Sondages : Nicolas Sarkozy et François Fillon souffrent toujours

Par latribune.fr  |   |  324  mots
Selon un sondage CSA publié par Le Parisien/Aujourd'hui en France, les cotes de confiance de Nicolas Sarkozy et de François Fillon s'affaissent toutes deux de 6 points en octobre, n'atteignant que 41% d'opinions positives.

Les cotes de confiance de Nicolas Sarkozy et François Fillon ont chuté de 6 points en octobre, n'atteignant que 41% d'opinions positives, selon un sondage CSA publié ce vendredi par Le Parisien/Aujourd'hui en France.

A la question "Faites-vous confiance ou non à Nicolas Sarkozy pour affronter les problèmes du pays", 41% répondent par l'affirmative, 52% (+4) par la négative, alors que 7% ne se prononcent pas. Lors du baromètre mensuel CSA de septembre, le président réunissait 47% d'opinions positives (+2 points par rapport au mois précédent).

Pour le Premier ministre, 41% ont "confiance" et 51% (+5) n'ont "pas confiance", 8% ne se prononçant pas. François Fillon avait gagné quatre points en septembre, de 43% à 47% d'opinions favorables.

Autre sondage, autre appréciation. Selon un sondage Ifop pour Paris Match de jeudi, la cote de popularité de Nicolas Sarkozy n'a pas chuté, mais augmenté en octobre, d'un point par rapport à septembre, avec 45% d'opinions favorables, tandis que François Fillon a gagné cinq points, à 52%.

Toutefois, 55% des personnes interrogées n'approuvent pas l'action du président de la république, soit autant qu'en septembre.

Départ de François Fillon ?

L'avenir de François Fillon a suscité ces dernières semaines des spéculations dans la majorité, où certains lui prêtent des intentions de départ après bientôt deux ans et demi à Matignon.

"En ce qui concerne le président de la république, c'est clair, François Fillon n'est pas partant", a déclaré récemment le secrétaire général de l'Elysée, Claude Guéant. "Le président considère que leur collaboration fonctionne bien. Cette question n'est absolument pas à l'ordre du jour ."

"Il n'y a aucune perspective européenne pour François Fillon à court terme", a également indiqué le secrétaire général de l'Elysée, alors que la France pourrait proposer un nom pour le futur poste de Haut représentant de l'Union européenne pour les affaires étrangères.