Nouveau "mini-remaniement" en vue au gouvernement

Par latribune.fr  |   |  314  mots
Palais de Matignon
Le secrétaire général de l'Elysée, Claude Guéant, indique ce dimanche que le remaniement ministériel n'aura pas lieu mercredi 14 janvier, mais "plus tard". Il devrait consacrer notamment la promotion de l'ex-socialiste et actuel secrétaire d'Etat à la Prospective et à l'économie numérique, Eric Besson, au ministère de l'Immigration.

Le gouvernement de François Fillon devrait connaître prochainement un nouveau remaniement ministériel, qui s'assimile plus toutefois à un ajustement technique. Ce dimanche, le secrétaire général de l'Elysée, Claude Guéant, a indiqué que ce remaniement n'aurait pas lieu mercredi 14 janvier en Conseil des ministres, mais "plus tard". Selon des sources proches du dossier, l'annonce pourrait intervenir entre le 13 et le 20 janvier.

Claude Guéant a confirmé en revanche, mais au conditionnel, les grandes lignes des ajustements évoqués pour le troisième gouvernement dirigé par François Fillon. Les seules nouveautés notables seraient la promotion de l'ex-socialiste et actuel secrétaire d'Etat à la Prospective et à l'économie numérique, Eric Besson, au ministère de l'Immigration, dont le titulaire actuel, Brice Hortefeux, succédera aux Affaires sociales à Xavier Bertrand qui prend lui la direction de l'UMP.

Le secrétariat d'Eric Besson pourrait être en conséquence supprimé et ses attributions réparties. Ou bien alors changer de titulaire, des rumeurs évoquant dans ce cas l'entrée possible au gouvernement du député UMP Frédéric Lefebvre.

Le bail de François Fillon ne serait lui pas remis en cause. "Avec Fillon, on travaille très bien ensemble", a confié récemment le président à des journalistes. La stabilité voulue par Nicolas Sarkozy devrait ainsi préserver les ministres qui avaient pu paraître en délicatesse avec l'Elysée. Rachida Dati, jeune maman et ministre de la Justice en difficultés, serait maintenue au poste de garde des sceaux.

Rama Yade, dont Nicolas Sarkozy ne digère toujours pas le "caprice" - elle a décliné une candidature aux européennes en Ile-de-France -, poursuivrait sa mission au secrétariat d'Etat aux droits de l'homme. Michèle Alliot-Marie (Intérieur) et Christine Boutin (Logement) sauveraient également leur portefeuille, ainsi que la ministre de l'Economie, Christine Lagarde.