LVMH chute malgré la progression rapide de son chiffre d'affaires

Le sentiment de marché s'est brutalement retourné, mardi, à l'égard du titre LVMH. Parti sur les chapeaux de roue en début de séance, il enregistrait un recul de 2,39% en milieu d'après-midi. Les analystes n'ont pas apprécié les perspectives mitigées affichées par le groupe de luxe français lors de la présentation de son chiffre d'affaires semestriel. LVMH aurait notamment affirmé que l'impact de la hausse des ventes de champagne et de l'évolution des taux de change sur les profits était décevant. Le progression du bénéfice serait donc avant tout liée à la bonne tenue du pôle mode et maroquinerie.Tout avait pourtant bien commencé mardi matin, après la publication par le groupe de luxe d'un chiffre d'affaires de 5,036 milliards d'euros au 1er semestre de l'exercice 2000, en hausse de 40 % par rapport au 1er semestre 1999. Le titre s'était alors envolé de plus de 4% en début de séance, cotant jusqu'à 92 euros.La progression des ventes au 2ème trimestre (+41%) est en effet ressortie en ligne avec les chiffres du 1er trimestre (+39%). LVMH a notamment bénéficié d'une forte croissance de ses ventes aux Etats-Unis (+68%), le chiffre d'affaires en Europe et en Asie progressant respectivement de 37 et 38%.Le pôle vins et spiritueux a réalisé un chiffre d'affaires de 869 millions d'euros au 1er semestre 2000, contre 874 millions d'euros au 1er semestre 1999.Le groupe mode et maroquinerie enregistre une croissance de 40 % de ses ventes, passant de 1,033 milliard d'euros à 1,447 milliard d'euros, grâce notamment à la porgression de 50% des ventes de Louis Vuitton Malletier.Les ventes de parfums et cosmétiques ressortent quant à elle en hausse de 22 %, passant de 738 millions d'euros à 902 millions d'euros. La division parfum a affiché des ventes supérieures de 22% au 1er semestre 2000 à ce qu'elles étaient au cours de la période correspondante de 1999. Les marques du groupe ont également bénéficié du dynamisme important des ventes aux Etats-Unis (+50%).Les activité montres et joaillerie ont connu "une croissance soutenue", avec un chiffre d'affaires de 270 millions d'euros. Le groupe s'est renforcé dans les stylos de luxe, avec le rachat d'Omas. Le CA de la distribution sélective progresse enfin de 59 %, avec notamment DFS qui affiche une hausse de ses ventes de 31 %, en particulier à Hong Kong et en Océanie. Pour l'ensemble de l'année 2000, le groupe français a confirmé son objectif de dégager un résultat opérationnel en hausse de 20% par rapport à l'année précédente.
Commentaire 0

Votre email ne sera pas affiché publiquement.
Tous les champs sont obligatoires.

Il n'y a actuellement aucun commentaire concernant cet article.
Soyez le premier à donner votre avis !

-

Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation.