Clôture : Paris limite ses pertes

Par latribune.fr  |   |  957  mots
Après avoir commencé la séance en repli de 0,26% vendredi et touché un plus bas de 6 570,49 pts en début de matinée, la Bourse de Paris termine sur un recul de 0,35% à 6.614,65 pts, dans un volume de 7,2 Mds d'euros sur le RM. Le CAC40 a gagné 11,02% depuis le début de l'année et la liquidation reste positive de 2,36%. Malgré une ouverture en hausse dans le sillage du Nasdaq hier, l'indice du Nouveau Marché s'est quant à lui rapidement orienté dans le rouge pour céder 0,53% à 4 777,71 pts à la cloche finale. Au lendemain d'une progression de 1,05%, la Bourse de Paris a donc consolidé, tandis que la faiblesse de l'euro, le niveau toujours élevé du prix du pétrole, l'approche du week-end et la réunion du G7 la semaine prochaine limitaient les initiatives. Le fixing du CAC 40, repoussé à 17h45, a aussi été dominé par l'échéance à la mi-journée du futur septembre Euro Stoxx. La pondération des valeurs composant les indices Stoxx sera basée, à compter de lundi, sur le flottant et non plus sur leur capitalisation. Les opérateurs pensent que la fin des arbitrages des gérants indiciels pourrait donner le signal à une reprise de la tendance haussière. Les places européennes ont été très hésitantes dans une tendance baissière, affectées par la contre-performance de Wall Street. Egalement marquées par l'expiration trimestrielle des options et des contrats sur indices, le DAX de Francfort reste stable (+0,05%), le FTSE100 de Londres perd 1,00%, tandis que l'EuroStoxx50 gagne 0,10% à 5.209,71 pts. Contre le dollar, l'euro reste légèrement au-dessus de ses plus bas sur les marchés américains, les opérateurs analysant avec prudence la décision de la BCE de convertir en euros les intérêts sur ses avoirs en devises. "Le chiffre cité par la BCE, à savoir 2,5 milliards d'euros, pourrait tirer à conséquence si l'opération était réalisée en une seule fois ; mais sur plusieurs jours, cela ne représente pas grand chose," pense Grant Wilson, de Mellon Bank. Vers 17h00, vendredi, l'euro s'échangeait aux environs de 86,25 cents, après avoir testé un plus bas de 86 cents. Le répit relatif dont bénéficie la monnaie européenne serait dû en partie à l'effritement du dollar après la publication de l' indice américain des prix de détail (CPI). La baisse de 0,1% du CPI en août semble confirmer la maîtrise de l'inflation. "Il s'est avéré si volatil qu'on ne veut pas prédire de tendance à long terme, mais il est certain que le chiffre de septembre paraît beaucoup plus mauvais que celui d'août," a prévenu Patrick Jackman, du service des statistiques du département américain du Travail. La production industrielle des Etats-Unis a quant à elle progressé de 0,3% CVS en août et le taux d'utilisation des capacités a atteint 82,3% contre 80,7% un an avant. Outre-Atlantique, les technologiques reculent vendredi, les investisseurs, déçus par les résultats d'Oracle, craignant pour ceux des autres entreprises. En milieu de matinée vendredi à New York, le Nasdaq Composite perdait 1,69% à 3.847,59 pts, le DJIA 0,14% à 11.072,30 et le SP500 0,55% à 1.472,72. Le marché réagissait à l'arrivée à échéance d'options sur actions et indices et des futures, qui exagèrent toujours les fluctuations des principaux indices boursiers. VALEURS DU JOUR A PARIS Cours vers 17h34 A compter de lundi, la pondération des valeurs composant les indices Stoxx sera basée sur le flottant (titres en circulation) et non sur leur capitalisation (total des actions). Cette mesure aura pour effet de réduire sensiblement le poids de certaines valeurs vedettes de la cote parisienne, comme FRANCE TELECOM, L'OREAL, PPR, LVMH, SANOFI SYNTHELABO et CANAL+. Lesquelles subissent d'importants dégagements. En revanche, TOTALlFINAELF, AVENTIS, VIVENDI, AVENTIS, SUEZ LYONNAISE DES EAUX, SOCIETE GENERALE, BNP PARIBAS, AIR LIQUIDE, SOCIETE GENERALE et DANONE, tirent avantage de cette repondération. Signalons en outre, au titre de la réoganisation des indices, le retrait du groupe de BTP, COLAS, des indices SBF 120 et SBF 250 le 18 septembre. Il sera remplacé par EULER dans le SBF 120 à compter du 13 octobre et par ELIOR dans le SBF 250. De même que DE DIETRICH sera remplacé par STUDIOCANAL (+3,75%) à 14.37 euros) dans l'indice SBF 120. Enfin, BNP PARIBAS et DANONE entreront au DOW JONES STOXX 50 le 18 septembre Parmi les sociétés ayant publié leurs résultats semestriels, CHRISTIAN DIOR enregistre la plus forte baisse du Règlement mensuel (-4,62% à 62 euros). Au 1er semestre, la filiale de LVMH a engrangé un bénéfice net courant de 142 millions d'euros (+17%). Des prises de bénéfice pèsent sur CAP GEMINI (-4,19% à 210,30 euros). Le titre s'est octroyé la veille 4,57% à 219,5 euros, après la publication d'un bénéfice net semestriel en hausse de 76% à 236 millions d'euros. CLUB MED est encore malmenée (-3,81% à 118.80 euros) après l'avertissement lancé sur ses résultats. De même que SAGEM (-3,87% à 302.70 EUROS). KBC Securities a abaissé sa recommandation sur la valeur de "accumuler" à "alléger". SEMA GROUP glisse de 2,78% à 19.91 euros, en dépit de l'annonce d'une forte croissance de son activité Produits. L'action ROYAL CANIN cède2,52% à 112 euros, après avoir été momentanément réservée à la baisse. Au premier semestre 2000, le fabricant d'aliments secs pour chiens et chats a engrangé un bénéfice net (part du groupe) de 12,2 millions d'euros, en hausse de 23,8% sur un an. RHODIA se replie de 3,52% à 14.53, pénalisé par la hausse des matières premières Au chapitre des hausses, TF1 rebondit de 3,58% à 76.75 euros après trois séances consécutives placées sous le signe de la baisse. MOULINEX s'apprécie encore de 2,07% à 4.93 euros. Prévu lundi 18 septembre, le conseil d'administration devrait être reporté de quelques jours. Rebond de BOUYGUES OFFSHORE, qui affiche un dernier cours à 61.85 euros (+3,08%).