Lancé en février en France, présent au Royaume-Uni depuis le printemps et en Allemagne depuis juillet, bFinance vient d'inaugurer la nouvelle version de son site. Le site spécialisé dans les appels d'offres de financement poursuit ainsi son développement, en avance sur ses prévisions. "Nous avons pratiquement atteint le milliard d'euros de transactions, précise David Vafai, fondateur de l'entreprise. Sur les 500 sociétés inscrites, 200 ont déjà lancé des appels d'offres. Et aujourd'hui les banques ne se posent plus la question d'être présentes ou non sur notre site, comme c'était le cas il y a quelques mois. 154 institutions financières européennes sont chez nous, dont 65 en France. Au Royaume-Uni, neuf des dix premières banques sont inscrites sur bFinance et peuvent répondre aux appels d'offres. bFinance devient, pour les banques, un vrai canal de distribution supplémentaire". La deuxième version du site vise notamment à améliorer la présentation et l'utilisation de cette offre. Les trésoriers ou directeurs financiers peuvent ainsi personnaliser les informations dont ils disposent (indices, taux, changes, informations, dossiers thématiques) mais surtout mieux gérer les appels d'offres qu'ils lancent sur le site, en définissant plus précisément et plus rapidement leur cahier des charges. Ils peuvent aussi accéder à des produits financiers de plus en plus affinés, comme les financements à court et moyen-long termes des collectivités territoriales, des financements de flotte automobile, etc. "La prochaine étape du développement consiste à intégrer nos modules à des systèmes bancaires intégrés et à des ERP (progiciels de gestion intégrée), explique David Vafai. Nous discutons avec de grands éditeurs, comme SAP, Sage ou Diagram. L'objectif est de permettre aux banques de répondre de manière quasi automatique à de petits appels d'offres, en paramétrant à l'avance notre module en fonction de leurs critères particuliers". Après une levée de fonds de 9,2 millions d'euros en avril, bFinance vient de lancer la constitution d'un nouveau tour de table d'une trentaine de millions d'euros, qui devrait être bouclé avant la fin de l'année. Ces capitaux frais permettront la poursuite du développement international : l'implantation en Suède est prévue pour le premier trimestre, l'Italie et l'Espagne pour la mi-2001. "Nous serons alors présent sur six pays représentant 85% du marché européen de la finance d'entreprise", précise David Vafai.

latribune.fr

20 Oct 2008, 9:45

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