Ouverture : les places européennes cueillies à froid par le nouveau recul du Nasdaq

La Bourse de Paris a poursuivi son mouvement de repli en ouverture mardi, emboîtant le pas aux indices américains, dans un marché ébranlé par la nouvelle flambée du brut et le plongeon de l'euro. Après une ouverture en baisse de 0,61%, le CAC reculait de 0,57% à 6.485,32 points après dix minutes de transactions.Parmi les valeurs à suivre, Valeo était réservé à la baisse après un avertissement sur ses profits. Le groupe a annoncé qu'il n'atteindrait pas son objectif de marge d'exploitation pour l'exercice 2000. Michelin plongeait pour sa part de plus de 5% après avoir touché un plus bas de l'année à 30,10 euros. Le groupe a annoncé ce matin une baisse de 29% de son bénéfice semestrielLa bourse de Londres a ouvert en baisse mardi, l'indice Footsie des cent principales valeurs cédant 4,7 points à 6.405,5 points à 9h05, soit un recul de 0,07% par rapport à lundi soir. La bourse de Francfort a débuté la séance de mardi en baisse de 0,37%, l'indice de référence DAX affichant à l'ouverture 6.865,87 points contre 6.891,69 points à la clôture de lundi. A Amsterdam, l'indice AEX a ouvert en baisse de 0,40% mardi, débutant la séance à 665,81 points, contre 668,43 points en clôture lundi. A Tokyo, le Nikkei 225, en baisse à la mi-séance, a réussi à afficher un gain de 63,03 points en clôture, soit 0,39%, à 16.124,19 points. L'indice s'est redressé grâce à des achats à bon compte opérés vers la fin de la séance par des institutionnels, surtout sur des valeurs technologiques. L'indice pondéré Topix des valeurs de la première section progresse de 9,59 points, soit 0,65%, à 1.490,63. La Bourse avait baissé en début de journée en réaction aux reculs accusés la veille sur les marchés américains, reculs qui ont fait craindre une nouvelle fois que des investisseurs américains ne vendent des valeurs japonaises pour couvrir leurs pertes à domicile. Elle avait en outre été affectée, selon des professionnels, par des dénouements de participations croisées opérés à l'approche de l'arrêté des comptes semestriels le 30 septembre, et le Nikkei avait enfoncé en matinée le seuil des 16.000 points, reculant jusqu'à 15.774,72.
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