Vivendi veut se désengager de l'immobilier

Jean-Marie Messier semble vouloir accélérer le recentrage du groupe qu'il préside. Selon le Financial Times, Vivendi a entamé des négociations avec plusieurs parties en vue de vendre sa filiale immobilière, détenue à 100%, la Compagnie Générale d'Immobilier et de Services (CGIS). La banque Rothschild et Cie est chargée de la transaction dont le prix se situerait entre 800 millions et 1 milliard de dollars, précise le quotidien économique britannique. Les premières offres ont été faites le 20 décembre et une première liste devrait être établie ce mois. CGIS emploie 9.500 salariés et a réalisé en 1998 un chiffre d'affaires de 1,85 milliard d'euros. La volonté de Vivendi de se désengager de l'immobilier n'est pas une surprise : au printemps dernier, le groupe avait cédé son pôle hôtelier, comprenant 52 hôtels, à Accor. Autre preuve de la prochaine cession de CGIS, en octobre dernier, la filiale de Vivendi a vendu Maisons Phénix, constructeur de maisons individuelles, à ses employés. Mais le désengagement de Vivendi de certaines activités risquent de prendre une plus grande ampleur les mois prochains. La boulimie d'acquisitions du groupe en 1999 - l'acquisition de US Filter et le rachat de Pathé - a fortement augmenté le taux d'endettement du groupe. Jean-Marie Messier entend ainsi vendre la participation de 60% que son groupe détient dans une entreprise américaine productrice d'électricité dans l'Est des Etats-Unis, Sithe, qui serait évaluée à 4 milliards d'euros. L'action Vivendi affichait une hausse de 3,31% à 82,7 euros vendredi dans la matinée à la Bourse de Paris.
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