François Bayrou : "le plan de relance Sarkozy ne mettra pas fin à la crise"

Le président du Modem souligne les manques et les faiblesses du plan de relance de 26 milliards d'euros que vient d'annoncer le Chef de l'Etat. Il propose des remèdes différents face à la crise. Et donne un coup de griffe au Fonds souverain lancé par le gouvernement avec la Caisse des dépôts.

La Tribune - Quel jugement portez-vous sur le plan de relance qu?a présenté Nicolas Sarkozy le 4 décembre ?
 

François Bayrou - Dans la lutte contre la crise économique, la nouvelle la plus importante du 4 décembre, c?est la baisse massive des taux d?intérêt de la banque centrale européenne. La BCE se montre aujourd?hui active et réactive, après s?être montrée prudente quand il le fallait. Contre toute critique, elle s?est révélée beaucoup plus avisée que son homologue américaine qui, avec sa politique de taux effondrés et son insouciance quant aux risques bancaires, porte une lourde responsabilité dans la crise actuelle.

- Le plan Sarkozy ne vous semble pas à la hauteur ?
 

- Je ne pense pas que ce plan soit de nature à mettre un terme à la crise, ni même à créer un sursaut de croissance notable. Les moyens de la France sont extrêmement faibles par rapport à ce qu?il faudrait mobiliser pour rétablir la croissance et la confiance. Sans doute, le gouvernement fait-il ce qu?il peut, mais il peut si peu...

- Il s?agit tout de même de 26 milliards d?euros.
 

- Quand j?analyse le plan, je ne vois que 4 milliards d?euros d?investissements publics véritablement nouveaux. Et encore les liaisons ferroviaires à grande vitesse ont-elles été déjà annoncées plusieurs fois? Quatre milliards, c?est à peine 0,25% du PIB français. On est loin du seuil critique d?une action publique. Cela ne suffira donc pas à faire repartir une machine économique profondément encalminée. Et il ne faudra pas longtemps pour qu?on s?en aperçoive.

- Outre les investissements, il y a également les remboursements des créances détenues sur l?Etat. Cela va soulager la trésorerie des entreprises.
 

- C?est une bonne orientation, même si on ne fait qu?anticiper sur des obligations prévues et se conformer aux règles de bonne gestion. Car le vrai scandale, c?est d?avoir laissé se créer une telle dette ! Les entreprises, dont les factures traînaient inconsidérément, pour qui les remboursements tardaient, ont servi à faciliter la trésorerie de l?Etat. Et ce, depuis des années, avec la même majorité qu?aujourd?hui?

- Le plan Sarkozy prévoit aussi de simplifier l?accès des PME aux marchés publics, en supprimant les appels d?offres pour toute commande de moins de cinq millions d?euros. Voilà une mesure en faveur des entreprises.
 

- Autant je souhaite la simplification des procédures publiques, autant je me méfie de l?arbitraire. Je vois venir une situation où les règles de prudence en matière de marchés publics vont être mises à mal. Il y a un niveau de marchés où il n?est pas raisonnable d?accepter le gré à gré. Il m?étonnerait bien que le Conseil Constitutionnel n?ait rien à redire. C?est la lutte contre la corruption ordinaire et la défense de l?argent public qui sont en jeu.

- Parmi les mesures annoncées, il y en a une qui rejoint l?une de vos propositions de 2007, la suppression des charges pour les embauches dans les très petites entreprises.
 

- - Ma proposition était très différente, il s?agissait d?exonérer de charges deux emplois nouveaux, pour cinq ans, et quelle que soit la taille de l?entreprise et la nature des postes. Dans la mesure Sarkozy, l?exonération ne vaut que pour 2009, seulement pour les entreprises de moins de 10 salariés, et seulement pour les salaires les plus modestes. Autant dire que l?on crée une nouvelle trappe à bas salaires. Et cela sera sans effet, car l?exonération ne vaut que pour 2009, et cet horizon trop court va les dissuader d?utiliser ce dispositif. De même je n?ai pas l?impression que la prime à la casse pour les véhicules anciens soit à la hauteur de la crise. Je crains que les inquiétudes des Français soient trop importantes pour être levées par mille euros de subvention. J?aurais préféré qu?on soutienne la recherche et le développement pour accélérer la mutation industrielle du secteur automobile vers les véhicules propres.

