Pourquoi la BCE est dans une impasse

Mario Draghi a admis hier à demi-mot la défaite de sa stratégie. Il la poursuit pourtant. Pourquoi ? Parce que, où qu’il tente d’aller, il ne trouve que des voies bloquées. Tour d’horizon.
Difficile pour Mario Draghi de trouver une voie de sortie au risque déflationniste en Europe

S'il ne fallait qu'une seule preuve du désarroi dans laquelle se trouve la BCE, il suffirait de regarder les réactions qui ont suivi la conférence de presse de Mario Draghi de ce jeudi 2 avril. Si les marchés ont réagi très positivement, si l'euro a baissé, les observateurs de la BCE se distinguent clairement en deux camps : ceux qui proclament l'inévitable recours aux mesures non conventionnelles (le fameux QE) et ceux qui soulignent, comme le quotidien britannique Daily Telegraph, que « la BCE joue avec le feu. » Et pour cause : jeudi, Mario Draghi a servi généreusement tout le monde. Il a donné des arguments aux prudents et aux inquiets, aux patients et aux pressés.

L'espoir de la BCE

Pour y voir plus clair, il est donc nécessaire de prendre un peu de hauteur. Premier fait, difficilement contestable : cette conférence de presse du 2 avril sonne la défaite complète de la stratégie menée depuis 2012 par la BCE. Quelle était-elle ? Une fois l'euro sauvé par l'OMT, le programme de rachat illimité d'obligations d'Etat de la zone euro, la BCE a pensé qu'il suffisait d'attendre les effets positifs sur la croissance des « réformes structurelles » et autres « politiques d'ajustement. » Dans la doxa de Francfort, ces mesures favorisent la croissance. Il s'agissait donc de baisser les taux durablement (c'est le « forward guidance ») pour adoucir la pilule (pas trop, attention à « l'aléa moral » !) en attendant l'effet merveilleux de ces réformes. Avec le retour à la croissance, l'inflation ne manquerait pas de remonter et l'on n'aurait plus qu'à relever les taux pour la maîtriser. Comme avant.

« Sedan monétaire »

Cette stratégie, inspirée par un fond théorique qui est celui des années 1990 et 2000, a évidemment entièrement échoué. Les politiques d'ajustement, loin de relancer la croissance, l'ont bridée. Les ajustements sur les coûts ont conduit à un ajustement à la baisse des prix dans les pays périphériques et le manque de dynamique de la demande a entraîné une désinflation rapide dans l'ensemble de la zone euro. Pendant que la BCE attendait, l'écart des taux réels et l'effet des masses monétaires poussaient l'euro à la hausse et aggravaient encore le risque déflationniste. Certains signes ne trompent pas. Jeudi, Mario Draghi a souligné prudemment, évoquant le cas de la France, la nécessité d'une « consolidation budgétaire qui favorise la croissance » (growth friendly fiscal consolidation) et a insisté sur le problème lié à la demande. C'est un constat d'échec patent pour la BCE. Un « Sedan monétaire » comme on aurait pu jadis l'écrire. Comme Napoléon III dans la ville ardennaise en 1870, Mario Draghi s'est laissé envelopper par son aveuglement et ses fausses certitudes.

Changer de cap, oui, mais comment ?

La BCE doit donc changer de stratégie. C'est le sens du feu vert de la Bundesbank (la « Buba ») à l'assouplissement quantitatif, le QE, donc à la création monétaire. Gardienne de l'orthodoxie, la banque centrale allemande a pris acte de la défaite de sa pensée. Mais, on le verra, elle n'en reste pas moins vigilante sur ses intérêts et hantée par ses peurs. En attendant, si la BCE veut agir, il lui est bien difficile de définir une nouvelle stratégie. D'où ce sentiment de confusion qui ressort de la conférence de presse du 2 avril.

L'obstacle des banques

Car, que peut faire la BCE ? Partout où elle se dirige, la voie semble encombrée, voire bouchée. La BCE est prise entre plusieurs contraintes qui semblent la forcer à l'inaction et limiter par essence son action. La première contrainte, et Mario Draghi l'a maintes fois rappelé jeudi, ce sont les banques. A la différence des Etats-Unis et du Japon, l'effet des rachats de titres sur l'économie n'est pas aussi direct sur la zone euro, en raison de l'importance de l'intermédiation bancaire dans notre région monétaire. Or, les banques, désormais soucieuses de nettoyer leurs bilans, restent pusillanimes à prêter à l'économie et la réglementation sévère qui leur est imposée ne saurait les engager à se montrer plus audacieuses. Les inonder de liquidités par une opération de refinancement à long terme ou par diverses autres méthodes pourrait donc n'avoir qu'un effet limité sur l'économie réelle. On pourrait certes passer par le rachat de dettes privées titrisées, les fameux « ABS », pour contourner la difficulté, mais le marché est encore atone et le souvenir encore frais des « subprimes » rend cette option sans doute inefficace.

