Le dialogue entre l'Eurogroupe et la Grèce est rompu

A Bruxelles, Grecs et Européens n'ont pu se mettre d'accord. L'Eurogroupe demande la poursuite de l'ancien programme, ne veut plus négocier et donne une semaine aux Grecs pour accepter. Athènes refuse de renouveler les conditions et les buts de ce programme.
Jeroen Dijsselbloem, président de l'Eurogroupe

Bloquées. Les « négociations » entre les ministres des finances européens, regroupés au sein de l'Eurogroupe, et la Grèce ont tourné court ce lundi 16 février. Un peu après 19 heures, la réunion s'est achevée sur un constat d'échec. Le ministre grec des Finances, Yanis Varoufakis, a refusé de signer la « déclaration commune » que lui avaient préparée ses homologues européens. Comme mercredi dernier, mais cette fois, il n'y aura pas eu besoin de coup de fil à Athènes. Le refus a été immédiat.

Ce que disait le texte rejeté

Pourquoi ? La déclaration proposait que la Grèce demande « une extension de six mois de l'actuel programme. » Autrement dit, il s'agissait de demeurer dans le même cadre que celui existant depuis 2012. Les Européens promettaient d'appliquer ce programme « avec la flexibilité prévue. » En retour, la Grèce devait s'engager à ne pas prendre de « décisions unilatérales » et à financer toutes les exceptions au programme qu'elle prévoyait d'engager. Enfin, Athènes devait dégager les « excédents primaires appropriés. » Yanis Varoufakis a d'emblée rejeté ce projet comme « absurde et inacceptable. » « Ceux qui formulent de telles propositions perdent leurs temps », a-t-il ajouté.

Pourquoi la proposition n'était pas acceptable pour Athènes

Pourquoi un tel rejet ? En réalité, l'Eurogroupe n'a pas bougé d'un pouce par rapport à mercredi. Pire, en entrant dans le détail, son discours s'est durci. En imposant une poursuite de l'actuel programme, les Européens ne cherchent en effet rien d'autres que le renouvellement des « engagements » pris en mars 2012 lors de la signature du mémorandum. En interdisant « tout mouvement unilatéral », ils obligeaient les Grecs à se déclarer vaincus, puisque toute décision, y compris celles issues du programme électoral de Syriza devait désormais faire l'objet d'un accord des « institutions », autrement dit de la « troïka. » Dès lors, signer une telle déclaration, c'était accepter inévitablement pour Alexis Tsipras de maintenir l'emprise de la troïka (ou de ce que son équivalent dans les faits) dans la définition de la politique économique grecque. C'était accepter « d'aménager » le régime d'austérité et c'était accepter implicitement les objectifs fixés en 2012.

Habituelle stratégie européenne

La proposition était donc, du point de vue grec, inacceptable. Elle était une manœuvre assez commune des institutions européennes consistant à promettre de la « flexibilité », donc une des aménagements à l'appréciation de la troïka, autrement dit du possible, contre du « dur », du « réel », des objectifs fixés et, surtout, une cage de fer institutionnelle : celui de refuser « toute acte unilatéral », donc de refuser la souveraineté économique de la Grèce. Ces manœuvres ont jadis assez bien fonctionné, notamment dans le cadre de l'application du pacte de stabilité ou, en 2012, lors du fameux « pacte de croissance » de François Hollande ou encore, lorsque l'on a promis une renégociation sur la dette à Antonis Samaras en 2012. Mais elles sont inacceptables pour un gouvernement fraîchement élu, voulant rompre avec la politique d'austérité et bénéficiant d'un fort soutien populaire.

Accepter pour gagner du temps ?

Le président de l'Eurogroupe, Jeroen Dijsselbloem, tout comme Pierre Moscovici, commissaire européen à l'économie, ont expliqué que cette extension était la seule façon de pouvoir bénéficier de temps pour pouvoir « discuter d'un autre programme. » Mais là aussi, c'était un leurre, puisque l'acceptation de cette décision faisait perdre à Syriza une partie de sa crédibilité et que, ne pouvant plus bénéficier d'une indépendance dans sa politique économique, le gouvernement grec aurait négocié en position de faiblesse. Pourquoi refuserait-il en effet dans six mois ce qu'il a accepté aujourd'hui ? Alexis Tsipras ne peut se comporter comme Antonis Samaras qui a cru les promesses des Européens sur la restructuration de la dette en mars 2012 et qui en a été pour ses frais. En Grèce, on se souvient qu'on ne négocie pas avec la troïka en position de faiblesse. D'où cette fermeté du gouvernement grec.

