Fimalac : une décote en forte diminution

Le nouveau visage de Fimalac commence enfin à se répercuter dans la valorisation du groupe. Le bien-fondé de sa nouvelle stratégie, qui vise à détenir des participations totales dans des sociétés de services aux entreprises à fort potentiel, fait en effet l'unanimité parmi les investisseurs, depuis vendredi, lors de l'annonce des prévisions de résultats du groupe pour 1999 et 2000. En stagnation depuis le mois de juin, date du rachat du spécialiste de l'outillage industriel Strafor Facom, la valeur a regagné en deux séance un tiers de sa valeur, pour osciller désormais autour de 160 euros.Epinglée à plusieurs reprises pour son manque de communication, la direction, déçue par la faible performance du titre ces derniers mois, avait, il est vrai, concocté un effet d'annonce de nature à suscité un réveil brutal des investisseurs. Du fait, entre autres, de la croissance de 15 % du résultat d'exploitation de Facom, consolidée au second semestre 1999, la progression anticipée du résultat courant après impôt de Fimalac en 1999 passe de 40 % à 50 %, tandis que les dividendes versés au titre de l'année 1999 devrait s'inscrire en hausse de 35 % par rapport à l'exercice précédent. Et l'amélioration des fondamentaux ne devrait pas s'arrêter là. Le résultat d'exploitation consolidé de la holding devrait croître encore de 50 % en 2000, pour atteindre un milliard de francs. Enfin et surtout, selon la direction, l'actif net réévalué avoisinerait dorénavant 240 euros par action, soit le double du cours de l'action en fin de semaine dernière.Résultat, la brusque hausse de la valeur, depuis vendredi, a ramené à un tiers la décote du groupe par rapport à la valorisation de ses différents actifs. Et les investisseurs se penchent à nouveau sur le positionnement des filiales de la holding sur ses différents marchés. Facom, ex-Strafor Facom, détient une place dominante dans plusieurs secteurs de l'outillage industriel. Leader mondial dans les petits élévateurs avec un chiffre d'affaires de près d'un milliard de francs, la société est bien placée dans l'outillage à main. D'autres entités font, entre autres, de Fimalac le numéro trois mondial dans le stockage portuaire de produits chimiques, après l'acquisition du hollandais LBC. Enfin, l'agence de notation financière Fitch Ibca bénéficie tant de l'essor des émissions obligataires privées en Europe que de son positionnement sur le web. Un " recentrage " prometteur que de nouvelles cessions d'activités non stratégiques pourraient accélérer. De quoi envisager l'avenir avec sérénité.
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