Le « fonds souverain » à la française, créé il y a quelques semaines, va justement contribuer à soutenir la filière automobile française.
 

- Je n?ai jamais compris de quoi il s?agissait. Ce fonds est, paraît-il, doté de vingt milliards d?euros, dont 14 d?actifs de la Caisse des Dépôts déjà mobilisés? Autant dire qu?avant d?habiller Pierre, il va falloir déshabiller Paul. Quant à sa finalité, on nous explique qu?il s?agit de protéger des prédateurs les entreprises françaises. Je comprends qu?on va faire grimper le cours de bourse d?entreprises choisies par le pouvoir. Est-ce véritablement le rôle de l?Etat, est-ce la fonction de l?argent public ? J?aurais voulu un vrai fonds souverain, qui intervienne à l?extérieur de nos frontières, pour prendre des participations dans des entreprises au savoir-faire stratégique, avec lesquelles les coopérations seraient profitables à la France.

- Que peut-on faire dans une crise comme celle que nous vivons ? Vous-même, pendant la campagne, n?avez cessé de mettre en garde les électeurs contre la croissance de la dette française.
 

- Si nous n?avons pas les marges suffisantes aujourd?hui, c?est justement parce que nous avons gaspillé nos marges de manoeuvre, comme je le redoutais à l?époque. Regardez les Etats-Unis : malgré la folie de la guerre en Irak, leur dette nette est bien moins élevée que la nôtre, hors engagements de retraite, car ils ont accumulé les excédents lorsque la croissance était forte. Ce que nous n?avons pas fait. Le gouvernement actuel ne peut donc que constater son impuissance. Il a lui-même gaspillé le peu de ressources que nous avions, avec son « paquet fiscal » de 2007. C?était une cartouche tirée en l?air.

- Alors, que faire aujourd?hui ?
 

- De l?investissement public massif, dans les infrastructures et la recherche. Pour financer cet effort, j?aurais voulu que nous levions un grand emprunt européen, de 3% du pib, soit environ 400 milliards d?euros. Un emprunt garanti sinon par les 27 de l?Union, du moins par les états de l?Eurogroupe,. Chaque état pourrait tirer ou non sur sa quote-part, en fonction de l?état de son économie. La solidarité se manifesterait par la mutualisation, la garantie que tous les États de la zone apporteraient en commun à l?initiative. Avec cet ordre de grandeur, nous aurions une chance de faire reculer la crise.

- On voit bien que l?Allemagne est rétive, devant l?idée d?une relance européenne. Angela Merkel ne semble pas partager les préoccupations communes.
 

- C?est l?éloignement entre la France et l?Allemagne qui pose problème. Et j?attribue ce malaise d?abord à la volonté française de tirer la couverture à soi, à une attitude qui met systématiquement l?autre en accusation. Cela dit, je crois que l?Allemagne en viendra à soutenir son économie. Si la crise est conforme à ce que tout le monde craint, tout le monde va être obligé de relancer massivement.

- Vous êtes donc critique sur toute la ligne ?
 

- Je ne reproche pas à Nicolas Sarkozy son comportement dans la crise. J?ai voté le plan de sauvetage des banques, en n?oubliant pas la contribution intellectuelle du Premier ministre britannique, Gordon Brown, à ce plan. Bien sûr, on « survend », on en fait trop. Mais derrière le rideau de la crise, on est en train de prendre des mesures qui portent atteinte au projet de société républicain français.

- C?est-à-dire ?
 

- J?en vois au moins trois dans l?actualité récente. Le travail du dimanche, la retraite à 70 ans et la main mise du pouvoir sur l?audiovisuel public. Trois décisions qui portent atteinte au projet de société français. Et, si nous n?y prenons pas garde, elles seront irréversibles. Le devoir de ceux qui partagent ce diagnostic, c?est de réfléchir aux conditions d?une alternance possible, le moment venu.

- Allez-vous pouvoir préparer cette alternance avec Martine Aubry, qui vient d?être désignée Premier secrétaire du Parti socialiste ?
 

