à écrit le 25/02/2014 à 10:24
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La question Grecque, c'est l'éclatement des pays les uns après les autres. On joue aux bulles immobilières, comme au Japon dans les années 90 et on fait péter le pays! On note au sud européen la désindustrialisation, comme en France, due à un défaut ...

à écrit le 14/02/2014 à 16:01
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Dans cette mécanique d'entrainement de type déflationniste,la solution pour la Grèce,est de rependre sa monnaie originelle,ce qui ne doit pas pour autant lui faire quitter la Zone Euro. La Suède,l'Angleterre,la Norvège,le Danemark n'ont pas l'euro ,...

à écrit le 14/02/2014 à 13:11
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Quoi ils n'ont pas d'allocations chômage et ils sont 28% de chômeurs???? Mais alors la suppression des allocations chômage n'aurait aucun effet sur celui-ci? Mince, le medef et l'UMP proposent de réduire montant et durée d'indemnisation, et plu...

à écrit le 14/02/2014 à 1:36
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L'euro vous protège et la troïka veille à vos intérêts qu'ils disent. Avec une cécité pareille, même un chien et une canne ne sont d'aucun secours.

le 14/02/2014 à 3:28
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Bla, bla,bla..... sauf que les tous les sondages montrent que les grecs ne veulent surtout pas sortir de l'Euro.

à écrit le 13/02/2014 à 23:10
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Le drame grec et espagnol n'est qu'une répétition générale avant la France et l'Italie. Rappelez vous de l'histoire chypriote des dépots de particulier ponctionnées arbitrairement...ça s'appliquera à toute l'Europe en 2016.

à écrit le 13/02/2014 à 18:46
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Bravo la Troïka ! Si son souhait était de laminer l'économie du pays, mettre 1 actif sur 3 au chômage, continuer à surendetter le pays et bien, c'est réussi ! Mais chut, il parait que c'est pour le bien des Grecs et que ça aurait été pire s'ils étaie...

le 13/02/2014 à 19:29
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Et oui mais bon ils viennent juste d'atteindre le taux réelle de personnes qui ne travail pas en France...

à écrit le 13/02/2014 à 17:34
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Les élections européennes arrivent à grand pas, ne vous loupez pas car il n'y a qu'un seul tour!!

à écrit le 13/02/2014 à 17:18
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L'objectif, c'est 30%? Vivement qu'ils quittent l'euro et dévaluent leur monnaie. Le plus rapidement possible. Tant pis pour les créances, de toute facon les banques doivent évaluer les risques avant d'investir.

à écrit le 13/02/2014 à 17:15
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euro+austérité+bankster = 28 % de chomage

à écrit le 13/02/2014 à 16:59
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Pour comprendre cette arnaque européenne, je vous invite à visionner les conférences de Francois Asselineau sur son site : www.upr.fr . J'espère que La Tribune ne censurera pas mon commentaire.

à écrit le 13/02/2014 à 16:57
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la France devrait faire plus d'austérité pour être comme la Grèce.

à écrit le 13/02/2014 à 16:51
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Angela Merkel devrait éviter d'aller en vacance en Grèce

le 13/02/2014 à 17:22
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L'austérité seule est d'une débilité profonde. La Grèce n'a pas beaucoup d'industrie, et hormis un peu d'huile d'olive et de feta, ne produit pas grand chose. C'était un pays à mettre à la diète niveau dépenses mais à réindustrialiser en même temps...

le 14/02/2014 à 15:26
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erreur les gros industries allemandes produisent sur le sol grec , ainsi ils fabriquent des cuisinières a induction pour des marques allemandes qui sont vendues en france , idem pour des machines a laver et des frigos , les grecs sont devenus compéti...

à écrit le 13/02/2014 à 16:38
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Les censeurs cela vous fait mal de lire la vérité!!!!! vous êtes le reflet de de votre médiocrité!!! ci peut de commentaires pour réagir aux saccage de l europe cela dérange vos petites cervelles

à écrit le 13/02/2014 à 16:34
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j'espère que Merkel et la Troika n'appliqueront pas la même potion magique à la France

à écrit le 13/02/2014 à 16:31
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et encore il y a de l'émigration. l'austérité a massacré la Grèce

à écrit le 13/02/2014 à 16:05
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Troika : "Successssss!!!!"

à écrit le 13/02/2014 à 15:37
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"La Grèce atteint déjà ses objectifs avec le deuxième plan d'aide, explique Antonis Samaras" (in La Tribune, "Union Européenne", 10 février 2014)

à écrit le 13/02/2014 à 15:33
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Après l'Espagne, la Grèce... Et le suivant sera...

à écrit le 13/02/2014 à 15:24
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Il faudra bien réagir devant cette Europe qui fait des esclaves et des malheureux pour le bien des gourous européens et que le jugement de cette castes soit mise a dure épreuve le moment venu !!!!! laissons le temps au temps

le 13/02/2014 à 16:36
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Vive la démagogie !...

le 14/02/2014 à 9:46
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yves si vous trouvez que la situation grecque est bonne. C'est votre choix

à écrit le 13/02/2014 à 14:42
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Les dévaluations internes, en zone euro, ne marchent pas, mais les marchés financiers semblent toujours croire le contraire. Donc, pour l'instant, tout va bien, si on peut dire.

à écrit le 13/02/2014 à 14:25
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Pourquoi ne vont-ils pas en UK ou aux USA, puisqu'ils ont quasiment le plein-emploi chez eux ? ;-))))

le 13/02/2014 à 15:10
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J'ai deux colocs grecs sur Londres et ce sont les albanais qui débarquent en Grèce afin de faire tous les petits boulots dispo pour peu d'argent...

le 13/02/2014 à 15:35
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Bravo ! Vive les crève-la-faim !

le 13/02/2014 à 15:54
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@Realist: et toujours ces clichés ! j'étais récemment en Grèce et on m'a dit le contraire: les étrangers s'en vont parce qu'il n'y a pas de boulot ou du boulot qui ne paie pas plus que chez eux, donc à quoi bon rester.Le problème, c'est le modèle éco...

le 13/02/2014 à 19:25
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@realist ce sont les grecs maintenant qui vont chercher du travail en albanie les temps changent

à écrit le 13/02/2014 à 14:14
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SORTIR DE L'EURO , C'EST LA SEUL SOLUTION AVANT UNE REVOLUTION DANS TRES PEU DE TEMPS

à écrit le 13/02/2014 à 13:44
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pourtant le pays a mené une politique d'austérité très dure et les chomeurs touchent peu d'allocations. On voit que l'austérité ne marche pas.

le 13/02/2014 à 17:23
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Non, il fallait investir... Les allocations, c'est de la consommation. Plus d'allocations, plus de consommation, plus de tva, et encore moins d'allocations...

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