L'obstacle Buba n'est pas levé

Deuxième blocage sur le chemin de la BCE, l'Allemagne. Certes, la Buba a accepté le principe du QE. Mais pas n'importe lequel. Le président de la Bundesbank a toujours prévenu qu'il s'agissait d'un ultima ratio, un dernier recours. Et surtout, l'accord sur le principe ne signifie pas un accord pour n'importe quelle forme de QE. C'est là sans doute un des principaux problèmes de Mario Draghi aujourd'hui : trouver une formule qui satisfasse la Buba. Ceci exclut les mesures trop audacieuses, sur le modèle du financement quasi direct de prêts aux PME réalisé par les banques centrales anglaise et hongroise. Trop inflationniste à terme pour la Buba, car la masse monétaire créée va directement dans l'économie réelle, il sera donc difficile de renverser la vapeur. De même, la Buba refusera un programme construit d'action sur le marché des changes, avec un objectif. Les entreprises allemandes n'ont rien à y gagner et tout à y perdre, car l'objectif sera sans doute trop faible pour elles. Enfin, la Buba est inquiète par la « bulle » qui se forme sur le marché immobilier allemand. Un QE européen pourrait bien encore l'alimenter. La Banque centrale allemande doit exiger qu'on l'encadre donc étroitement.

L'obstacle de Karlsruhe

Mais la BCE doit aussi - et peut-être surtout - compter avec un autre acteur allemand devenu essentiel dans le jeu monétaire : la Cour constitutionnelle de Karlsruhe. Cette dernière a sanctionné l'OMT avant de transmettre le dossier à la Cour de Justice de l'UE de Luxembourg, le rendant de facto inefficient. Il faut à tout prix éviter que les mesures du QE subissent le même sort. Car l'OMT n'est qu'un fantôme, ce qui a permis à Karlsruhe de ne pas agir directement. Mais si l'OMT a les mêmes doutes sur le programme d'assouplissement de la BCE, la Cour n'hésitera pas à demander à la Buba de ne pas y participer. Karlsruhe a tracé plusieurs limites à l'action de la BCE : pas d'action qui pourrait agir sur la « détermination du prix » des dettes souveraines, pas de chèque en blanc, donc d'action illimitée, pas de prise de risques inconsidérées, pas de financement indirect des budgets nationaux. Tout ceci laisse à la BCE une marge de manœuvre très étroite pour son assouplissement quantitatif et semble exclure un rachat à l'américaine ou à l'anglaise de titres souverains, à moins de le limiter aux seuls triple A. On sait qu'elle y songe, mais les inconvénients et les risques liés à un tel programme sont légion et son efficacité n'est guère assurée.

Les pressions déflationnistes de la politique budgétaire

Dernier élément qui joue contre la BCE : sa solitude. La BCE est seule pour lutter contre la déflation. Les gouvernements de la zone euro ne l'aident guère. Pire, ils renforcent en permanence les pressions déflationnistes avec la poursuite de la consolidation budgétaire. Partout dans les pays périphériques, et malgré la timide reprise, l'austérité se poursuit. La France, malgré son manque de volonté, n'y échappera pas davantage que l'Italie. Un nouveau délai pour revenir à un déficit public de 3 % du PIB adoucira certes l'amertume de la pilule, mais elle ne permettra pas de stopper la tendance désinflationniste. On ne le répétera jamais assez : l'austérité et la dévaluation interne sont les véritables moteurs de la déflation. Il faut donc renverser la logique, mener une politique de croissance. Mais dans la logique qui préside aujourd'hui la zone euro, c'est une gageure. Peut-on reconnaître que le six-pack, le semestre européen et le pacte budgétaire était une folie ? Sauf que la BCE ne pouvant agir sur ces deux moteurs, elle se bat contre des moulins à vent.