Ce que veut Athènes

Que va-t-il se passer à présent ? Rappelons ce que veut Athènes : un « programme pont », basé sur des objectifs différents et laissant une marge de manœuvre importante au gouvernement grec permettant à Athènes de faire face à ses obligations pour 2015, notamment le remboursement des dettes détenues par la BCE (6,8 milliards d'euros à payer cet été), mais en permettant l'application de mesures promises dans le cadre d'un excédent budgétaire primaire raisonnable. On voit que le différend n'est pas qu'une question de vocabulaire.

L'Eurogroupe ne négocie plus

L'Eurogroupe ne veut pas en entendre parler. Jeroen Dijsselbloem a même de facto mis fin aux négociations officielles. La seule chose que peut faire Athènes désormais, c'est demander une extension du programme existant.  Donc accepter le texte qu'elle vient de refuser. C'est seulement à cette condition que l'Eurogroupe se réunira à nouveau vendredi. Le ministre néerlandais ferme donc le rideau : il faut accepter le programme ou assumer les conséquences d'un refus. Et sinon ? Evidemment, nul ne veut en parler.

Victoire de Wolfgang Schäuble

Cette attitude montre que le camp allemand l'a emporté. Et au sein du camp allemand, celui de Wolfgang Schäuble, le ministre des Finances partisan de la méthode forte contre la Grèce. Encore une fois, ni la France, ni l'Italie qui, voici encore une semaine, appelait à la négociation, n'ont bronché. Mercredi, la BCE va décider de la prolongation ou non de l'aide à la liquidité pour le secteur financier grec. Toutes les conditions d'une sortie de la Grèce de la zone euro (« Grexit ») semblent se dessiner.

Options pour l'avenir

Si réellement le camp de Wolfgang Schäuble a pris le pouvoir au sein de l'Eurogroupe, autrement dit si Angela Merkel, convaincue qu'une « éjection » de la Grèce est surmontable pour la zone euro, a donné son feu vert à un « Grexit », alors ce scénario semble difficilement évitable. Car, de son côté, Alexis Tsipras ne peut céder. Il se condamnerait à endosser les habits de ses prédécesseurs. Ce serait un suicide politique et idéologique, car n'oublions pas que Syriza et son allié, l'Anel, ont promis de mettre fin au pouvoir de la troïka et à l'austérité. Mais si Angela Merkel n'a voulu qu'impressionner Athènes pour tenter de faire céder le nouveau gouvernement grec par une attitude de fermeté, alors, plus l'on s'approchera de l'inévitable issue du Grexit, plus les Européens tenteront de ramener la Grèce dans le jeu de la discussion en modérant leur approche. Reste que ce soir, les positions semblent de plus en plus irréconciliables.

Commentaires 107
à écrit le 18/02/2015 à 6:59
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La Grèce, une politique de gauche normale, emprunter un maximum, frauder par derrière, hurler contre les capitalistes, refuser de rembourser ces dettes et finir isolé et appauvri (voir la situation du Vénézuela). USA et GB, une bonne politique de dr...

le 19/02/2015 à 11:02
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DS "rembourser ses dettes avec de nouveaux emprunts" ,j'en ai causé à mon banquier réponse de celui-ci " C'est cela oui, j'en causerais à mon cheval".

à écrit le 17/02/2015 à 19:09
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si vous voulez faire plaisir a rb, elu ps, fred, et consors, titrez plutot ' l'allemagne intolerante et raciste envers les grecs refuse de faire un cheque ad vitam eternam pour payer les degats de ww2 - a ceux qui passent leur temps a les traiter de ...

à écrit le 17/02/2015 à 18:54
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Lorsque la poussière sera retombée, disons dans 5 ans, on sera très surpris de comprendre à quel point les Eurocrates n'ont pas saisi qu'ils avaient perdu la main haute sur les évènements en février 2015. Cela tient à leur arrogance doctrinale, à l...