- Ce qui l?a emporté au PS, c?est la fermeture. C?est une posture, bien sûr, mais elle est éclairante. Le PS choisit de s?enfermer, comme si le temps était au sectarisme. Je crois qu?il se trompe mais c?est son affaire? Ma vision est très différente. Comme je crois que l?essentiel est en cause, je suis sûr que pour obtenir l?alternance, il faudra rassembler. Vous savez, les Français qui n?aiment pas ce qu?on est en train de faire de la France ne viennent pas que de la gauche. Il y en a au centre, beaucoup. Il y en a aussi parmi les républicains de droite. Pour gagner, il faudra les rassembler autour de valeurs fondatrices, et d?abord il faudra les respecter. Tous.

Commentaires 52
à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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bayrou ...c est le type même du vicieux imbu de lui même qui avance des idées simples et justes mais impossible a réaliser en raison de UE et il le sait

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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que de belles paroles pour très peu d'action "il faudra les respecter tous". J'adore les personnes qui ce permettent de critiquer après que les décisions ont été sans rien proposer comme les socialistes enfaite.

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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enfin des propos clairs et equilibrés; merci François Bayrou!

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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Comme d' habitude M.BAYROU ne fait que penser à " 2012 " . Rassembler qui ? quoi ? .D'autre part ,ses solutions sont discutables :sur le plan européen ,il n'y aura pas d'union car chaque pays a ses méthodes , ses objectis ,ses soucis internes ....

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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Excellent ! Une vision claire des choses et des propositions sensées. Malheureusement, les médias "aux ordres" - Figaro, Nouvel Obs, Libé, Europe1, Les Echos, TF1, etc - ne permettent pas cette expression. Ils souhaitent uniquement le maintien du sta...

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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@ penseur solitaire: Rassembler les gens, les Français, qui souhaitent voir clair et non à travers des oeillères partisanes archaïques qui empêchent le dialogue et la pensée libre... Comme cela se fait dans les démocraties qui nous entourent. Vous p...

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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tout à fait clair, précis . Monsieur Bayrou a toute mon estime et mon soutien.

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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François Bayrou démontre qu'humanisme et réalisme politique peuvent cohabiter: là ou l'humanisme repose sur une culture très ancrée et non sur des postures commodes, là ou l'économie ne résulte pas de velléités (vous avez dit "pragmatisme" ?) et de ...

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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Que l'on aimerait lire plus souvent ce genre de propos qui ont le méritent d'être clair , pour tout citoyen . Plusieurs générations de famille ont voté socialiste, aujourdhui, enfants et petits enfants sont las des magouilles politicienne...

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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Sans entrer de trop dans les propos de F Bayrou, il a raison sur le fond, car les mesures annoncées par le Président de la République correspondent plus dans la recherche d'une réaction à un effet d'annonce. Peut-on dire qu'il y a aide, quand l'ETAT ...

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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François Bayrou ne peut espèrer gagner en 2012 que si une majoité de voix socialistes se portent sur sa candidature car 'le centre" aujourd'hui n'éxiste plus par lui même.Or en constatant la décision de Martine Aubry de confirmer"a gauche toute"il pa...

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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Faut qu'on,y' a qu'à...on a souvent et trop souvent entendu ce refrain;Oh,comme c'est confortable de pouvoir critiquer,et critiquer encore et encore;je serai extrêmement interessé de regarder et surtout entendre les donneurs de leçons confrontés a...

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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PAUVRE BAYROU!Il n'a pas encore compris que le Centre ne serait jamais au pouvoir dans ce pays peureux!S'il ne connait pas le nouveau président pour 2012 qu'il m'appelle, je lui dirai son nom! christian/PBS parti du bon sens/ retraité de 65 ans dan...

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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Toujours égal à lui-même, ce cher Bayrou ! Ses analyses sont toujours pertinentes et sans bêtement critiquer les initiatives du pouvoir, il relève les insuffisances de ce plan de relance qui ne sera sans doute pas suffisant face aux enjeux de 2009....

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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Bayrou ne connaît que la critique. Combien cela nous coûterait s'il était au pouvoir sans aucun député de son groupe derriere lui. Critique! critique! il en restera toujours quelque chose

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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Le but du plan est de maintenir l'emploi, le reste n'est qu'accessoire. Maintenir l'emploi et non pas augmenter le pouvoir d'achat : afin de maintenir la paix sociale, de permettre des changements d'habitudes, de diminuer les consommations inutiles, ...