La crainte de la bulle future

La BCE a certes d'autres armes « nucléaires » dans son placard. Un taux d'intérêt négatif en fait partie. Mais elle hésite à juste titre à entrer dans des zones grises dont on ignore, in fine, les conséquences à moyen et long terme. La crainte justifiée de former des futures bulles la retient. On ne peut que l'approuver. Mais c'est aussi la monnaie de sa pièce. Trop prudente, trop patiente, trop sûre de ses fondements théoriques, elle a laissé la pression déflationniste s'installer. Elle est maintenant face à ce choix cornélien : agir au risque d'hypothéquer le futur ou ne rien faire et ruiner le présent. La BCE est désormais dans une impasse qui ne sera pas réglée par de bonnes paroles, fussent-elles un temps efficace sur le marché des changes.

Commentaires 69
à écrit le 11/04/2014 à 11:48
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Je me deamnde à quoi servent ces grosses légumes. Il jouent à dépenser des millards dans des investissements hasardeux qui ne mènent nul part, sauf que cet argent ne leur appartient pas. L'investissement doit se faire dans l'économie locale. Ce son...

à écrit le 07/04/2014 à 1:11
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Il y a surtout un tour de passe-passe avec l'OMT, ce dernier ne peut être activé que par un état demandant de l'aide au FESF et au MES, c'est à dire au fmi( mais qu'est-ce qu'il vient faire là ?), à l'accord de l'eurogroup, et d'autres critères de ce...

à écrit le 06/04/2014 à 20:55
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Il faut dire que mettre en place une dévaluation interne via baisse de salaire dans beaucoup de pays d'Europe dans le but de développer les exportations , et ruiner les quelques pour-cents de gagnés en laissant glisser l'Euro à la hausse … c'est con.

à écrit le 06/04/2014 à 12:19
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Préconiser la relance par le déficit est une vieille recette de la quatrième république qui a conduit à de dévaluations en chaîne, au contrôle des changes et pour finir à la transformation du Franc en monnaie de singe. Comment peut-on encore défendre...

le 06/04/2014 à 19:02
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C'est oublier que les 45% d'augmentation des dettes publiques européennes constatés depuis 2008 viennent quasi exclusivement du soutien massif accordé au réseau bancaire. Ajouté au fait qu'un cycle déflationniste nous pend au nez désormais, il est gr...

le 07/04/2014 à 9:45
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C'est pourtant,grâce a la politique de creusement des déficits que Mme L agarde a retardé la crise que nous subissons aujourdhui

à écrit le 06/04/2014 à 11:10
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navrant , oui c'est navrant de voir ces hommes non élus mais désignés faire perdre des emplois et de la croissance de pays entiers et ne prendre aucune responsabilité , un général en défaite doit se retirer définitivement et céder sa place a un autre...

le 06/04/2014 à 11:19
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là, où c'est encore plus navrant, c'est que la mouise c'est toujours pour les mêmes, c'est à dire : NOUS! ils ne perdent pas , eux, ni leur salaires mirobolants, ni leurs places grassouillettes, ils déconnent , Mais ne perdent RIEN , au contraire de...

le 06/04/2014 à 14:03
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patience! il suffit d'attendre les européennes....

à écrit le 06/04/2014 à 9:58
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Keynes est mort, mais pas à la Tribune apparemment ! L'austérité paye, et les pays qui l'appliquent commencent à sortir de la crise comme l'Allemagne la Grande-Bretagne, mais aussi l'Italie et l'Espagne. Relancer la création monétaire, utiliser des ...

le 06/04/2014 à 11:15
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si l'austérité paye, beaucoup ne sont pas d'accord! on voudrait autre chose que la dèche, le chômage, les jours sombres à veux tu, en voilà, et on veut garder le peu d'économies que l'on a et que l'on a pas volé! le contraire de l'action des politiqu...

à écrit le 05/04/2014 à 18:14
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@fillou UPR ASSELINEAU Il a déjà le mien de soutien et celui de 4434 autres...!!! Lui aussi lève des fonds pour faire connaitre au plus grand nombre, les moyens dont nous disposons pour sortir de ce cauchemar européen notamment la sortie de l'Unio...

le 07/04/2014 à 9:00
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Vous avez raison, mais plutôt que de rejoindre l'UPR et Asselineau, ce qui ne sert absolument à rien compte tenu de sa notoriété nulle, votez NDA aux prochaines élections européennes! On compte sur vous, seul NDA peut permettre à la France de retr...

le 08/04/2014 à 12:03
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@vieille garde Je n'ai personnellement pas de temps à perdre avec NDA, je cherchais un parti qui se mobilise pour rejoindre les français qui ont voté non à l'Europe et qui milite pour la sortie de l'Union, c'est UPR, je suis sincèrement désolé de ...