à écrit le 17/02/2015 à 16:18
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Rappelons que les propositions du gouvernement grec sont des propositions sociale-démocrates modérées si on les place sur un éventail de propositions dse familles de gauche. La dérive aveugle depuis 30 ans de cette famille politique dans l'acceptati...

à écrit le 17/02/2015 à 16:09
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Le problème, c'était de faire l'union politique avant l'union économique On a mis la charrue avant les bœufs, voici le résultat

à écrit le 17/02/2015 à 15:03
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"Cette attitude montre que le camp allemand l'a emporté. (...) Encore une fois, ni la France, ni l'Italie qui, voici encore une semaine, appelait à la négociation, n'ont bronché." Ce n'est pas le camp "allemand" mais le camp d'une majorité d'europ...

le 17/02/2015 à 18:42
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ne confondez pas peupel et gouvernement. Nombres de personnes en Europe du Sud et en irelande n'ont pas oublié à quelque sauce ils ont été mangé.... et les couleuvres qu'ont leur a fait avaler pour "restaurer leur competivité". Bla bla bla l'allema...

à écrit le 17/02/2015 à 13:38
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Je trouve étonnant que personne ne relève l'extrême duplicité de la position allemande. Ils ont accepté la Grèce alors même que leurs experts leur dressaient un tableau affreux de la réalité des chiffres. Ils ont voulu une zone à leur mesure, organis...

le 17/02/2015 à 23:08
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Tres juste

à écrit le 17/02/2015 à 12:57
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Il y a un certain panache dans l'attitude jusque boutiste (et un peu irresponsable ) de Tsirpas. En tout état cause si le divorce avec l'UE se confirme, cela va être intéressant de voir en grandeur reelle ce que donne une politique de type gauche ra...

à écrit le 17/02/2015 à 12:28
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Beau système qui dit "impossible de sortir de l'Euro" quel qu'en soit le cas de figure un peu comme un pilote d'avion sans siège éjectable! et il faudrait faire confiance à ses constructeurs? Si la Grèce sort d'autres pourront suivre sous la pression...

à écrit le 17/02/2015 à 11:34
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il parait que la Grèce nous tient par les .... cojones... cad que la cigale va gagner contre la fourmi.. moi , je crois qu'il faut passer à l'addition maintenant, ça coûtera ce que ça coûtera , mais il vaut mieux maintenant que plus tard....et surt...

le 17/02/2015 à 12:15
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"Les données publiées en octobre 2014 par Eurostat font apparaitre deux phénomènes : la hausse quasi générale de l’endettement public et la baisse, quasi générale également, des déficits publics, au sein de l’Union européenne." Est-ce que ça éclaire ...

le 17/02/2015 à 13:18
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Pas en France... l'irréductible fonctionariat et les corporatismes en tout genre bloquent toute réforme même positive...

à écrit le 17/02/2015 à 10:58
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J'espère que la Grèce va tenir et respecter les promesses électorales tout à fait sensées faites à son peuple et qui sont indispensables à la relance de base de l'économie. Tous les économistes sérieux, le FMI en tête admettent que trop d'austérité...

le 17/02/2015 à 12:16
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D'accord avec vous mr Canard

le 17/02/2015 à 12:55
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J'espère que vous avez envoyé votre chèque pour payer le programme communiste fait avec notre argent Les demagos internationaux !!!

le 17/02/2015 à 12:57
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Je pense que c'est vous qui prendrez la carotte. A moins que comme Moscovici vous ne soyez pas imposable!!!!!!!! Votre commentaire est pathétique

le 17/02/2015 à 15:09
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"Promesses électorales tout à fait sensées" ?? Comme embaucher des fonctionnaires, relever le niveau des pensions, nationaliser des industries lorsque le taux d'endettement atteint 170% et que le pays est incapable de rembourser ses créanciers DEU...

à écrit le 17/02/2015 à 10:40
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Et on fait quoi maintenant ? Après la politique du pire ? On jette les Grecs dans les bras des Russes qui n'attendent que ça, juste pour sauver l'ego d'un petit président hollandais de l'Eurogroupe alors que Varoufakis était tout à fait d'accord pour...

le 17/02/2015 à 12:21
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Ce que va faire l'Europe est assez simple à deviner. Comme en Ukraine l'U.E. va s'employer à discréditer le pouvoir et à "instruire" les opposants. Il est probable que les Américains donnent un coup de pouce à cette stratégie car l'effondrement de l'...

