Vox Mobili lève 40 millions de francs

Les acteurs de la mobilité ont du succès. Vox Mobili, start-up spécialisée dans la gestion de données personnelles multi-accès (accessible sur Internet, WAP et PDA), vient de convaincre les investisseurs: Azeo Ventures, comme chef de file, ABN-AMRO, IN-COM, Part'com et la Société Générale ont mis au pot 40 millions de francs pour financer le développement technologique et international de la société.Les produits sont fondés sur une idée simple: avoir un agenda et un carnet d'adresse toujours à jour quel que soit le moyen d'accès (Internet, assistant personnel ou téléphone portable). " Avec le cofondateur de la société, Eric Vieillevigne, nous nous sommes beaucoup déplacés à l'étranger. Nous étions sans cesse obligés de remettre à jour nos agendas papier ou palm pilot, toujours en décalage par rapport aux données enregistrées sur notre ordinateur", souligne Nicolas Frattaroli, le fondateur, ancien d'Itinéris. Positionné sur un modèle B2B (commerce entre entreprises), Vox Mobili cible deux types d'acteurs. D'abord les opérateurs télécoms et les portails Internet. La start-up leur propose d'enrichir leur offre de services en mettant à la disposition de leurs utilisateurs des agendas et des carnets d'adresses interactifs et mobiles.Par ailleurs, Vox Mobili offre aux entreprises de compléter les logiciels de bureau classiques (gestion d'agendas, carnet de contacts, etc.) avec une solution mobile. Vox Mobili a, pour ce faire, joué la carte d'une technologie standard pouvant s'intégrer sur n'importe quel outil existant comme Microsoft Outlook ou Lotus Notes. Mais les gros acteurs de ce type de logiciel commencent à proposer des services identiques. Du coup, la start-up vise surtout les PME avec une gamme de solutions de bureau complète, mobilité comprise, et un prix plus attractif qu'un Lotus ou un Microsoft. La source de revenus principale est fondée sur la vente de licences. L'activité démarrant à peine, le chiffre d'affaire ne devrait pas dépasser quelques millions de francs pour l'année 2000. " Nous prévoyons un revenu de quelques dizaines de millions de francs pour 2001 ", déclare Nicolas Fratarroli, sans vouloir s'avancer. Si pour l'année prochaine, les entreprises devrait représenter la majeure partie des utilisateurs, Nicolas Fratarroli mise surtout sur " l'arrivée de l'Internet à haut débit " pour asseoir sa position auprès du grand public, via les portails et les opérateurs. " Nous avons déjà conclu des accords que nous révélerons bientôt avec des grands opérateurs de téléphonie et les portails ". Les fondateurs, qui conservent la majorité des parts après cette levée de fonds, prévoient le retour à l'équilibre en 2002.
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