Le groupe Bic a annoncé un chiffre d'affaires en hausse de 7% en 1999 à 1,33 milliard d'euros, contre 1,24 milliards d'euros en 1998. A périmètre comparable et taux de change constants, la hausse est de 5%. C'est toutefois la progression de 25% à 369 millions d'euros qui explique la forte progression du cours du titre dès les premiers échanges à la Bourse de Paris. Le titre Bic s'est inscrit en hausse de 7,80% à 47 euros, dès l'ouverture. A mi-séance, lka progression revenait à 5,11% (45,83 euros) dans un volume de 232604 titres. Bic s'attend à un recul de ses bénéfices annuels par rapport à 1998 (503 millions de francs), en raison de pertes de change non-récurrentes et de l'amortissement des survaleurs. "Le groupe prévoit (en 1999) un résultat net en retrait par rapport au résultat net avant les coûts nets de réorganisation en 1998", a souligné le groupe dans son communiqué. Guy Laroche, la maison de couture du groupe, a vu soes facturations reculer de nouveau, de 26%, à 16 millions d'euros, contre 21 millions d'euros en 1998. Guy Laroche, foyer de pertes récurrent pour Bic, est destiné à être cédé.L'action BIC surperforme légèrement l'indice SBF 120 depuis le début de l'année avec une progression de 1,4% sur la base du cours de clôture d'hier soir à comparer avec un recul de l'indice de 2,34%. En revanche, BIC avait sous performé tout au long de l'année dernière. Deux raisons expliquaient cette contre-performance : le fabriquant de stylos, rasoirs et briquets a été sorti de l'indice vedette de la bourse de Paris en juillet 1999, pour laisser place à Equant, opérateur en télécommunications, ce qui a pesé sur le cours. Mais surtout, la conjoncture a été difficile pour le groupe jusqu'à maintenant. Bic ne profite que très peu du rebond de la croissance en France, malgré son activité de fabricant de biens de consommation tels des stylos, des rasoirs ou des briquets. De plus, la société ne réalise que 9% de ses ventes dans l'Hexagone. Le groupe qui fabrique quotidiennement 20 millions de stylos à bille est aujourd'hui une multinationale à part entière. Malheureusement, ses investissements récents à l'étranger ont souffert. 11% du chiffre d'affaires de Bic provient de l'Amérique latine, continent affecté par la crise brésilienne de janvier dernier.Toutefois, Bruno Bich, le président du groupe, n'a jamais caché que l'xercice 1999 serait " une année de transition. "

latribune.fr

20 Oct 2008, 9:06

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