à écrit le 17/02/2015 à 10:34
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Ce journaliste (Romain Godin) ne fait pas son travail correctement. Il a un parti pris évident et ne retient que les informations qui servent son point de vue. C'est du militantisme, pas du journalisme.

le 17/02/2015 à 11:24
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il ne pense pas grand chose de ses lecteurs

le 17/02/2015 à 12:01
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Et n'imagine qu'à vos yeux, le seul militantisme qui vaille, est celui qui va dans votre sens. Il a ses opinions, il les exprime. On a encore le droit ou il faut vous demander une autorisation ?

le 17/02/2015 à 16:38
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Non, j'attends qu'un journaliste parle de tous les points de vue et donne toutes les informations. Non pas qu'il donne son seul point de vue, ni le mien, mais qu'il nous aide à nous construire notre point de vue à chacun. C'est ce qui fait l'intérêt ...

à écrit le 17/02/2015 à 10:27
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Il devient urgent de virer ce Schauble, un incapable et intolérant de première et qui bloque tout processus de négociations. En plus, il s'en fout de la démocratie. Cela prouve qu'il faut recréer une autre UE débarrassée de ces financiers qui ne sont...

le 18/02/2015 à 13:56
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il ne s'en fout pas de la democratie mais ne veux pas payer pour les voeux des autres ! Soit on est dans un groupe et on suit les regles du groupe Sinon on sort du groupe Il faut juste assumer ces choix avec ces consequences !

à écrit le 17/02/2015 à 10:26
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ce programme o combien ambitieux de la nouvelle élite grecque n´est malheureusement réalisable qu´en dehors de la zone euro...!

à écrit le 17/02/2015 à 9:58
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Les grecs ont bien raison; le rapport de force est de leur côté, ils n'ont rien à perdre, le "grand capital" et l' Europe beaucoup !

le 17/02/2015 à 10:26
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"les grecques n'ont rien a predre";non mais je reve! en cas de GREXIT faire le plein d'essence leur coutera 1 Million de drachmes, a part ca!

le 17/02/2015 à 11:52
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@Tony: on est 3 et ils sont 100 000, on fait quoi, on les encercle ? Le chantage de la Grèce peut fonctionner si les acteurs ont peur de perdre leur mise. Je coris toutefois que des pays comme l'Allemagne en ont marre de donner sans voir le bout du t...

le 17/02/2015 à 12:09
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@je me marre : Ce qui arrive au Grecques sera administré à tout les pays Européens (y compris l'Allemagne) c'est mettre en esclavage tous les peuples européens par une caste de mafieux. Toutes les dettes sont illégitimes, elles servent justement pour...

à écrit le 17/02/2015 à 9:45
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Depuis le début, c'est la Grèce qui nous tient et les gesticulations allemandes n'y feront rien. Une grande partie de l'aide que nous fournissons à la Grèce ne va en réalité qu'aux entreprises franco allemandes qui ont beaucoup vendus sans état d'âm...

à écrit le 17/02/2015 à 9:19
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Tout le monde sait qu'il y aura un accord, le jeu diplomatique veut simplement que cela prenne du temps.

à écrit le 17/02/2015 à 8:51
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ah, ces allemands intolerants qui refusent de sponsoriser a hauteur de 60 milliards tous les 3 ans des gens qui ne payent pas leurs impots, n'ont meme pas de cadastre, ont des chauffeurs de taxi aveugles ( enfin ' qui touchent les allocations aveugle...

le 17/02/2015 à 12:41
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"Ne payent pas leur impôts.." une généralisation pour caractériser une minorité.. car en effet la majorité qui payent rapporte peu à l'Etat, et la minorité qui fuit (les riches quis e planque en Suisse, etc..) fait perdre beaucoup. Il est temps d'oub...

le 17/02/2015 à 17:35
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La TVA est un impôt.

