Le point sur ... les small caps

L'indice du nouveau marché a plongé de 40% depuis ses plus hauts de début mars. Tous les secteurs baissent-ils ou certains résistent-ils mieux que d'autres ? Toutes les valeurs ou presque sont aujourd'hui affectées par le mouvement à la baisse. Il s'agit vraiment d'un mouvement général et on ne peut pas encore parler de sélectivité des investisseurs, contrairement à ce qui se passe sur le Nasdaq. Sur le marché des valeurs de croissance américaines, les fabricants de semi-conducteurs ont par exemple mieux résisté depuis la mi-mars, portés par les bons résultats de l'industrie. Ca n'est pas le cas au nouveau marché. Pourquoi le nouveau marché amplifie-t-il les mouvements du Nasdaq, à la hausse comme à la baisse ? La principale explication réside dans la liquidité des deux marchés. Il existe moins de vecteurs d'investissement sur le nouveau marché que sur le Nasdaq. Les gérants se concentrent donc sur certaines valeurs. Mais il faut remarquer que ce problème de liquidité a aussi joué à la hausse. Toutefois, il n'expliqe pas à lui seul la progression des cours que nous avons connu depuis 6 mois. Celle-ci était aussi largement due à des flux importants venant de fonds souhaitant être investis en valeurs technologiques. Mais globalement, il faut remarquer que l'indice du nouveau marché gagne toujours près de 60% depuis le début de l'année. Même si les baisses sont parfois violentes, cela signifie que certains investisseurs restent. Au cours d'une crise comme celle que nous connaissons actuellement, sur quelles valeurs vous positionnez-vous ? J'ai délaissé les services Internet, les fournisseurs d'accès à la Toile et les courtiers en ligne, pour me renforcer sur les fournisseurs d'infrastructures technologiques, les SSII et les fabricants de semi-conducteurs. Car les incertitudes portant sur ce dernier groupes de sociétés est beaucoup plus faible. Leur activité existe déjà depuis un certain temps et le modèle économique qui y est associé est déjà connu. Les seules hypothèses que les investisseurs aient à formuler sont sur les prévisions de chiffre d'affaires. Alors que pour les entreprises dont l'activité est directement reliée à l'Internet, de nombreuses hypothèses n'ont pas encore été testées, comme leur rentabilité estimée. Résultat, elles me semblent plus fragiles.
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