Le nouveau groupe composé de Cap Gemini et d'Ernst and Young a annoncé mercredi matin son chiffre d'affaires au premier semestre 2000. Celui-ci est ressorti en hausse de 18,6% à 2,611 milliards d'euros, contre 2,202 milliards d'euros lors de la période correspondante de 1999. Le CA semestriel dépasse ainsi légèrement les attentes des analystes, qui tablaient sur une progression de 18%. Cette croissance reflète toutefois la consolidation, depuis le 23 mai, du chiffre d'affaires d'Ernst & Young Consulting. A périmiètre comparable, le chiffre d'affaires semestriel n'a progressé que de 5,5% selon les chiffres proposés par Cap Gemini dans son communiqué de presse. Là encore, la société annonce des résultats qui sont plutôt dans le haut de la fourchette des attentes du marché (entre +3 et +6%).Malgré ces bons chiffres, Cap Gemini Ernst & Young a révisé à la baisse ses prévisions de croissance pour l'ensemble de son exercice 2000. Le groupe prévoit dorénavant de réaliser un chiffre d'affaires consolidé en hausse de 10% en données pro forma, alors qu'il tablait auparavant sur un CA en hausse de 12 à 14%. Cette révision était toutefois largement attendue par les spécialistes de la valeur.Cap Gemini a enfin annoncé que la marge opérationnelle devrait s'établir "aux environs de 10% pour le 1er semestre, ce qui est en ligne avec l'objectif fixé pour l'exercice", précise le groupe. L'action Cap Gemini a débuté la séance sur une forte progression (+6%). Mais l'euphorie aura été de courte durée : en fin de matinée, le titre chutait de plus de 1,5% par rapport à son cours de clôture de mardi, s'établissant à 186 euros alors qu'il était monté jusqu'à 201 euros. en fin de journée, le titre s'est repris pour clôturer en hausse de 2,43% à 193,6 euros.Le titre a connu un parcours boursier extrêmement heurté depuis le début de l'année. Après avoir été aspiré par l'engouement des investisseurs pour la nouvelle économie, la valeur a sévèrement corrigé, tirée vers le bas par des rumeurs récurrentes d'avertissement sur les bénéfices, dans un contexte difficile pour les société de services informatiques.

latribune.fr

20 Oct 2008, 9:17

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