Le groupe d'aéronautique et défense Thomson-CSF a enregistré une baisse de 40,8% de son résultat net au premier semestre 2000 à 120 millions d'euros contre 203 millions d'euros. Ce recul s'explique par les moindres plus values de cession réalisées au cours des six premiers mois de 2000. Au premier semestre 1999, le résultat net incluait en effet un résultat exceptionnel de 149 millions d'euros faisant suite à la cession de 1,5% du capital du Crédit Commercial de France.Le résultat d'exploitation affiche pour sa part une hausse de 29% à 202 millions d'euros contre 157 millions d'euros auparavant. Ce résultat est tout à fait conforme aux prévisions des analystes, qui tablaient sur un bénéfice d'exploitation aux alentours de 200 millions d'euros.Connu depuis plus d'un mois, le chiffre d'affaires consolidé du premier semestre 2000 est de 3,294 milliards d'euros, en hausse de 15% par rapport aux 2,863 milliards d'euros réalisés au premier semestre 1999. A périmètre et taux de change comparables, la progression est totuefois ramenée à +8%.Pour l'exercice 2001, "l'amélioration du résultat d'exploitation devrait se poursuivre", a indiqué le groupe lors de la présentation de ces résultats à la presse et aux analystes. Lors de la présentation des résultats 1999, Denis Ranque, président du groupe, avait fixé comme objectif une marge de rentabilité de 7% ou plus en 2001.Le groupe a par ailleurs enregistré une hausse de 26% des prises de commandes au premier semestre 2000 à 3,203 milliards d'euros contre 2,542 milliards d'euros à la même période de 1999.Au 30 juin 2000, le carnet de commandes s'établit à 15,298 milliards d'euros contre 13,103 milliards d'euros au 30 juin 1999. Ce carnet de commandes du premier semestre correspond à 25 mois d'activités, a-t-il précisé.A la bourse de Paris, le titre a peu réagi à la publication de ces résultats. Il finit la séance sur un repli symbolique de 0,19% à 52,4 euros.

latribune.fr

20 Oct 2008, 9:05

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