à écrit le 05/04/2014 à 16:13
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on sait ce qu'il nous reste à faire pour les européennes !!!!!!!!!!

à écrit le 05/04/2014 à 16:10
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Le bateau coule, et on nous force à couler avec !!

à écrit le 05/04/2014 à 16:03
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C'est l'union europeenne et sa monnaie d'escroc qui est dans l'impasse !de grace pour les elections pas une voix pour l'UMPSCENTRE!

le 05/04/2014 à 20:09
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c'est clair !

à écrit le 05/04/2014 à 11:11
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Il y a nécessite d avoir un budget européen volontariste avec un droit de lever des fonds sur les marchés. Une vraie politique keynésienne au niveau européen et pas des dépenses de fonctionnement. Le corrélaire a un budget est un parlement légitime ...

à écrit le 05/04/2014 à 10:55
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'Union Populaire Républicaine de François Asselineau... Draghi ne sait pas quoi faire ? François Asselineau , lui , sait. Et il a besoin de votre soutien pour balayer les incompétents.

le 05/04/2014 à 16:15
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ils nous mettent dans la M...DE, et ensuite, ils sont coincés, ne savent plus quoi faire??? !!!! HONTE à EUX!! l'UE : nada !!

le 07/04/2014 à 9:02
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Ne perdez pas votre temps avec M. Asselineau mais offrez plutôt votre soutien à Nicolas Dupont-Aignan. Par fierté, M. Asselineau refuse de le rejoindre (trop d'ego?) mais il sait bien que NDA tient le même discours que lui.

à écrit le 05/04/2014 à 10:34
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La concurrence élimine une demande potentielle importante au profit d'une minorité repue, capitaliste stérile, à qui l' ETAT sert des intérêts au lieu de l'impô(t)ser  pour boucher un trou mécaniquement fatal. Le moteur de l' Économie est le crédit,...

à écrit le 05/04/2014 à 9:49
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Le tribunal constitutionnel fédéral de Karlsruhe, soit 16 juges allemands, impose de facto ses choix à 255 557 218 européens non allemand.

à écrit le 05/04/2014 à 9:29
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La BCE doit faire fabriquer environ 5 000 milliards en billets euros et les distribuer aux pays européens, surtout a la france qui vient d avoir l idée. C est simple comme bonjour, baisse de l euro, exportation, suppression des dettes des pays,.... ...

le 05/04/2014 à 9:54
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beaucoup de billets, l'inflation qui suit, une brouette de billet pour une baguette de pain, la ruine et ... Hitler qui arrive, on connait la recette. On a déjà beaucoup imprimé,les résultats économiques ne sont pas là et les résultats politiques com...

à écrit le 05/04/2014 à 0:17
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Alors nous allons perdre du pouvoir d'achat ou combler les trous des banques? L'Europe du chômage devrait s'orienter vers le travail, elle exclut honteusement quirielle de diplômés jeunes. Pourquoi ne pas financer au lieu de grands projets, des ETI t...

à écrit le 04/04/2014 à 23:06
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Ceci exclut ... le financement quasi direct de prêts aux PME ... car la masse monétaire créée va directement dans l'économie réelle. Si financer l'économie réelle devient une abomination, pas étonnant qu'on fonce dans le mur.

à écrit le 04/04/2014 à 21:01
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Bizarre car les taux d'interets pour les particuliers ,principal moteur ,n'ont jamais été aussi bas y compris dans l'immobilier .De mon point de vue je pense que le manque de croissance est surtout de nature psychologique .La confiance des menages pr...

le 04/04/2014 à 21:55
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le manque de croissance est de nature psychologique, tu parles …. Quand les pays qui se sont vautrées des les sublimes et leurs 15% de rendement annuels basés sur du vent ont du renflouer l'économie entière (et pas que les banques) suite à l'effondr...

le 04/04/2014 à 23:20
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J'ajouterai que la planète n'est plus en mesure de fournir comme avant. Faut pas remonter à bien loin, en 1999 on était 5 milliards et le pétrole était à 20$, maintenant il faut attaquer les exploitations non conventionnel pour soutenir à peine la de...

le 05/04/2014 à 16:05
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il suffirait qu'un grand nombre d'individus si on veut régler le problème, et c'est tout simple se mettent à la chasteté, ou utilisent ce dont nous parlons actuellement sur tous les sites et télés : le codom!! ça changerait un peu les inconscients n...

le 05/04/2014 à 17:34
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Le décroissance démographique est encore plus catastrophique dans les économies à la recherche de la croissance ! Ce n'est pas une solution mais un accélérateur à problèmes. Pourrait on juste imaginer une économie, une monnaie, qui résiste à la crois...

