Géophysique estime sa perte 1999 à "environ 70 millions d'euros"

Compagnie générale de géophysique, le groupe français de services pétroliers, a estime à "environ 70 millions d'euros" le montant de sa perte 1999. Ce montant, non encore audité par les commissaires aux comptes, est supérieur aux 60 millions d'euros évoqués jusqu'à présent par l'entreprise. Toutefois, le groupe "continue à entrevoir" une reprise sur ses marchés "pour le second semestre 2000". Le chiffre d'affaires total estimé de l'exercice 1999 s'élève à 506 millions d'euros, en baisse de 19% par rapport à 1998 (623 millions d'euros), "reflétant ainsi l'environnement dégradé qui a perduré tout au long de l'année dans l'industrie sismique", a relevé Géophysique. Pour le second semestre 1999, CGG a réalisé un chiffre d'affaires (non audité) de 258 millions d'euros, en hausse de 4% par rapport au semestre précédent, mais en baisse de 11% par rapport à la même période de 1998. Au 1er février 2000, le carnet de commandes de Géophysique s'établit à 230 millions d'euros, en augmentation de 28% par rapport au 1er décembre 1999. "Compte tenu des effets au total peu significatifs de changement de périmètre (avec l'apport de Géoscience et le retrait de Géoterrex), cette augmentation du carnet de commande (...) constitue un élément favorable dans la perspective d'une reprise d'activité que le groupe continue à entrevoir pour le second semestre 2000", a indiqué Géophysique. Au sein de Géophysique, Services Géophysiques a vu son chiffre d'affaires décliner de 17% à 427 millions d'euros. Ce déclin s'explique en partie par plusieurs problèmes affectant les activités de la division Acquisition Marine, et un niveau d'activité particulièrement faible pour la branche Sismique terrestre.
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