"Il faut sortir de l'hypocrisie. Ce n'est pas la première fois que DSK se livrait à ce genre d'agissements au Sofitel. C'est là qu'il descendait toujours. Ça s'est produit plusieurs fois et depuis plusieurs années. Tout le monde le savait dans l'hôtel." Ces propos tenus Bernard Debré n'ont pas du tout plu aux dirigeants de la plus prestigieuse des chaînes d'hôtels du groupe Accor. Dans un communiqué, la direction générale de Sofitel a tenu à mettre les choses au clair.

Après avoir rappelé que "sa première priorité est d'assurer la sécurité de ses clients et de ses employés" et précisé que "le management est à la disposition des autorités américaines pour que toute la lumière soit faite sur l'affaire intervenue au Sofitel New York ce samedi", elle met clairement en garde le député UMP, frère de Jean-Louis Debré, le président du Conseil Constitutionne. "Les allégations, proférées par un parlementaire français à l'encontre de la direction du Sofitel New York et laissant entendre que celui-ci cachait des agissements répétés d'agressions sexuelles, sont sans fondement et présentent donc un caractère diffamatoire" insiste-t-elle dans son communiqué.

Et pour étayer son propos, la direction du Sofitel précise qu'elle a depuis plus d'un an « mis en place des procédures strictes ainsi qu'un numéro d'appel d'alertes professionnelles ouvert à tous les collaborateurs souhaitant attirer l'attention sur des faits spécifiques » Or depuis cette date, elle assure ne pas avoir eu connaissance de tentative d'agression antérieure.