à écrit le 17/02/2015 à 8:48
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Quelle est la crédibilité d'un pays qui n'aurait pas de cadastre et qui aurait falsifié ses comptes pour entrer dans l'Union Européenne... Je regardais un reportage sur Envoyé Spécial où les journalistes se lamentaient sur ce pauvre pays victimes b...

le 17/02/2015 à 9:08
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Quand on sait que Goldman Sachs a aidé la Grèce à falsifier ses comptes pour répondre aux conditions de son entrée dans l'Euro. Par ailleurs, les banquiers se sortent de toutes leurs magouilles, malversations et arnaques en tout genre (LIBOR, EURI...

le 17/02/2015 à 10:06
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"Quelle est la crédibilité d'un pays... qui aurait falsifié ses comptes pour entrer dans l'Union Européenne..." N'oubliez pas de rajouter : "avec l'aide de Goldman sacks", sans quoi l'histoire ne serait pas tout à fait exacte.

le 17/02/2015 à 16:08
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ça n'explique pas l'absence de cadastre...

le 17/02/2015 à 17:39
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en quoi l'aide de Goldman Sachs résuit la responsabilité des grecs? C'est quand même un comble, bientôt on nous dira que ça été fait malgré eux et que les européens leur doivent des dommage. Quelle fumisterie. Ou serait la grêce sans l'euro et l'euro...

le 17/02/2015 à 18:44
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"Greek cadastre" -> premier resultat sur Google ! D'autant plus decevant que vous ne le sachiez pas, d'autant que c'est Napoleon qui l'a mis en place ! Vous pensiez peut être qu'en Grece on réglait les conflits de voisinage a coup de fusil ?

le 18/02/2015 à 9:34
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faux, la Grece a mis en place un système de cadastre efficace que sous la pression de L'Union Européenne Je vous invite a vous rendre sur le Theparthenonpost pour plus de détail En 2011, le gouvernement grec en était rendu a indexé une taxe sur la ...

le 18/02/2015 à 11:50
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détails avec un s et indexer desolé

à écrit le 17/02/2015 à 8:45
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Bon je résume: la Grèce est dans la position d'une mule sur un chemin de montagne et qui ne veut plus avancer par peur du vide.. Et pourtant, il faut bien se sortir de là.

à écrit le 17/02/2015 à 8:40
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Osons un referendum en France pour savoir si les contribuables français sont d'accord pour régler la dette grecque que nos elites ont diminué de 20 milliards, "généreusement" et sans notre avis Toujours généreux avec l'argent public. La Grèce doit...

le 17/02/2015 à 18:46
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Le meme referendum a eu lieu en Grece il y a peu : voulez vous continuer a payer pour rembourser les banques allemandes qui ont speculé sur la dette grecque ? (sachant que 90% des fonds alloués a la Grece servent a rembourser ses créditeurs). On app...

à écrit le 17/02/2015 à 8:36
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L'erreur de base de M.Tsipras est de croire qu'un surendetté peut "négocier" avec son banquier. On sent bien que l'un est coincé, et que l'autre ne peut qu' examiner des solutions pour éviter la faillite de son débiteur. Et la situation de .a Grèce e...

le 17/02/2015 à 12:28
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faillite. Juste défaut sur sa dette. Si la Grèce décide de reprendre le drachme, tous les bons du trésor grecs sont automatiquement libellé en drachme. La monnaie perd 30%, les créanciers pareil !! La Grèce ne peut déjà plus se financer sur les march...

le 17/02/2015 à 12:36
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quand une dette est faible le créancier a toutes les cartes en main pour faire plier le débiteur, mais quand une dette devient énorme, c'est le débiteur qui reprend le dessus. Et la, le créancier n'a plus qu'une alternative négocier ou bien tout perd...

à écrit le 17/02/2015 à 8:28
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Comment un gouvernement grec, français, allemand ou autre pourrait-il signer un document qui en substance porte la suspicion sur son propre peuple ? Les élections générales viennent de se tenir en Grèce. L'Ex coalition au pouvoir (UMp/PS/FN) vient...

à écrit le 17/02/2015 à 8:16
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Merci aux socialistes grecs qui ont spoliés les Grecs, se sont enrichis grace à la corruption et ont mentis aux Grecs et aux institutions internalionales (dont l' Union Européenne) pendant plus de 30 ans. Maintenant, grace aux socialistes, c'est la b...

le 17/02/2015 à 8:40
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Les spoliateurs étaient tout aussi bien socialistes (clan Papaandreou) que conservateurs (clan Karamanlis) .C’est pourquoi la victoire de Syriza est une vraie opportunité politique mais aussi sociale, sociétale et sociologique de faire les réformes a...

le 17/02/2015 à 9:40
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Regardez vos amis de l'UMP dans l'état ou ils ont laissé le pays en 2012, regardez le PIB en 2002 et en 2012, regardez le commerce extérieur en 2002 et en 2012, regardez les comptes sociaux en 2002 et en 2012, vous êtes tellement aveuglé par votre ha...

