Un code de conduite pour les introductions en Bourse

Le Conseil des Marchés Financiers, l'autorité professionnelle de réglementation et de surveillance des marchés financiers, vient d'adopter un ensemble de règles de conduite applicables aux prestataires qui participent à l'introduction en bourse d'une société.Cette annonce internient alors que les introductions en Bourse se sont succédées à un rytme accéléré depuis le début de l'année tandis que la récente correction enregistrée par les valeurs technologiques a conduit plusieurs candidat à l'introduction à différer leur projet ou à demander le report de la date de leur première cotation. Les recommandations du CMF prennent aussi en compte les difficultés que de nombreux investisseurs particuliers ont pu rencontrer pour obtenir des titres lors de certaines opérations caractérisées par un très important déséquilibre entre offre et demande."Afin que la phase préalable à l'introduction puisse se dérouler sans risque de précipitation, un délai d'au moins trois mois doit séparer la signature du contrat entre le prestataire et la société, et la date d'introduction", indique ainsi le CMF. Auparavant, il n'existait pas de délai. Le prestataire conseil doit apporter à la société qui veut s'introduire en bourse toute information utile sur le déroulement de l'opération, sur les obligations qui pèsent sur elle et sur les tâches qui lui incombent, indique le CMF. Le prestataire chef de file doit veiller à éviter les conflits d'intérêt, en particulier lorsqu'il est à la fois actionnaire de la société et prestaire introducteur, souligne le communiqué. Les conditions d'allocation de titres doivent être équilibrées. Le prestataire chef de file doit notamment veiller à ce qu'il soit répondu de façon significative aux investisseurs particuliers, un objectif considéré atteint lorsqu'il existe une procédure qui met à leur disposition 10% du montant total de l'opération. En cas de déséquilibre manifeste à leur dépens et au profit des investisseurs institutionnels, "un mécanisme de transfert susceptible d'éviter un tel déséquilibre doit être prévu", poursuit le CMF.
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