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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Il tient un fil parce qu'il part d'une analyse de fond de la situation. Avec lui, sur la scène internationale, nous serions moins l'objet de la risée. Il aurait eu les capacités et les manières de faire avec les Allemands parce qu'il n'est pas "franc...

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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Martine à gauche toute, Sego orpheline... y a peut être un mariage à faire là !

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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Bayrou, lui aussi, est un grand démagogue et un piètre économiste, fort heureusement, en ces temps de crise il est dans l'opposition, Dieu merci. La réaction de Sarkozy a été vive dés le début de la crise, rien à voir avec la mollesse d'un Bayrou. ...

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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Toujours aussi didactique ce cher BAYROU!Critique argumentée sans tomber dans une opposition stérile avec des contre-propositions pertinentes. L'égocentrisme de Sarkozy et ses méthodes bonapartistes n'ont fait que rebuter nos partenaires européens,d'...

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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Quand François Bayrou parle d'éthique, j'ai envie de voter pour lui, mais dès qu'il parle d'économie il fait peur parce que ses positions favorisent ce qu'il prétend combattre c'est-à-dire l'argent roi. Il admire l'action de la BCE depuis le début de...

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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@ mc31: Heureusement que la BCE n'a pas joué le jeu de la Fed américaine !!! La dette abyssale de la France - si l'on n'y prend pas garde - peut mener à la faillite de l'Etat. La Russie et l'Allemagne ont vécu ces faillites où tout s'écroule. Ce q...

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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Les atteintes au projet républicain ? Mais la lotte du père Noel de l'Elysée en est pleine : non seulement ce qui est dit dans l'interview, mais la détection des futurs délinquants avant trois ans, et EDVIGE, et l'affaire Tapie, toutes dispositions q...

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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Bonsoir, L'analyse et les solutions proposées François Bayrou ne sont peut-être pas parfaites mais sachez qu'un président ne gouverne pas seul. Voyez avec quel précautions Barak Obama choisit son équipe. Pour revenir à l'éssentiel on sera peut-être...

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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François Bayrou, comme Joëlle Milquet en Belgique est un adhérent convaincu de « centrisme » ; « humanisme » et autres fariboles issu d?un catholicisme ambigu : Entre Dieu et Mammon, entre le Vrai Christianisme et le Capitalisme, il n?existe pas de ...

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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@pauledouard:<<le voilà qu'il cède à nouveau à son péché mignon de faire de la morale et de dénoncer de nouvelles atteintes au projet républicain ! Confondrait-il parfois posture et conviction ?>> - F. Bayrou a cité 3 points d'atteinte à notre projet...

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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Rendez nous Marseille Kahn. Première constatation, les libéraux de chez libéral qui ont une certaine liberté de pensée et qui sont au moins eux logiques avec eux mêmes font également les frais de la reprise en main. La crise n'a pas que des aspects é...

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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Il ne faut surtout pas parler de la FED, voyons c'est du passé tout ça, l'heure est à l'amnésie générale comme chacun le sait, surtout celle des "spécialistes" de l'économie en vue. Si c'est pour nous dire la confiance est de retour un été, attentio...

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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je suis stupéfait du peu de patriotisme des Français, alors que dans les pays anglo saxon, à l'origine de la crise pour 90%, ils travaillent ensemble, ici nous avons des opposants minables qui donnent des leçons, alors qu'ils ne sont pas capables de ...

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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Stop aux manoeuvres politiciennes !!! le temps est venu de se regrouper,de faire l'UNION des forces vives,Démocrates et volontaires afin de redresser le Pays,de participer à la construction de l'EUROPE d'agir en concertation avec le reste du MONDE !...

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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Encore une fois François BAYROU a raison sur le fond . Crise : l'Allemagne a choisi de faire cavalier seul dans le projet de fond souverain CEE en raison des déficits structurels de ses partenaires dont principalement celui de la France . En résumé l...

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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à Vieux phylosophe belge, je cite : "l'effet d'inertie ne pourrait être stoppé " . Si l'inertie est en marche , alors là c'est que nous sommes vraiment dans la mouïse , cher philosophe ! Et si, par effet d'indulgence vous aviez la bonté d'illustrer ...