à écrit le 17/02/2015 à 8:09
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La Grèce doit sortir de la zone Euro, et on verra ce que vallent tous ces vendeurs de reves!

à écrit le 17/02/2015 à 7:58
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La situation de la grecque merite sans doute d'etre rexaminee/revisitee : mais qui peut croire serieusement qu'une approche "a la Melenchon" puisse mener autre part que dans le mur.

à écrit le 17/02/2015 à 7:34
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C'est une évidence. C'est un petit pays, sans industrie. Les grecs vont sortir de la zone euro et pouvoir annuler leur dette. Les créanciers, notamment le FMI et les européens peuvent faire une croix sur l'argent qu'ils ont prêté aux Grecs.

le 17/02/2015 à 7:53
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De toute façon ils ne paieront pas. Alors autant arrêter de de leur " prêter" des milliards.

à écrit le 17/02/2015 à 5:07
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on ne peut qu'approuver la position de l'eurogroupe qui refuse de céder au chantage grec. ceci dit si les grecs présentaient un plan crédible d'une fiscalité sérieuse qui soit appliquée et qui implique l'église et les fameux armateurs , un budget qu...

à écrit le 17/02/2015 à 1:11
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Vous avez "oublié" de signaler que Monsieur Varoufakis s'est vu présenter deux documents, l'un par monsieur Moscovici, qu'il était tout à fait d'accord de signer, et ensuite, un deuxième document provenant de monsieur Dijsselbloem qui était "très" di...

le 17/02/2015 à 17:41
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ragots grecs, que Moscovici a démentis.

à écrit le 17/02/2015 à 1:01
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M. Godin fait croire que M. Moscovici défendait la même position que M. Dijsselbloem. Par contre, M. Varoufakis a prétendu d'avoir négocié au préalable avec M. Moscovici une déclaration qu'il était toujours prêt à signer tout de suite. De quoi se mêl...

le 17/02/2015 à 1:14
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Vous doutez de la bonne foi de Mr moscovici ??? Sa veste ........

à écrit le 17/02/2015 à 0:28
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Article naturellement biaisé comme les Citoyens en ont l'habitude. Mais qu'á cela ne tienne, le nouveau gouvernement á Athen réagit très bien. Cette attitude est á encourager. Même si les Grecs revenaient á leur Drachme, ce ne serait pas la fin du mo...

le 17/02/2015 à 3:52
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sauf que ..... vous oubliez de dire, très volontairement, que l'aide apportée à la Grèce a été une aide pour payer ses fonctionnaires et uniquement les avantages sociaux : mais comme la France et d'autres pays d'Europe, quand on emprunte pour engrai...

le 17/02/2015 à 9:25
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Vous oubliez de dire qu' engraissé les fonctionnaires d'un pays en fond des "collaborateurs" zélé, même si la population n'est pas d'accord!

le 17/02/2015 à 10:04
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@ Bertrand sur les 200 M€ prêtés à la Grèce 70% sont allés dans la poche des banques. Alors dire que cet argent a servi à payer les avantages sociaux des grecs est exagéré. Les prêts européens avaient pour but avant tout de sauver les banques grecq...

le 17/02/2015 à 16:34
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Les banques ont déjà renoncé à une partie de leur prêt il y a 2 ans. Là il ne s'agit plus des banques, mais des organismes d'Etat financés et garantis par l'impôt. Ce que les grecs ne paieront pas sera payé par les autres peuples d'Europe, français c...

à écrit le 17/02/2015 à 0:24
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MM. Varoufakis, Tsipras et le peuple grec sont des héros.

le 17/02/2015 à 3:55
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absolument, ce sont des héros : quand la Grèce reviendra à la drachme, et que vous ne pourrez plus payer vos chers fonctionnaires que vous engraissez pour rien, le peuple grec paiera l'addition !!!!!

