Le point sur ... les warrants

Observe-t-on sur le marché des warrants comme sur les marchés actions un rebond des volumes échangés ?« Le marché des warrants semble effectivement sorti de la torpeur estivale. Depuis le fin de la semaine dernière, les volumes sont sensiblement repartis à la hausse, illustrant le retour des particuliers sur le marché. « Parallèlement, le marché des warrants reste marqué par une volatilité relativement limitée des sous-jacents, et notamment des valeurs du secteur des technologies, médias et télécommunications. Nous sommes aujourd'hui très loin des fluctuations considérables observées sur ces valeurs au cours des six premiers mois de l'année. Plus généralement, l'indice CAC40 reflète un tassement de la volatilité implicite de l'ensemble du marché parisien. »Le secteur des télécommunications ne semble pas être marqué par ce tassement de la volatilité. Quels sont les principaux paris des investisseurs en la matière ?« Le secteurs des télécommunications reste en effet marqué par une volatilité élevée, bien qu'en retrait par rapport aux sommets atteints lors des mois précédents. Les grands opérateurs européens continuent de souffrir des incertitudes liées à l'attribution et à l'exploitation des licences de téléphonie mobile de troisième génération. Les équipementiers sont quant à eux marqués par la récente défaillance de Nokia, valeur phare du secteur, qui a publié un profit warning pour le troisième trimestre. « Dans ce contexte, les prises de positions sur les warrants adossés aux valeurs télécoms ont très importantes la semaine dernière, alors que se profilait la fin du processus d'attribution des licences UMTS en Allemagne. Les investisseurs ont notamment joué un rebond de France Télécom en achetant des call warrants, tout en optant pour une maturité relativement éloignée (9 à 12 mois) et un prix d'exercice largement en dehors de la monnaie (de l'ordre de 200 euros pour un cours de 126 euros lundi soir). Nous conseillons toutefois à nos clients de ne pas commettre d'excès dans leurs anticipations de reprise, et d'opter pour des prix d'exercice raisonnables, de l'ordre de 140 à 150 euros sur ce titre. « D'autres valeurs du secteur restent populaires chez les amateurs de warrants. Les investisseurs continuent notamment de jouer un rebond de Vivendi, dont le cours s'est effondré après l'annonce de la fusion avec le canadien Seagram. Equant suscite également des allers et retours au gré des fluctuations du titre. Sur les valeurs étrangères, les call warrants adossés à Nokia et Deutsche Telekom continuent d'attirer nos clients. »Quels sont, parmi les warrants sur paniers d'actions que vous commercialisez, les plus travaillés ?« Deux paniers sont particulièrement bien perçus par les investisseurs actuellement : le « recovery » et le « wap ». Le premier réunit des valeurs comme Saint-Gobain, Carrefour, Accor, Air Liquide ou Lafarge qui sont restées délaissées par les opérateurs depuis le début de l'année. Le second, composé de titres tels que Nokia, Ericsson, Vivendi ou Vodafone, constitue un pari sur le développement de l'accès à internet à partir des téléphones mobiles. « Les paniers sectoriels, centrés sur l'automobile, la distribution, l'assurance ou la pharmacie, rencontrent par contre moins de succès auprès des investisseurs. »
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