OPA amicale de Worms et Cie sur Arjo Wiggins Appleton

L'offre amicale valorise le groupe Arjo Wiggins Appleton à 2,19 milliards de livres sterling (3,65 milliards d'euros). "Le prix d'acquisition représente une prime d'environ 35% par rapport au cours de clôture de l'action Arjo Wiggins Appleton lors de la séance du 15 mai 2000 (192 pence)", dernière séance précédant l'annonce par Arjo Wiggins Appleton que des discussions étaient en cours, a relevé le groupe. Worms détient actuellement 40% du capital d'AWA, société née fin 1999 de la fusion du groupe britannique Wiggins Teape Appleton et de son concurrent Arjomari Prioux. "Le conseil d'administration d'Arjo Wiggins Appleton se félicite de cette offre de la part de Worms et Cie, qui a constamment soutenu la société en tant qu'actionnaire. Worms et Cie a pleinement approuvé le programme de restructurations en cours et s'est engagé à assurer le succès de la société dans le futur", a commenté le président du conseil d'administration du papetier, Ken Minton. "Nous nous félicitons que le conseil d'administration d'Arjo Wiggins Appleton ait recommandé l'acquisition de la société par Worms et Cie", a déclaré de son côté le président du directoire de Worms et Cie, Dominique Auburtin. Au cas où tous les titres lui seraient apportés, l'opération représenterait pour Worms un investissement de près de 1,3 milliard de livres. AWA a enregistré une hausse de 32% de son bénéfice avant impôts à 65,4 millions de livres au premier trimestre 2000 pour un chiffre d'affaires de 881,2 ML (1,46 milliard d'euros), en hausse de 2,7%. L'intérêt de Worms et Cie pour le papetier britannique est une nouvelle illustration de la politique beaucoup plus active suivie par la holding française dans la gestion de son portefeuille de participations. Worms et Cie a ainsi récemment pris une importante participation dans le capital de la compagnie suisse de services aux entreprises Société Générale de Surveillance (SGS), dont il contrôle désormais 33,7% des voix dans le cadre d'un pacte avec les actionnaires traditionnels de cette société. En mars, Worms et Cie avait fait entrer l'homme d'affaires Albert Frère et d'autres investisseurs belges et luxembourgeois dans une autre de ses grosses filiales, Saint-Louis Sucre (SLS). L'opération lui avait permis de dégager une plus-value nette de 400 millions d'euros cette année.
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