à écrit le 16/02/2015 à 23:59
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Je trouve étonnant que personne ne relève l'extrême duplicité de la position allemande. Ils ont accepté la Grèce alors même que leurs experts leur dressaient un tableau affreux de la réalité des chiffres. Ils ont voulu une zone à leur mesure, organis...

le 17/02/2015 à 3:57
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il est très évident que les grecs paient les retraites allemandes !!!!!!! on y croit !!!!!!!!

le 17/02/2015 à 17:44
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regsrdez un peu combien d'enfants font les grecs, vous serez surpris. En tous cas ils ne vont pas payer votre retraite c'est sûr, déjà qu'il se font payer les leurs.

à écrit le 16/02/2015 à 23:47
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Et pendant ce temps la nius on continue de creuser le notre de déficit...les politiques ne seront plus, que le peuple devra payer (soit directement par l impôt, soit par l inflation qui va ronger notrre épargne)

à écrit le 16/02/2015 à 23:28
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Il y a plus de 2000 ans ils inventaient la démocratie , et ils y retournent . Souhaitons leur la réussite . Et peut être les rejoindrons nous un jour .

le 17/02/2015 à 3:59
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la démocratie c'et bien quand on a de l'argent, si on en a pas, on bosse et c'est ce que devrait faire le peuple grec : la gauche a toujours nié le travail et est très heureuse de vivre au crochet des autres : ce crochet va bientôt casser et là.........

le 17/02/2015 à 8:34
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La gauche ; depuis 2012 on la cherche , si pour vous Hollande est de gauche c est que vous êtes plus à droite que la soi-disant extrême. Il n y a que les nantis pour jouer au jeu de dupes de droite et gauche . Pile tu perd , face je gagne ,

le 17/02/2015 à 12:31
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@ Bertrand. mais les grecs "bossent" plus de 2000 heures par an, quand un allemand travaille moins de 1400 heures par an. On peut facilement analyser les dégâts de la politique menée depuis 2008: Dette: 113% du PIB en 2008 - 177% en 2013 Chômage...

à écrit le 16/02/2015 à 23:22
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Monsier Godin. Votre article est fortement biaisé - cf en particulier le choix de vos mots. Les faits, rien que les faits svp, et ceci de part et d'autre. Sans parti pris svp. Ensuite, à nous lecteurs de nous forger notre opinion!

le 17/02/2015 à 0:46
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Je vous dirais bien de lire les dépêches AFP et reuters pour avoir des faits, mais les articles de Godin sont plus factuels que la propagande des agences de presse! Les journalistes n'ont pas pour métier d'exposer des faits sans aucune explicatio...

à écrit le 16/02/2015 à 23:05
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Ca va être délicat, comme "négociation" style syndicat. Celui des pauvres contre celui des riches. Mais ... tu vas voir qu'ils vont faire rouler la dette en la recouvrant par d'autres en chantant victoire des deux cotés.

à écrit le 16/02/2015 à 23:03
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Visiblement, on est bien parti pour que la Grèce quitte l'Euro. Alors la Grèce va devenir pas plus chère que la Turquie et attirer les touristes en grand nombre. En plus, la Grèce va redevenir libre des contraintes imposées par l'Eurogroup, elle pour...

le 17/02/2015 à 10:16
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Je vois pas aucun problème pour eux si ils quittent l’Eurozone parce que ils gagneront le montant non négligeable des devises grâce au tourisme.

le 17/02/2015 à 12:01
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Ils feront comment pour payer leurs fonctionnaires puisque les rentrées d impôts sont mini mini pour cause de fraude généralisée ?

à écrit le 16/02/2015 à 23:02
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Les politiques "européens" ce sont ceux qui semblent étonnés que les promesses faites aux électeurs grecs soient tenues ?... Ils demandent (et menacent) qu'elles ne le soient pas ! Parce que d'habitude en Europe, quand un peuple vote "mal"... on reco...

le 16/02/2015 à 23:26
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Je réponds mais mon commentaire ne passera pas, comme d'habitude. Cher Nesposle. Je crois que les politiques européens respectent, comme vous et moi, le vote des citoyens grecs mais, à mon humble avis, le problème se pose d'une façon différente: c...

