Ubi Soft table sur une croissance de 30% en 2000/2001

Le bout du tunnel est proche, affirme en filigrane Ubi Soft à l'occasion de la publication du chiffre d'affaires du premier semestre de son exercice 2000/2001 (avril-septembre 2000). Malgré un deuxième trimestre marqué par un net ralentissement de la croissance (+7,7%, contre +31,7% au 1er trimestre), le groupe a légèrement relevé sa prévision de ventes pour 2000/2001. Il table dorénavant sur une hausse de 30% de son chiffre d'affaires, contre +25% annoncé lors de la publication de l'activité trimestrielle du groupe. Une révision en hausse qui semble en grande partie liée à l'acquisition de l'américain Red Storm Entertainment, annoncée à la fin du mois d'août et dont les ventes seront consolidées à partir d'octobre 2000. Ubi Soft a repris en octobre les droits de distribution de la totalité des produits Red Storm en Europe. Basée en Caroline du Nord, la société, qui n'est pas cotée, emploie une centaine de personnes pour un chiffre d'affaires annuel de 52 millions de dollars (58,3 millions d'euros). Elle réalise 70% de ses ventes en Amérique du Nord. Sur l'ensemble du premier semestre, Ubi Soft Entertainment a enregistré un chiffre d'affaires consolidé en progression de 15%, à 65,9 millions d'euros contre 57,3 millions sur la même période de l'exercice précédent. L'activité est restée marquée par un tassement de la demande des utilisateurs de jeux, dans l'attente de la commercialisation d'une nouvelle génération de consoles. L'éditeur compte notamment sur la commercialisation de la Playstation 2, depuis le 26 octobre aux Etats-Unis et à partir du 24 novembre en Europe, pour reprendre un rythme de croissance plus conforme à ses performances antérieures.Pour profiter de la reprise attendue du marché des jeux vidéos, Ubi Soft va d'ailleurs multiplier les lancements lors de la deuxième partie de son exercice: plus de 60 titres devraient être proposés aux consommateurs, contre une cinquantaine au 1er semestre.A la Bourse de Paris, ces informations ont reçu un accueil mitigé. Les investisseurs semblent tiraillés entre les mauvaises performances du 1er semestre, et la perspective d'une amélioration prochaine du marché. Le titre s'affiche en hausse de 0,69% à 51,05 euros à la clôture. Depuis le début de l'année, il reste en progression de près de 30%.
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