Les craintes de fléchissement des recettes publicitaires continuent de faire figure d'épouvantail pour le titre TF1. Pratiquement stable à la clôture, la valeur s'est montée incapable de profiter du bon chiffre d'affaires publié jeudi soir. Malgré un gain proche de 25% depuis le début de l'année, la valorisation du groupe reste en retrait d'un tiers par rapport à ses sommets du début du mois de mars.Le chiffre d'affaires publié par le groupe pour le troisième trimestre de son exercice est pourtant d'un très bon cru. Les ventes ont atteint 351,5 millions d'euros entre juillet et septembre, en hausse de 24,4% sur un an. Le taux de croissance de TF1 s'est donc sensiblement accéléré après un premier semestre déjà très dynamique (+ 22% à 1,17 milliard d'euros).Annoncé lors des résultats semestriels, le ralentissement des recettes publicitaires est d'ailleurs resté totalement invisible au troisième trimestre de l'exercice 2000. Mieux, cette source déterminante de revenus (70% du chiffre d'affaires du groupe) a vu son rythme de croissance s'accélérer entre juillet et septembre. Pour ces trois mois, la première chaîne française a enregistré 247,6 millions d'euros de recettes publicitaires, en hausse de 18,9%. Un taux de progression légèrement supérieur à celui du premier semestre (+18,4%).Cela n'a toutefois pas incité TF1 à modifier sa politque de communication: le groupe a confirmé jeudi que la croissance de ses revenus publicitaires « devrait être de l'ordre de 16 % » pour l'ensemble de son exercice 2000. Au regard de la progression des trois premiers trimestres (+18,5%), cela suggère une hausse d'environ 10 % seulement lors des trois dernier trimestres de l'année.Les autres sources de revenus de TF1 sont restées très dynamiques au troisième trimestre, grimpant de 37,7% à 103,9 millions d'euros. Cette accélération de la croissance "s'explique principalement par les performances de TF1 Vidéo, de l'activité télématique et des l'expansion des chaînes thématiques".

latribune.fr

20 Oct 2008, 9:43

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