à écrit le 04/04/2014 à 18:05
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Sempiternel article de mauvaise foi de l'église keynesianiste. La France, poids lourd de l'Europe n'a conçu d' austerité que dans le sens "écrasement par l'impôt " sans aucunement reformer l' état, la sécu et les retraites et a gaspillé des milliards...

le 04/04/2014 à 19:06
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Bonjour, petit rappel: Le sauvetage du système bancaire dans la zone euro en sur la période 2009/2011 a couté aux états quasiment 40% de dettes supplémentaire par rapport au PIB. c'est pour cela qu'aujourd'hui TOUS les états de la zone euros sont...

le 04/04/2014 à 21:20
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Ce n'est pas le sauvetage qui a couté .En France les banques ont toutes remboursées capital et interets de l'argent que l'état leur a prété.C'est parce que l'état a soutenu à bout de bras l'economie qui s'effondrait que les deficits ont explosés à ca...

le 05/04/2014 à 8:09
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fred . avec quel argent ont elles remboursées , apparemment elles n en fabriquent pas!

le 05/04/2014 à 12:12
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@Fred: Bonjour, Les banques ont remboursé, mais ont-elles aussi remboursé les dommage collatéraux qu'elles ont provoquées en se ruant massivement sur les actifs pourris des Subprimes ? Il me semble que celle ci s'étaient abstenue de prêter ...

à écrit le 04/04/2014 à 17:39
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Voilà qui confirme ce que certains disent depuis 5 ans maintenant, il faut changer de politique monétaire ! Faire plier l'économie pour sauvez l'Euro était un approche condamné d'avance. Après les élections Européennes, qui risque de na pas aller po...

le 04/04/2014 à 21:15
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Quand un responsable allemand vous dit non en face, c'est non, point c'est tout ,personne surtout non allemand ne pourra le faire plier.

le 04/04/2014 à 21:15
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Quand un responsable allemand vous dit non en face, c'est non, point c'est tout ,personne surtout non allemand ne pourra le faire plier.

le 04/04/2014 à 23:07
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Et pourquoi un Non Allemand pèserai plus lourd qu’un Non Français SVP? C'est bizarre cette vue asymétrique.

le 05/04/2014 à 16:08
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Les Allemands, c'est bien connus sont des Saints, nous, non...c'est comme ça

le 05/04/2014 à 17:38
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C'est exactement ce qu'à dû penser Pétain en 1941 !

à écrit le 04/04/2014 à 16:33
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Pas besoin de lire l article pour savoir le pourquoi. Mario est européiste voilà son dilemme ! Allemagne et inflation , Allemagne et monnaie !

à écrit le 04/04/2014 à 15:00
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Pour votre gouverne personnelle, étant donné votre pseudo-appel à commentaire : Nous allons dans le mur avec cette concurrence-panacée qui ruine le pouvoir d'achat des salariés et des entrepreneurs au bénéfice de grands intérêts méprisant l'intérêt g...

à écrit le 04/04/2014 à 14:51
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Extrait de l’article cité du telegraph : « La BCE joue avec le feu par défaut d'agir », a déclaré Ashoka Mody, ancien chef de la mission de sauvetage du Fonds monétaire international en Irlande. "L'Europe est confrontée à un problème extrêmement gra...

à écrit le 04/04/2014 à 14:33
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Contrairement à ce que certains croient, le problème n'est pas Draghi, ni la BCE, mais la "lenteur" de certains pays, dont la France, à réformer leurs structures... qu'il ne faut pas confondre avec une "austérité" que soi-disant ils réclameraient ! L...

le 04/04/2014 à 21:24
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Reformer quelle structure !Diminuer le nombre de fonctionnaires c'est les retrouver aux cotés des chomeurs qu'il faudra bien indemniser !Avec quel argent celui de votre poche !

à écrit le 04/04/2014 à 14:18
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vive l'euro une grande réussite qui aura mis l'Europe sans dessus dessous !

