La réorganisation de l'ensemble de la filière nucléaire, dont les principes ont été posés jeudi par Laurent Fabius au colloque sur "le nouveau capitalisme européen" organisé par La Tribune, a donné un coup de projecteur aux certificats d'investissements de CEA-Industrie, le véhicule coté du CEA, appelé à accueillir la future holding cotée. Après avoir gagné 6,74 % à 160 euros hier, le titre a bondi de plus de 10% vendredi, à 176,5 euros, avant d'être réservé à la hausse. A la fin de séance, il était toujours incotable.Les porteurs peuvent en effet espérer une transformation de leur certificat en actions de la holding Topco, qui détiendra à terme des participations dans Framatome (66%), Cogema (100%), STMicroelectronics (11%) et FCI (60%). Cette recomposition de l'industrie nucléaire française pourrait également favoriser un écrasement de la décote, estimée par les banquiers d'affaires à 70 % par rapport à l'actif net réévalué (ANR) des participations de CEA-I. Celle-ci pourrait être ainsi ramenée à 40 %.Un gérant estime pour sa part l'ANR de CEA-I à plus de 300 euros par titre. Au cours actuel du certificat, la capitalisation de CEA-I est donc de 5,2 milliards d'euros. Soit un montant à peine supérieur à la seule participation de 11 % que CEA-I possède indirectement dans STMicroelectronics (4,4 milliards d'euros).
CEA Industrie surfe sur la réorganisation de la filière nucléaire
-
Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation.
Il n'y a actuellement aucun commentaire concernant cet article.
Soyez le premier à donner votre avis !