à écrit le 16/02/2015 à 22:49
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L'Italie a peut-être eu tort de maintenir sa décision d'achat de 90 F35 : ce sera plus dur de les payer en lires... Remarquez, nous on risque de sortir trop tard, alors on n'a pas vraiment de leçons à donner...

le 17/02/2015 à 4:04
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si nous sortons de la zone €, alors vous pouvez faire adieu à vos économies !!!!

à écrit le 16/02/2015 à 22:37
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Je croix que l'eurogroupe groupe des milliardaires et des capitalistes en veut vraiment à la Grèce. La Grèce un pays que tout le monde lui doit beaucoup, ne doit rien à personnes Si le précedent gouvernement grec a signé des accords avec cet eurogr...

le 16/02/2015 à 22:54
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La signature de 2012 a etai faite entre la GRECE et l Europe et non entre SAMARAS et L Eurogroupe!!!!!!!!!!!!!

le 16/02/2015 à 23:03
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Ah ben c'est pratique comme raisonnement. Donc on peut effacer toutes les dettes de la France souscrites par les précédents gouvernements? Comment on peut dire que la Grèce ne doit rien à personne? Les dettes elles existent quand même? Je suis favor...

le 16/02/2015 à 23:52
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Je suis d accord, ce sont les mêmes grecs qui ont votés pour xsipras hier que ce qui ont reconduits les différents gouvernement jusqu a faire faillite. La ficelle est grosse. ON devrait faire pareil en France, on laisse courrir les déficit et après o...

à écrit le 16/02/2015 à 22:25
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Les chances sont bonnes; il était temps.

le 16/02/2015 à 23:20
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Si le grexit est perçu comme une punition, il ne faudrait pas que la Grèce s'en sorte miraculeusement bien, sinon l'euro va voler en pièce et ca ne nous arrangera pas. N'oublions pas que les grecs gardent en main l'atout du prêt forcé allemand, quoi ...

à écrit le 16/02/2015 à 22:19
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Vous oubliez de dire que c'est le Portugal, l'Irlande, l'Espagne et l'Italie qui ne veulent pas entendre parler de la victimisation de la Grèce! Vous faites la le jeu du communisme primaire qui est de taper sur l'Allemagne. Qu'ils aillent trouver de...

le 16/02/2015 à 22:41
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félicitations pour la finesse de l'analyse! Vous avez compris bien partiellement la situation: lisez justement l'article de M. Godin sur l'absence de "l'axe du sud" pour enrichir vos sources.

le 16/02/2015 à 22:56
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BRAVO !

le 17/02/2015 à 5:02
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Quand je voit vos commentaire se sera un plaisir de voir la france tiers monde , y passer aprés la Gréce on verra si tu dira pareil. L euro appartient a la Gréce aussi. Plutôt que de raconter des conneries monumental ouvre un livre. A titre d info la...

le 17/02/2015 à 8:21
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Les prêts de l'Europe à la Grèce sont à 2.5% déjà. Ou avez vous vu ce 3%?

à écrit le 16/02/2015 à 22:08
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M. Godin, merci pour vos analyses qui se détachent du mainstream. La question est: dans un contexte géopolitique très tendu (Ucraine, Egypte, Lybie) peut l'Allemagne se permettre un caprice idéologique contre la Grèce? Dans un contexte macroéconomiq...

à écrit le 16/02/2015 à 22:08
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Le seul qui était optimiste avant la réunion de l'eurogroupe c'était qui? Sapin! Personne ne parle de lui, mais il n'a toujours rien compris: la France suit la Grèce de loin, oui de loin mais à un rythme constant; bravo M Sapin! 2015 sera une bien m...

à écrit le 16/02/2015 à 22:01
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Tout ne semble pas etre compris de la meme facon en Grece. En effet, sur la chaine SKAI, apres les conferences de presse, il semblerait que le mot est: il y a espoir de.... Je ne comprend donc pas pourquoi les positions sont irréconciliables.

le 16/02/2015 à 22:59
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Rien a croire, les Grecs ments comme ils respire, je suis une parmis eux et je le connais bien.....................

le 16/02/2015 à 23:00
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Hier Mr Godin nous expliquait pourquoi et comment la Gréce allait imposer son point de vue aux membres de l'UE .Ceux ne lisent donc pas notre excellent "économiste "??

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