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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MR.Bayrou quand il a été ministre de l'Education Nationnale n'a absolument rien fait, il a laissé les syndicats diriger le ministère, et maintenant il veut donner des leçons aux autres.Quel hypocrite!.C'est un homme qui ne pense qu'a se faire élire m...

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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Recalé aux Présidentielles, battu à Pau, abandonné par ses amis, Bayrou le solitaire continue inlassablement à bassiner les Français avec son anti-Sarkosysme primaire et ses quelques propositions utopiques. Comble de malchance pour lui, Ségolène, sa ...

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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Si mes souvenirs sont bons, du temps de Tonton, lorsque l'état avait lancer un emprunt de 150 millions de franc lourd, ce dernier fut assuré par le Roi d'Arabie Saoudite, il me semble qu'en échange de garantie il a été mis sur le plateau "le capital ...

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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J'ai eu l'occasion d'échanger sur différents sujets avec F. Bayrou lors de meetings tenus dans le Nord. Assez proche de ses idées il y a quelques temps, je ne suis plus sur sa ligne aujourd'hui. Sa critique systématique de Sarko joue en sa défaveur. ...

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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Que de critique sur François Bayrou, et bien chère amis du modem votre tâche va être plus dure que vous ne le penser mais soyez tenace, François Bayrou est resté lui même il n'a pas retourné sa veste alors fait lui confiance à lui et son équipe pour ...

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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"Je ne pense pas que ce plan soit de nature à mettre un terme à la crise" Ah bah ça c'est sur, il y a pas besoin d'etre président du Modem pour comprendre que Sarkozy n'est pas non plus magicien. Le mérite est d'agir, non de critiquer incessament av...

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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J'entends dire qu'il ne sait que critiquer et critiquer...Mais il y en a des choses à critiquer/reprocher ou meme condamner!!!Voyons... Quand on tend une miette de pain à un quelqu'un qui meurt de soif, j'ai moi aussi des envies de Che. J'aimerais da...

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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totolharicot on retrouve votre type de commentaire dans tous les articles ayant trait à Bayrou. Evoluez!

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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pour dire cela, que" le plan ne mettra pas fin à la crise" pas besoin d'avoir fait 10 ans d'études!

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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Barcarolle 17, avez-vous remarqué qu'à chaque fois que votre héro ouvrait la bouche, c'était comme vous le dites pour faire le même type de commentaire, du dénigrement primaire. Puique vous semblez aimer donner des conseils, à votre place, c'est plut...

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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Je souscris totalement à la vision de François Bayrou, mais la lecture de certains commentaires est atterrante... on comprend mieux comment la France a pu voter comme elle l'a fait en 2007, hélas!

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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ayant voté SARKO , considérant Bayrou pas à la hauteur du poste, je partage l' avis de BAYROU sur le plan de relance. le plan Sarko n'est que paillettes pour l'instant... et la crise s'amplifie dans certains secteurs. Je conseillerai à Bayrou de che...

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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Nous pouvons que féliciter la Tribune qui a permis à François Bayrou de s'expliquer sur l'actualité, et d'exprimer ses positions, ce qui n'est pas le cas de tous les médias, puissiez-vous être un journal libre de transmettre l'information telle qu'el...

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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Ni le PS et ni le MODEM n'ont proposé, dés les premiers signes de la crise et avant le plan de relance une anlyse de ses causes et les moyens appropriés de s'en sortir. l'opposition française existe que par la critique négative du gouvernement et su...

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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BAYrou ryme avec gourou quelle analyse pour un etre qui ne pense qua sa tete un beau parleur comme nos illustres socialistes parole euh parole

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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bayrou ou l'éternel reveur, sa derniere émission à été catastrophique face à copé qui n'aurait pourtant pas de mal à se faire contredire tant ces derniers temps il a du mangé son chapeau plusieurs fois ( redevance, débat sur le dimanche etc...)mais n...

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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M Bayrou veut avec un petit groupe d'une trentaine de deputes faire la pluie et le beau temps en votant une fois avec la majorite une fois avec l'opposition et etre le grand chef.

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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Vivement 2012 pour voter pour Bayrou

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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Que restera-t-il de la gauche si les déçus s'orientent vers le modem, et comme disent les sondages, les autres du PS (à hauteur dee 60%) vers besançenot ?

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