A la recherche d'un partenaire depuis plusieurs mois, le britannique Freeserve pourrait finalement tomber dans l'escarcelle de Wanadoo après avoir été approché par T-Online. Réagissant à des informations publiées par le Financial Times, France Télécom et Freeserve ont tous deux reconnu mercredi être "en discussions" pour un éventuel rapprochement par échange d'actions. Bruno Janet, porte-parole de France Télécom, a cependant précisé que l'opération était encore "loin" d'être bouclée et n'a pas fixé d'échéance à ces pourparlers. Dans son édition de mercredi, le Financial Times estimait que les actions Freeserve pourraient être valorisées aux alentours de 175 pence, le montant total de la transaction s'établissant à 1,8 milliard de livres (environ 3 milliards d'euros). Cette valorisation correspond à une prime de 25% sur le cours de l'action Freeserve à la clôture mardi (146 pence). A Londres, le titre s'est d'ailleurs envolé de plus de 10% dans les premiers échanges, grimpant jusqu'à 164 pence avant de reculer. En clôture, l'action cote 148,75 pence. Wanadoo recule pour sa part de quelque 3,38% à 12 euros en clôture, tout près de son plus bas historique en séance (11,7 euros) et en repli de plus d'un tiers par rapport à son cours d'introduction en Bourse en juillet dernier (19 euros).En juin dernier, T-Online, la filiale Internet de Deutsche Telekom, avait renoncé à racheter Freeserve après plusieurs semaines de discussion. L'Allemand avait alors fait savoir qu'il n'était pas prêt à surpayer Freeserve et qu'il explorait d'autres façons de pénétrer le marché britannique. La chaîne de grands magasins Dixons, qui possède 80% de Freeserve, réclamait alors quelque 600 pence par action pour céder sa participation.

latribune.fr

20 Oct 2008, 9:49

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