GameLoft gagne 6,41 % à l'issue de sa première journée de cotation

Après un début de journée sans véritable relief, l'action GameLoft a bénéficié d'ordres d'achats importants en fin de séance, permettant au cours de grimper jusqu'à 8,3 euros, en hausse de 6,41 %. Le prix définitif de souscription avait été fixé hier à 7,8 euros, tout en haut de la fourchette initialement retenue par les dirigeants de Gameloft, permettant à Gameloft de lever 20,6 millions d'euros.Par le biais de cet appel au marché, Gameloft cherche à se positionner comme un acteur majeur du jeu vidéo sur internet. La société propose d'abord une plateforme de jeu en ligne, développée en 1996 par Ubi Soft, qui permet aux utilisateurs de se confronter par l'intermédiaire du réseau informatique mondial. Gameloft fournit ensuite du contenu sur les jeux vidéos les plus en vogue. La société a d'ailleurs procédé le mois dernier à l'acquisition de Jeuxvideo.com, qui est aujourd'hui le leader des sites français dédiés aux jeux vidéos avec une audience de 15 millions de pages vues par mois. Gamez, un site allemand de contenu affichant 20 millions de pages vues par mois, est également entré dans le giron de Gameloft en avril, et devrait constituer la base de développement de la société outre-Rhin.En dehors de ces acquisitions, Gameloft a conclu plusieurs partenariats avec des éditeurs de contenu consacré aux jeux vidéos. La société détient ainsi les droits exclusifs d'exploitation du contenu des pages de Gamespy pour l'Europe, le Canada francophone et la Chine. Gameloft s'est également allié au site Kasparov Chess, qui permet de jouer en ligne, de se former à la pratique des échec, et d'observer les parties des grands maîtres.Pour devenir un acteur global du marché du jeu vidéo sur internet, Gameloft espère s'implanter dans une quinzaine de pays d'ici la fin de l'année. La société possède d'ores et déjà des structures dans plusieurs pays européens (France, Allemagne, Italie, ...) et au Québec. Elle espère tirer partie des liens capitalistiques qui l'unissent aux sociétés Guillemot et Ubi-Soft pour développer rapidement un réseau mondial consacré au jeu vidéo. Ces deux entreprises détiennent chacune 18,4 % du capital de Gameloft, le solde étant une participation en propre de la famille Guillemot. La Commission des opérations de bourse avait assorti son visa de plusieurs avertissements au public. Elle a ainsi mis en garde les investisseurs contre les risques liés à la création récente de Gameloft : " L'estimation au 15 mai 2000 des produits d'exploitation (3,77 millions de francs) et des pertes nettes (4,87 millions de francs) ne permet pas d'estimer les perspectives de la société ni de procéder à son évaluation, en raison de sa constitution progressive depuis cinq mois. " Le gendarme de la bourse française insiste ensuite sur la dépendance de Gameloft vis-à-vis de la publicité et du commerce en ligne. Il s'agit actuellement des seules sources de revenus de la société. La publicité et l'e-commerce devraient encore représenter plus de 80 % du chiffre d'affaires de Gameloft en 2002.
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