Les "nouvelles" activités de France Télécom (téléphonie mobiles, Internet, ...) ont poursuivi leur montée en puissance au troisième trimestre, permettant une accélération sensible du taux de croissance du groupe par rapport aux six premiers mois de l'année. Entre juillet et septembre 2000, les ventes de l'opérateur ont en effet atteint 8,63 milliards d'euros, soit une hausse de 28,4% par rapport à la période correspondante de 1999. Au premier semestre 2000, la progression de l'activité de France Télécom s'était limitée à 18,1%. Sur les neuf premiers mois de l'année, le chiffre d'affaires atteint 23,953 milliards d'euros, en augmentation de 21,6% à données variables et de 9,3% à périmètre et taux changes constants.Ces chiffres sont en avance sur les objectifs du groupe pour l'ensemble de l'exercice. A l'occasion de la présentation de ses résultats semestriels, France Télécom avait annoncé viser une croissance de 20% en 2000. Comme au premier semestre, la téléphonie mobile a poursuivi son expansion tambour battant. Sur les neuf premiers mois de l'année, le chiffre d'affaires de cette division est en hausse de 44,7% à 4,28 milliards d'euros. La croissance s'est fortement accélérée au troisième trimestre, avec une progression de plus de 50% du chiffre d'affaires, contre une hausse de 40,0% au premier semestre. France Télécom Mobiles représente désormais près de 18% du chiffre d'affaires total du groupe (14% sur les neuf premiers mois de 1999).Autre axe stratégique majeur, la société a poursuivi ses efforts à l'international. Les revenus en provenance de l'étranger ont plus que doublé à 5,392 milliards d'euros fin septembre, contre 2,295 milliards un an plus tôt (+135%). Ils représentent désormais 22,5% du chiffre d'affaires global, contre 12,8% l'an passé. La hausse du nombre d'abonnés est particulièrement spectaculaire: France Télécom compte désoramais 22,1 millions de clients hors de France, contre 8,1 millions seulement un an auparavant. L'érosion des révenus de la téléphonie fixe, si elle se confirme au troisième trimestre, est toutefois moins rapide qu'au premier semestre. Sur les neuf premier mois de l'année, le chiffre d'affaires de ce secteur est en baisse de 3,4% à 9,89 milliards d'euros, soit un recul inférieur à celui du premier semestre (-3,8%). La téléphonie fixe représente encore 41,3% de l'activité totale du groupe (52% sur la période correspondante de 1999). A la Bourse de Paris, France Télécom n'est pas parvenu à bénéficier de ces bons chiffres. Dans le rouge pendant la majeure partie de la journée, l'action accusait un léger recul de 0,25% à 119,7 euros à la clôture. L'opérateur accuse toujours une baisse de près de 10% depuis le début de l'année, même s'il a regagné 26% par rapport à son plancher de la mi-octobre (94,75 euros).

latribune.fr

20 Oct 2008, 9:44

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