Capital Events, agence française de communication événementielle, a reporté à une date ultérieure son introduction au Nouveau Marché de la Bourse de Paris, a annoncé mercredi ParisBourse dans un communiqué, sans préciser les raisons de ce report. En conséquence, l'ensemble des ordres transmis pour participer à l'offre à prix ouvert d'actions Capital Events est annulé, ajoute le communiqué. Née en 1998 du rapprochement de deux sociétés du secteur (Villadalesia et Offshore), rejointes depuis par plusieurs autres sociétés, Capital Events, qui revendique la 1ère place en France sur son créneau, prévoyait initialement de s'introduire en bourse le 6 juillet. La société avait prévu de vendre au public entre 1,8 et 2,08 millions de titres, dont entre 1,57 et 1,81 million d'actions nouvelles. Le prix de l'action devait se situer entre 8,4 et 9,7 euros. La procédure retenue, pilotée par Natexis Banques populaires, était celle d'une offre à prix ouvert (OPO) pour 15% des titres et d'un placement garanti pour les 85% restant. La COB avait assorti son visa à l'opération d'un avertissement attirant l'attention des investisseurs sur le fait qu'"à l'issue de l'acquisition de CAT Voyages (filiale de Renault), le chiffre d'affaires réalisé avec le client Renault représente 29% du chiffre d'affaires pro forma 1999 de Capital Events". En novembre, le groupe avait indiqué que l'introduction en bourse et l'augmentation de capital serviraient au groupe à se développer à l'international et suivre sur l'ensemble de leurs marchés les grandes entreprises clientes. Pour 2000, Capital Events prévoit de réaliser un chiffre d'affaires compris entre 500 et 600 millions de francs, contre 425 l'an dernier. la société organise assemblées générales, séminaires, événements grand public, lancement de nouveaux produits, opérations de fidélisation de clients etc. Le report de l'entrée en Bourse de Capital Events n'est que le dernier en date d'une longue série : plusieurs candidats au nouveau marché ou au marché libre ont annulé ou retardé leur introduction ces dernières semaines. Jeudi dernier, le groupe Jet Multimédia a ainsi renoncé à introduire sa filiale Europe Explorer et Nart, site internet de ventes aux enchères d'oeuvres d'art, a annoncé le report de son projet d'introduction "à une date ultérieure".Plusieurs sociétés dont l'activité est liée à l'internet ont également retardé leur entrée, parfois en revoyant à la baisse le prix de vente de leurs titres ou en réduisant le nombre de titres mis sur le marché. C'est notamment le cas de Cyberdeck, Auféminin.com, Kazibao et Business Interactif.

latribune.fr

20 Oct 2008, 10:14

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