Le titre Cisco a reculé dès l'ouverture du Nasdaq mardi, en perdant 3,5% à 53,25 euros au lendemain de la publication de ses résultats pour le premier trimestre de son exercice 2000/2001 clos le 28 octobre. L'action est néanmoins revenue dans le vert par la suite et progressait de 1,59% à 56 dollars après deux heures de cotation. Si le numéro un mondial des équipements de réseaux a présenté des résultats supérieurs aux prévisions, ses doutes quant à la progression de ses revenus pour les trimestres suivants font flancher le cours.D'août à octobre, Cisco Systems, a réalisé un bénéfice en hausse de 67% à 1,36 milliard de dollars contre 814 millions de dollars au premier trimestre 1999/2000. Le bénéfice net par action (BNPA) ressort à 18 cents pro forma contre 11 cents un an plus tôt. Il dépasse ainsi d'un cent les prévisions des analystes, qui tablaient sur 17 cents, selon le consensus établi par First Call. Le chiffre d'affaires s'est établi parallèlement à 6,52 milliards sur les trois mois considérés, contre 3,92 milliards un an plus tôt, soit un bond de 66%. Ce chiffre est également supérieur aux anticipations des experts qui tablaient sur un chiffre d'affaires de l'ordre de 6,3 milliards d'euros à l'image de Merrill Lynch, à l'achat sur la valeur. "Les principaux moteurs de la croissance de Cisco, le marché des entreprises et les dépenses dans les infrastructures Internet, restent très importants", souligne le bureau d'études.Cisco, qui reste considéré comme une des valeurs les plus établies du Nasdaq malgré un recul de 30% de l'action depuis le printemps, a dressé par ailleurs un portrait optimiste pour l'ensemble de l'exercice. Le bénéfice par action devrait être supérieur de 2 à 5 cents aux prévisions actuelles de 75 cents, a précisé le directeur financier, Larry Carter, lors d'une conférence téléphonique. Le chiffre d'affaires devrait augmenter parallèmement de 50 à 60% par rapport à l'exercice écoulé, a-t-il ajouté."La combinaison des infrastructures et des applications pour l'internet a créé un nouveau phénomène --"l'effet réseau"-- qui alimente productivité, concurrence et croissance", a déclaré le président de Cisco, John Chambers. S'ils ont fait état de perspectives globales en hausse pour l'ensemble de l'exercice, les dirigeants de Cisco ont émis quelques inquiétudes quant à la branche services du groupe en soulignant qu'un ralentissement économique outre-Atlantique aurait pour effet de contracter les dépenses d'investissement des clients de cette activité et d'affecter ainsi les revenus du groupe.

latribune.fr

20 Oct 2008, 9:44

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