Coflexip abandonne une partie de ses gains en fin de séance

Le titre Coflexip a connu une séance particulièrement animée jeudi à la bourse de Paris. Après un début de journée en fanfare - la valeur a gagné près de 10% en milieu de matinée -, la société para-pétrolière a vu ses gains s'effriter progressivement, pour clôturer en hausse de seulement 1,12% à 144,1 euros.Les investisseurs avaient pourtant plébiscité les résultats semestriels publiés mercredi soir par le groupe. CSO a dégagé un bénéfice net de 51,7 millions d'euros au premier semestre 2000, en hausse de 67,3% par rapport aux six premiers mois de 1999 (30,9 millions d'euros). Au premier trimestre, le résultat net du groupe, marqué par un événement exceptionnel, avait enregistré une progression de 150% pour atteindre 20,2 millions d'euros. Pour l'ensemble du semestre, le résultat d'exploitation du groupe a crû de 5,6%, atteignant 60 millions d'euros, pour un chiffre d'affaires de 490 millions d'euros, soit 10,2% de plus qu'un an plus tôt, indique Coflexip.Au 30 juin, le carnet de commandes du groupe se montait à 641 millions d'euros, contre 472 millions d'euros au 31 décembre 1999 (+35,8%), mais en baisse de 14,5% par rapport à la même date de l'année précédente (734 millions d'euros). Ces informations ont été bien accueillies par les bureaux d'analyse. Morgan Stanley Dean Witter a par exemple annoncé ce matin le relèvement de son objectif de cours sur la valeur. Celui-ci est désormais de 200 euros, contre 165 euros auparavant. Le broker américain a également relevé de 40% ses prévisions de bénéfice net par action pour l'exercice en cours. Le recul de Coflexip en fin de séance est imputable à l'ouverture négative des valeurs du secteur pétrolier à New-York, qui ont été plombées par l'abaissement de la recommandation de Morgan Stanley sur le titre Exxon Mobil. Autre facteur négatif, les cours du brut se sont sensiblement détendus cet après-midi, provoquant un mouvement de prises de bénéfices.Depuis le début du mois, l'action Coflexip a enregistré une progression de 17%, sous l'effet notamment du maintien des prix du pétrole à un niveau élevé.
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