La morosité du secteur du textile touche aussi les acteurs positionnés sur des niches de marché. Pour preuve, la hausse limitée à 10,1 % à 24,5 millions d'euros du résultat net de Damart, lors de son premier semestre fiscal clos le 31 décembre dernier. Pire le bénéfice de la branche textile du groupe, Damart international, est resté étale sur la période. Seule planche de salut, la montée en puissance de Somfy, branche domotique de la société. La contribution de cette dernière " progresse fortement sous l'effet d'une meilleure couverture des frais fixes grâce aux gains de volume et à une amélioration de la productivité de l'organisation en général ", explique la direction dans son communiqué. Résultat, le résultat d'exploitation du groupe a limité les dégâts en s'inscrivant en hausse de 20,7 % sur la période.Et cette désynchronisation de l'évolution des marges respectives de ces deux divisions est également perceptible sur leurs activités respectives. Un constat largement perçu par la direction, qui multiplie les acquisitions dans le secteur européen de la domotique pour le compte de Somfy. Une stratégie de recherche de relais de croissance louée par les analystes, pour qui la seule branche d'automatisation des instruments électriques de maison justifie le cours actuel de Damart. Dans ce contexte, la valeur, qui se paye à peine plus de 10 fois le bénéfice par action attendu cette année, pourrait faire partie des heureux élus en cas de retournement de la tendance actuelle de la cote au profit des secteurs traditionnels.

latribune.fr

20 Oct 2008, 8:53

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