à écrit le 04/04/2014 à 14:08
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On s'en fout de la BCE on s'en fout de la Commission européenne ons'en faout de tout ce cirque.

le 04/04/2014 à 16:22
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Sauf qu'en attendant, c'est eux qui ont les manettes de l'économie. On pourra leur dire "on s'en fout" quand on sera comme les anglais, sortis de l'euro...

le 05/04/2014 à 17:56
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Pas fous, tout compte fait les Anglais ! sont ils , en fin de compte plus mal que nous??;

à écrit le 04/04/2014 à 13:05
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Il faut commencer par virer Draghi, un ex directeur de Goldman Sachs qui a provoqué et facilité le surendettement de la Grèce n'a rien à faire à la tête de la BCE. Ensuite il faut enrichir le contenu des missions de la BCE. Y ajouter la sauvegarde...

le 04/04/2014 à 13:51
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oui vous avez raison c'est étrange que Mario soit à la tête de la BCE avec son CV

le 04/04/2014 à 16:25
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Il est bien votre programme. Tous les partis français sont d'accords pour le mettre en oeuvre, même si ce n'est pas forcément suffisant pour nous. Manque de pot, de l'autre côté du Rhin, aucun parti allemand n'est prêt à l'accepter. Et ils ont raiso...

le 04/04/2014 à 18:36
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@Pathétique : il faut, il faut, il faut... La réalité est bien autre, monsieur il faut ! Pourquoi pensez-vous que la BCE ne fait pas ce que les autres BC font ? Tout simplement, c'est parce que la définition de ses missions est le résultat d'un conse...

le 05/04/2014 à 10:08
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Justement, je n'ai pas l'intention de me le tenir pour dit. En politique rien n'est inamovible et même les allemands peuvent changer d'avis. L'allemagne a été pendant plus d'un siècle la zone par excellence de la social démocratie, ce qui ne l'a pas ...

le 05/04/2014 à 14:30
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Certes, rien n'est amovible mais pendant le temps que vous perdez à tenter de convaincre vos partenaires, le pays s'enfonce dans la désindustrialisation, le chômage et la pauvreté. Nous n'avons plus de temps d'attendre. Osons reprendre notre destinée...

à écrit le 04/04/2014 à 12:33
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le populisme & la France

à écrit le 04/04/2014 à 12:21
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La BCE est née d’un énorme malentendu. La France qui était prête à intégrer l’EURO (elle en a d’ailleurs payé le prix dans les années 90) a convaincu les allemands d’y accepter les espagnols, les italiens voire les grecs qui étaient loin eux d’être p...

à écrit le 04/04/2014 à 12:00
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Merci pour vos articles clairs, documentés et toujours rédigés dans une perspective ne se limitant à nos frontières. Ce n'est pas si commun dans la presse française.

le 05/04/2014 à 19:37
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Le seul problème, c'est que l'analyse de Romaric Godin est totalement fausse. La croissance repart en Espagne suite à la dévaluation interne et l'Italie a retrouve des marges de manoeuvre pour faire une relance. Les bons élèves comme l'Allemagne ont ...

à écrit le 04/04/2014 à 11:33
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Ce qu'il faut faire est extrêmement simple et tient en quelques lignes. Il faut agir agir agir avec discernement et force. On ne peut pas être les plus vertueux pour le seul intérêts des allemands et des multinationales qui évitent l'impôt et pas que...

le 04/04/2014 à 11:56
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Financer l'eurogaspillage du sud... c'est ce que vous appelez une solution?

le 04/04/2014 à 12:04
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Plutôt d'accord mais comme ce ne sera pas fait... il faut mettre fin au fiasco européen!

à écrit le 04/04/2014 à 11:21
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Alors que toutes les grandes nations de ce monde (USA, Chine, Inde, Russie, brésil etc...) adaptent leur monnaie par rapport a leur économie, L'UE fait tout l'inverse ! On essaie d'adapter les économies des pays par rapport a une monnaie: l'euro....

le 04/04/2014 à 11:38
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Sortons de l'euro allemand et laissons les vendre à prix d'or leurs Porsche, Mercedes et autres Audi aux émirs arabes et aux Chinois. La France ne fait pas de haut de gamme (ou si peu) : nous devons vendre moins cher pour vendre davantage....

le 04/04/2014 à 18:56
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a la retraite,je suis devenue adepte de la non conso...evidemment il faut avoir les moyens;

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