Corina Cretu, le nouveau visage des régions à Bruxelles

Par latribune.fr  |   |  286  mots
Corina Cretu, 47 ans, est devenue la nouvelle commissaire européenne chargée de la politique régionale.
La nouvelle commissaire européenne chargée de la politique régionale a été élue au Parlement européen en 2007, l'année de l'adhésion de la Roumanie à l'Union européenne. Portrait d'une femme qui a réalisé une brillante carrière politique.

Si Corina Cretu hérite d'un portefeuille européen de second plan, la nouvelle commissaire européenne à la politique régionale sait toutefois se faire remarquer. Elle peut néanmoins se prévaloir d'un parcours politique réussi.

Un parcours sans faute

Economiste de formation, ancienne journaliste, elle a été la conseillère de Ion Illiescu, premier président Roumain après la chute du régime communiste de Ceaucescu entre 1992 et 1996. Elle reviendra comme porte-parole lorsque celui-ci reviendra à la présidence en 2000. Il la nommera ensuite au conseil d'administration de la télévision publique roumaine.

Sénatrice du parti Social-Démocrate roumain, elle siégera dans différentes commissions et délégations liées aux affaires étrangères. En 2007, elle est élue députée européenne et rejoint la Commission spéciale de la crise financière économique et sociale entre 2009 et 2011. En 2014, elle a été préférée à l'ancien commissaire à l'agriculture, Dacian Ciolos, pour s'occuper de la politique régionale, alors que Jean-Claude Juncker demandait davantage de femmes dans son collège.

Amoureuse de Colin Powell

Corina Cretu est surtout connue dans le monde entier après la publication, en 2013, d'emails amoureux à destination de Colin Powell, l'ex-secrétaire d'Etat américain de Georges W Bush. La femme déclarait sa flamme à celui qu'elle appelait "le plus grand amour de ma vie". Le général à la retraite a confirmé avoir rencontré en 2012 la femme de 47 ans (il en avait 76 à ce moment-là), mais nie avoir entretenu la moindre liaison avec elle.

Le Parlement européen devrait scruter la nomination de Corina Cretu avec vigilance, non pas pour ses frasques amoureuses mais plutôt pour ses liens supposés avec le KGB.